“C’était un homme bon. C’était pas un terroriste. Les terroristes, c’est le Danemark, les États-Unis, Israël!” disent les jeunes du quartier peuplé à 86% d’immigrés musulmans au sujet de Omar El-Hussein, le danois d’origine palestinienne qui a fait deux morts et cinq blessés, et a été abattu par la police.

Dans le quartier, surtout connu pour son taux important de criminalité, les jeunes minimisent les actes du djihadiste et honorent le terroriste :

“C’était un mec génial” disent les jeunes qui refusent de voir l’attaque de Copenhague comme un acte terroriste.

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Mohammed, 22 ans et ses amis sont rassemblés devant l’immeuble où habitait le terroriste d’origine palestinienne. Ils refusent d’être filmés ou pris en photo.

Mohammed, la joue marquée par une cicatrice, défend Omar, le djihadiste. “Il a juste fait les mauvais choix, je ne le vois pas comme un terroriste”. Dans l’islam, donner la mort pour Allah est un devoir, ce n’est pas un crime.

“C’est vrai qu’il y a des délinquants mais bon, ce n’est pas le centre du crime”, explique de mauvaise foi un jeune né en Somalie qui a connu Omar El-Hussein: “Il avait plein d’amis. Il en a toujours plein. Je l’appelle toujours mon ami”.

“C’était un mec bien. Il habitait ici jusqu’à l’année dernière” … “ça nous a tous surpris quand c’est arrivé. Personne ne peut l’expliquer”.

Pour Mohammed, qui semble avoir été au courant des intentions terroristes de Omar, sa faute est ailleurs : “c’est pas comme en France. En France ils avaient un plan, lui, il n’en avait pas. Il a agi de manière impulsive (…) Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête, mais je sais qu’il n’avait pas de plan d’ensemble”.

À la nuit tombée, quatre jeunes hommes musulmans ramassent, furieux, les fleurs déposées au pied de l’immeuble où il a été éliminé “parce que ce n’est pas conforme à l’islam. Dans l’islam, on met des fleurs pour les mariages, pas pour les morts” explique l’un d’eux. “On est ses frères, ses amis, on vient de Mjølnerparken”, dit Mohammed – pas le même. “C’était un homme bon. C’était pas un terroriste. Les terroristes, c’est le Danemark, les États-Unis, Israël!”.

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“C’est trop triste, on aurait pu éviter ça s’ils n’avaient pas dessiné le prophète”, déclare Ali, un étudiant de 21 ans. “C’était un innocent”, ajoute Mona.

On parle bien du Danemark, pas de l’Algérie ou du Maroc.

Pourquoi l’Europe a-t-elle décidé de se transformer ainsi n’est plus une question à poser mais une réalité à intégrer. Ce qu’elle va devenir n’est pas un mystère, il suffit de prendre en considération les bases de la démographie. Ce que les Européens vont subir non plus.

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