Publié par François Préval le 10 février 2015

je ne suis pas un charlot

Comment désigner un faux ennemi et défendre le vrai… 

Les ignobles manipulations idéologiques concernant les évènements dramatiques du 5 janvier continuent et ne semblent pas près de s’arrêter.

Après les appels au meurtre à demi-voilé de Laurent Joffrin contre les proclamés islamophobes, après les théories du complot de Jean-Marie Le Pen et Alain Soral, voilà cette fois l’action-analyse de Julie Pagis, sociologue de son état.

La simple mention de cette fonction incite d’emblée à la méfiance et la suite le confirme.

La dame est chargée de recherche au CNRS et au CERAPS Lille, spécialisée en science politique et demeure (pour l’instant) surtout connue pour un essai récemment publiée intitulée « Mai 68, un pavé dans leur histoire* », recueil de témoignages d’environ deux cent familles ayant scolarisé leurs enfants dans des écoles alternatives, tout un programme ! L’ouvrage a bien sûr toutes les chances d’être d’une complaisance proverbiale.

Une autre de ses actions moins fameuse mais pas moins lamentable, consiste en un article paru voici peu dans Libération. Cet article prend le partie, dans le même souffle, de justifier les attaques contre le catholicisme au motif qu’il s’agirait d’une religion de la riche bourgeoisie (si) fort influente dans les sphères du pouvoir (resic) et de condamner les attaques contre l’islam car celle-ci serait la religion d’une population pauvre et totalement dénuée d’influence ou de pouvoir.

Oui, vous lisez bien et non, ce n’est pas une blague.

On voit bien à la lecture de ce torchon que les sociologues sont réellement payés à ne rien faire d’utile et à assurer une propagande gauchiste d’Etat grassement rémunérée. Il est d‘ailleurs comique de voir une sociologue payée par le gouvernement revendiquer un esprit de lutte contre les institutions. Comme esprit de contradiction, elle se pose !

Pour le reste, cette pauvre dame ne connait visiblement pas son sujet.

Sans quoi, elle saurait que le catholicisme n’est précisément pas très prisé par la bourgeoisie aux manettes, imbibée de l’esprit de gauche très majoritairement athée et anticlérical (dont elle fait partie), mais plutôt par un peuple d’agriculteurs et artisans des campagnes et des petites villes, ces ignobles ploucs tant conspués par les médias (et sûrement par elle) et, partiellement, une classe moyenne urbaine qui a souvent bien du mal à joindre les deux bouts.

Elle saurait que le catholicisme est régulièrement en proie aux plus venimeuses attaques de l’ensemble des grands médias, journaux, télévision, radio, cinéma, politiques, tandis que ses fidèles subissent incessamment tracasseries et insultes, sans avoir personne (ou presque) pour les défendre.

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Elle saurait que la communauté musulmane, en France, est nombreuse, organisée, qu’elle compte de nombreux organismes et associations (UOIF, collectif contre l’islamophobie, Parti des musulmans de France) qu’elle est très honorablement représentée dans les médias en terme d’influence, que ce soit par des stars du show-biz (Djamel Debbouzze, Sami Naceri), des politiques (Fadela Amara, Rama Yade, Nadjat Vallaud Belkacem), des débatteurs intellocrates (Tariq Ramadan, Malek Chebel) et des militants pro-islam (Mohamed Latrèche, Houria Bouteldja, Dieudonné), mais aussi que l’islam est ardemment défendu par l’ensemble de l’élite politico-intellectualo, artistico-élitiste de France, du trotskyste Olivier Besancenot au socialiste-national Alain Soral, en passant par Claude Askolovitch, Pascal Boniface, Gérard Miller et Matthieu Kassowitz.

Surtout, elle saurait que les musulmans de France constituent la communauté la plus agressive, la plus vindicative, la plus active sur le terrain médiatique pour défendre ses intérêts et, fait important, qu’il s’agit d’une communauté allogène à la France, un produit d’importation en passe de devenir un phénomène de colonisation active.

Mais non. Tout cela, apparemment, elle l’ignore superbement, drapée dans le grand manteau de la snoberie universitaire d’extrême-gauche, persuadée de tout savoir, d’avoir raison sur tout et de défendre tout le temps le bien absolu.

Et de rester enfoncée dans son ignorance crasse.

Ou bien elle sait pertinemment tout cela, mais ment à tous et à elle-même pour justifier ses prébendes et adhérer à l’esprit du temps. C’est également possible.

En tous les cas, nous avons là encore un témoignage de propagande d’extrême-gauche.

Un beau cas pour les historiens des décennies à venir, s’il y en a.

On pourrait en rire (ça semble sorti tout droit d’un sketch des Inconnus), mais c’est bien triste, quand on pense aux sujets connexes, plus dramatiques.

Aux catholiques anonymes, riches et pauvres, dénigrés, humiliés et discriminés en France et ailleurs, par les détenteurs anti-chrétiens du pouvoir réel, tandis que sont honorés les musulmans, riches et pauvres, par les mêmes gens.

Aux chrétiens massacrés et persécutés par des régimes et organismes islamiques en terre musulmane, sans que cela émeuve le moins du monde ce même pouvoir, ou alors de façon bien hypocrite, de quelques mots creux quand tout est terminé.

Aux français et occidentaux qui subissent de plein fouet et dans tous les aspects de leur vie quotidienne ce régime d’extrême-gauche, ainsi que la présence de cette communauté musulmane sectaire, raciste et violente, qui leur inflige brimades, insultes, agressions et meurtres.

Oui cela est bien triste, prévisible, presque normal, puisque Julie Pagis fait pleinement partie de cette gauche idéologique destructrice, totalitaire, haineuse de son époque.

La mesquinerie et la démagogie lui sont naturels, comme la propension au mensonge et au fait de désigner le mauvais ennemi, le sien propre et non celui de l’Occident.

Encore une lamentable démonstration de cette pseudo-élite française de notre siècle.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Préval pour Dreuz.info.

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