Publié par Thierry Martin le 25 décembre 2023

Une crèche de Noël en Une de “Paris Match” : Les nouveaux calotins s’inquiètent “d’une nouvelle ligne éditoriale” depuis l’arrivée de Vincent Bolloré

Ô très sainte Marie mère de Dieu, dîtes à ces putains de nouveaux moines copistes qu’ils nous emmerdent avec le wokisme et le laïcisme de stricte observance des frères trois points, pourrions-nous écrire en paraphrasant la chanson de Georges Brassens, Tempête dans un bénitier.

Le magazine, racheté par Vincent Bolloré, est vivement critiqué pour son évolution éditoriale conservatrice par la Société des Journalistes (SDJ) du dit magazine “Paris Match“.

En couverture de “Paris Match” cette semaine, les Français peuvent découvrir une pauvre Crèche de Noël, avec dans le coin inférieur gauche, une petite fille blonde qui tient une bougie. La crèche imaginée par Saint François d’Assise il y a 800 ans. En titre, “Un Noël d’espérances”. Mais pour les journalistes de Paris Match, trop c’est trop, le choc des mots le poids des photos, peut-être ? Mais quand c’est trop catho c’est Tropico. Vendredi 22 décembre 2023, la Société des Journalistes (SDJ), du magazine, a publié un communiqué faisant part de leur “inquiétude” face à “‘l’évolution de la ligne éditoriale du magazine et demande à la direction Lagardère News des clarifications” peut-on lire sur X (Twitter).

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M’est avis qu’ils n’ont pas compris ce qui est arrivé à leurs collègues de I-télé, d’Europe 1 ou du JDD. A moins qu’ils ne lorgnent sur les conditions très intéressantes de la clause de conscience qui a permis à l’un de mes amis journalistes de s’acheter un appartement à Saint Malo intra-muros.

La société des journalistes de Paris Match désapprouve vivement le choix de la couverture du numéro paru ce jeudi 21 décembre montrant une crèche et titrée ‘Un Noël d’espérances’“, peut-on lire dans le communiqué. “Couverture dont la photo n’est pas tirée d’un reportage dans le magazine et présente la crèche du foyer Jean Bosco à Paris, propriété du nouvel actionnaire principal du journal. Nous constatons que des sujets comme la reconstruction de Notre-Dame ou Miss France, par exemple, développés à l’intérieur du magazine, n’ont pas eu les honneurs de notre couverture. Nous nous interrogeons sur ces nouvelles signatures extérieures au journal, connues pour leurs prises de position en tant que catholiques traditionalistes.

Ce n’est pas la première fois que la rédaction s’indigne de la “Une” de leur magazine. Depuis l’acquisition de “Paris Match” par Vincent Bolloré, un riche qui n’est pas de gauche, ça les inquiète, et qui plus est connu pour être un fervent catholique. 

Leurs articles relèvent plus de l’exposé religieux que du reportage“, écrit encore le communiqué de la SDJ. “Ce type de traitement est récurrent dans nos pages ces dernières semaines. Nous nous inquiétons de ce qui nous semble être une nouvelle ligne éditoriale. La société des journalistes de Paris Match demande donc à la direction générale de Lagardère News de clarifier, devant la rédaction, sa position sur cette évolution, en rupture avec l’identité de notre magazine.

Messieurs, ce n’est pas parce que vous n’aimez pas qu’il faut en dégoûter les autres. Et puis les bouffeurs de petit Jésus que vous êtes n’ont qu’à travailler ailleurs, les feuilles de choux gauchistes et athées ne manquent pas.

Meanwhile, ceux qui se disent animés du souci de la liberté de la presse et de la liberté d’expression dans les médias nous disent Gabriel Cluzel et Frédéric Sirgant de Boulevard Voltaire, devraient actuellement être obnubilés par un événement européen inouï : dans un pays de l’Union européenne, la Pologne, le nouveau pouvoir issu des urnes, et qui se veut libéral, pro-européen et progressiste, vient de renvoyer toutes les directions des médias publics, couper les programmes et déployer la police aux abords des bâtiments pour empêcher les journalistes renvoyés d’accéder à leurs bureaux. Nous sommes en Pologne, en 2023, au lendemain de la victoire de Donald Tusk [un globaliste ultra pro-kommandantur de Bruxelles] contre le PiS, le parti patriote polonais. France Info est bien obligé de le reconnaître : « Tout ça ressemble plus à des méthodes de putschistes qu’à celles d’un gouvernement pro-européen. » Tout en justifiant le coup de force dans un titre épinglé par Gabrielle Cluzel sur X : « Pologne : le nouveau gouvernement mène une purge drastique pour [soi-disant] restaurer l’indépendance des médias publics » [à l’image des médias publics polonais, cette télé polonaise qu’à l’époque communiste, sous Jaruzelski, les polonais retournaient et ne regardaient plus.]

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry Martin pour Dreuz.info.

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