Publié par Olivier Fabre le 13 février 2015
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“Marianne” de la mairie de Frémainville

A Frémainville, le nouveau maire, Marcel Allègre a décidé de remplacer la Marianne noire qui ornait la salle du Conseil Municipal, par une « statue d’inspiration plus traditionnelle ».

Il n’en fallait pas plus pour que le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN) saisisse la justice et amalgame le maire et son discours au Ku Klux Klan.

[quote]L’anti-racisme pour déposséder les Français de leur culture et de leur histoire[/quote]

Le CRAN, cette association “anti-raciste” ne se définissant que par la race montre une fois de plus dans cette affaire que l’anti-racisme est une idéologie utilisée pour déposséder les Français de leur culture et de leur histoire.

Marianne est le symbole de la République Française dont elle incarne les valeurs humanistes et universelles de Liberté, Égalité, Fraternité.

Cet universalisme est porté par un pays, la France, ayant une histoire et un peuple.

Ainsi, le prénom Marianne a été choisi car dans la France du XVIIIème siècle, les prénoms Marie et Anne, d’origine biblique, étaient les plus courants chez les femmes.

[quote]La Marianne républicaine représente le peuple de chair et d’histoire[/quote]

Cette Marianne républicaine, en plus de symboliser des valeurs universelles, représente le peuple de chair et d’histoire qui les a vu se développer.

Relier notre symbole républicain à une histoire et à un peuple équivaudrait pour le CRAN à des propos dignes «des pires théoriciens du Ku Klux Klan, et des mouvements suprémacistes» (1).

Pourtant, ce sont bien ses collègues anti-racistes qui au seul motif de l’exaltation de la race noire, avaient fêté l’installation de la Marianne africaine à la mairie. Pour cet événement, en 1999, s’étaient déplacés Fodé Sylla président de SOS Racisme, le député Vert Yves Cochet représentant Daniel Cohn-Bendit et des membres de la Ligue des Droits de l’Homme.

Le maire actuel n’obéit qu’à une authentique conscience de l’héritage de son pays, ce qui n’est pas le cas de ces anti-racistes qui ne pensent qu’à célébrer la race (2) (3).

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Louis Georges TIn, président du CRAN

Louis-Georges Tin, le président du CRAN a profité de ce cas pour solliciter François Baroin, président de l’association des maires de France (AMF), pour que la prochaine Marianne soit représentative de la population française issue de l’immigration (4).

Louis-Georges Tin veut imposer par cette initiative le changement culturel de la France.

C’était déjà le CRAN qui avait influencé le gouvernement Fillon en 2009, par la proposition de suppression des épreuves de culture générale pour des postes de la fonction publique. Cette culture générale étant jugée discriminatoire pour les individus issus de l’immigration (5).

Les interventions du CRAN vont toutes dans le sens de la disparition de la culture française pour laisser la place à une nouvelle société structurée par les normes immigrées.

[quote]Déconstruire toutes les normes culturelles blanches pour que les communautés soient à égalité[/quote]

C’est ce que l’on peut lire dans l’article au titre explicite « L’antiracisme commence avec la déconstruction du privilège blanc » (6) d’Amandine Gay où la militante anti-raciste appelle à déconstruire toutes les normes culturelles blanches dans nos sociétés occidentales pour que les communautés soient à égalité.

Dans le schéma de ces individus, si une Marianne historique est changée par une Marianne noire, c’est une bonne initiative. Par contre, si une Marianne noire est changée au profit d’une Marianne blanche, rien ne va plus, la justice doit êtres saisie et les médias sollicités.

En poussant cette méthodologie, il deviendrait impossible de défendre l’héritage, l’histoire française, alors que toute initiative promouvant les cultures et/ou les intérêts des populations de l’immigration et principalement noires, serait encensée.

Nous verrions une France encore plus déculturée qu’elle ne l’est déjà, cela au nom d’une liberté et d’une universalité aux allures de révolution culturelle.

Ce projet totalitaire est pourtant l’inverse de la liberté prônée par les grands républicains de France ou leurs aïeux hellènes.

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Marianne traditionnelle

Ainsi, des libertés qui appartiennent aux peuples, George Clemenceau cite ce qu’il regarde comme la première loi :

« Première loi des peuples : il faut défendre l’héritage de l’histoire » (7).

[quote]Tous les totalitarismes veulent balayer l’histoire[/quote]

Dans les droits des peuples libres figure cette loi de défendre leur culture, leur histoire et leur héritage face aux négateurs et destructeurs de civilisation. Tous les totalitarismes et les régimes hégémoniques veulent balayer l’histoire. C’est face à cette volonté d’éradication de leur civilisation que les Français, et plus globalement les Occidentaux, doivent se battre.

Démosthène, le célèbre orateur démocrate voulait la liberté pour les autres et combattait l’hégémonie des puissances barbares (la Macédoine à son époque). Il défendait le rôle civilisateur d’Athènes en aidant les autres peuples à recouvrer leur liberté :

« Car vous n’êtes pas faits, vous, pour chercher à étendre votre pouvoir ni pour conserver une suprématie, mais pour empêcher un autre de s’en emparer, et pour l’enlever à celui qui l’exerce, vous êtes forts, prêts à gêner ceux qui désirent commander en maître et à rendre à tous les hommes leur liberté. »

Ça n’est pas pour cela qu’il bradait sa cité ou la notion de citoyenneté. Il n’était nullement question de naturalisation :

« Il faut croire que pour les Anciens, leur patrie était grande, honorable, vénérable, et supérieure à n’importe quel bienfait. Mais aujourd’hui, Athéniens, ce sont des hommes funestes, esclaves, fils d’esclaves, que vous faites citoyens, en assimilant cette distinction à n’importe quelle marchandise ! » (9).

Enfin, la notion de liberté est de défendre sa culture mais aussi sa progéniture, ce que résume parfaitement bien Clemenceau dans cette phrase :

« Nous combattons pour la liberté, pour l’existence de notre race » (10).

Il est tout à l’honneur de la France de défendre à l’étranger les valeurs universelles, aidant tant que possible les peuples opprimés à survivre ou à recouvrer leur liberté.

Afin de représenter ces valeurs, la France doit les appliquer tout d’abord chez elle, défendant son peuple et son histoire. C’est alors qu’elle pourra faire figure de modèle et aider utilement les peuples qui en ont besoin.

Contrairement à l’interprétation actuelle, l’universalisme des valeurs d’un pays ne doit pas être un moyen pour les immigrants d’imposer leur mode de vie ni une excuse pour la faiblesse des gouvernants les laissant faire.

Défendre la liberté des peuples, c’est d’abord défendre le sien, sa patrie et son histoire.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Olivier Fabre pour Dreuz.info.

  1. lefigaro.fr/politique/val-d-oise-la-mairie-abandonne-sa-marianne-noire
  2. gazettevaldoise.fr/la-marianne-noire-remplacee-par-une-blanche
  3. humanite.fr/node/199145
  4. gazettevaldoise.fr/marianne-noire-le-ton-monte
  5. rue89.nouvelobs.com/la-fin-de-la-culture-generale-aux-concours-fait-des-vagues
  6. slate.fr/story/95643/antiracisme-privilege-blanc
  7. Ni défendus ni gouvernés, l’Homme Libre, le 15 juillet 1914
  8. Sur les affaires de la Chersonèse. §40
  9. Sur l’organisation financière. §24
  10. Préface de « L’effort britanique, contribution de l’Angleterre à la guerre européenne. 1916

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