Publié par Jean-Patrick Grumberg le 30 avril 2015

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Invitée dans On n’est pas couché pour la sortie de son livre Eloge du blasphème*, Caroline Fourest a explosé Aymeric Caron.

Si l’émission, enregistrée lundi dernier, n’est pas trop censurée au montage, les Français découvriront samedi qui vient Fourest traitant Caron de con, ce qui, entre personnes de gauche, vaut argument.

Caroline Fourest s’est expliquée sur le site de TV Mag.

[quote]«Il faut le dire, quand un petit con est un petit con»[/quote]

«C’était impossible de parler du fond du livre. Il a essayé de me faire passer pour quelqu’un de malhonnête car il était gêné par les propos du livre. Il est alors devenu méprisant et agressif. Il a fait son… Aymeric Caron» explique Fourest, qui feint d’ignorer que si Caron avait été capable d’aborder rien qu’une fois le fond de quoi que ce soit, cela aurait fait les gros titres.

“Il faut le dire, quand un petit con est un petit con», dit Fourest.

Fragilisé qu’on ose l’insulter lui qui s’octroie le droit d’insulter tout le monde, Caron aurait lâché, pendant l’émission : «Je ne veux plus vous parler».

[quote]Caron a été hué par le public, à deux reprises[/quote]

Léa Salamé «avait honte. Elle tenait sa tête entre ses mains pour se cacher», explique Fourest, et Laurent Ruquier a recadré Caron et lui a ordonné de se taire. Le public a même hué le chroniqueur à deux reprises.

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«Franchement, je n’ai jamais vu Laurent Ruquier comme ça. Il lui a reproché de régler ses comptes, ce qu’il a fait avec moi», précise Fourest, qui poursuit :

«Sa crise d’hystérie a duré tellement longtemps. À un moment donné, il allait tellement loin dans les attaques personnelles que je l’ai calmé. Il faut le dire quand un petit con est un petit con.»

Caroline Fourest : «Aymeric Caron fait partie de cette gauche idiote et aveugle. Ses méthodes? Faire les poubelles d’Internet et en faire état sur un plateau. Il est persuadé de faire du journalisme d’investigation.»

De cette tempête dans un verre d’eaux usées, je retiens que les personnalités de gauche, malades de la pensée unique, ont bien du mal à s’affranchir de leur prêt à penser idéologique vieillot et étriqué.

Pour cacher leur insuffisance mentale, l’insulte est leur unique recours : extrême droite, identitaire, fasciste, lepeniste… ou ils refusent de dialoguer, ce que m’opposa Fourest.

Mais quand l’interlocuteur est de gauche comme eux ?

Il reste con.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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