Publié par Dreuz Info le 19 juillet 2015

Presse libre Dreuz info

Les difficultés médiatiques auxquelles se heurte la “désinformation de masse” relèvent de la politique éditoriale des médias corrompus, aux intentions morales incertaines ou inexistantes. Seulement une minorité de journalistes se préoccupe de questions d’éthique professionnelle.

Ceux parmi les journalistes qui étudient la question sans être politiquement engagés s’attirent fatalement des ennuis avec les gouvernements en place. Dans notre pays de cocagne, les subventions socialo-libérales à la presse utilisent la carotte, selon la méthode efficace attribuée au proverbe zoulou :

“Un chien qui a un os dans la gueule ne peut aboyer”.

En dehors des pressions des politiciens véreux, des syndicats de presse et du pouvoir socialiste en place, des capitalistes propriétaires de journaux et des bureaucrates des rédactions, la soif de popularité peut détruire l’indépendance d’esprit des journalistes. C’est ce qui conduit à un conformisme de bon aloi auquel les journaleux médiocres se soumettent toujours de bonne grâce. Cette soumission est facilitée par la paresse mentale, imposée par la bureaucratie qui domine la presse et toutes les institutions en place.

Quelle que soit la direction d’où viennent les pressions, l’éthique professionnelle des journalistes ne peut qu’en souffrir. La docilité de la presse ne s’embarrasse pas de tergiversations, ni de propos désagréables, pour dissimuler la médiocrité politique ambiante. La plupart des journalistes n’ont pas à cœur de livrer un combat sans fin pour conserver une intégrité intellectuelle perdue. Alors ils se tournent vers les questions de société, les rumeurs et les prédictions sans fondement de Hollande-Nostradamus sur l’emploi.

Ils préfèrent les méthodes éculées de non-investigation et les conclusions de la paresse mentale qui, quelle que soit leur servilité, évitent de déplaire aux masses indolentes et au pouvoir socialiste.

Le désir de conformisme et de sécurité fait que la plupart des journalistes orientent leurs mensonges en fonction des vents dominants. Les journalistes de la presse économique, hors micro, ont parfaitement conscience des pressions du moment, et ils en tiennent compte dans ce qu’ils vont écrire ou dire. Dans leurs propos officiels à la télé, dans les articles publiés dans la presse, ils ne signalent jamais comment ces pressions modifient la “crédibilité des journalistes”.

C’est pourquoi la presse quotidienne et les JT n’ambitionnent jamais d’atteindre le niveau d’objectivité et de véracité des sciences de l’information. Un obstacle d’ordre méthodologique est le refus de vérifier les faits allégués ou les déclarations du gouvernement qui influencent la présentation des événements.

La propagande idéologique des médias prétend, de façon mensongère, décrire ou analyser uniquement des faits. Un obstacle provient des pressions exercées par la direction du journal ou de la télé pour la diffusion de “ses” informations orientées et non vérifiées, qui sont motivées, d’abord, par le souci commercial de ne pas heurter la “désinformation de masse”. Il faut vendre ce que le consommateur veut lire et entendre, et ce qui ne dérange pas sa tranquillité, si ce n’est sa conscience politique, si jamais elle existe.

En clair, l’éthique professionnelle des journalistes est directement influencée par le désir des masses indolentes et des puissants d’entendre et de lire ce qui leur fait plaisir.

Les motivations habituelles du marché de la presse se réduisent au désir d’obtenir un “maximum de profit” en donnant un “minimum d’informations de qualité”. La quantité des profits plutôt que la qualité intrinsèque de l’information est le critère dominant. La presse ne surveille la qualité de ses informations que dans la mesure où elle intéresse des lecteurs capables de l’apprécier et disposés à la payer. C’est dans ce cas que l’honnêteté de l’information est la meilleure politique éditoriale (cf. L’Opinion).

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Par suite de l’égalitarisme socialiste de masse et de la propagande socialo-populiste de la “médiocrité pour tous”, la plupart des journalistes sont incapables de produire de véritables contributions à l’information.

Les économies d’échelles favorisent la standardisation. Plus les sommes engagées sont importantes, plus est forte l’incitation à s’adresser au plus bas niveau du vulgaire. La nécessité de faire appel au sentimentalisme grossier, à la propagande socialo-populiste, relayés par la télé officielle digne des “JT de la Corée du Nord”, expliquent l’influence préjudiciable de la télévision sur toute réflexion intellectuelle.

En réalité, la plupart des journalistes des médias de la gauche intello-bobo-collabo, qui se disent le bastion de la liberté d’expression, ne sont que les propagandistes de la médiocrité socialo-populiste, au service de la presse officielle de la république socialiste, d’inspiration soviétique.

Le lecteur de la presse ou le téléspectateur du JT ne doit pas supposer, sans de solides raisons, que les journalistes connaissent mieux la vérité du sujet traité que la plupart des gens normaux, quand ils sont si accoutumés à la “mise en scène” de l’actualité. Pourtant, sans normes éthiques respectées, l’information est toujours de mauvaise qualité.

Et les journalistes sont souvent trop mal informés pour comprendre le contenu de l’information, trop paresseux et trop débordés pour vérifier l’information officielle, manipulée et formatée, de l’AFP.

Trop peureux pour produire le moindre article personnel, les journalistes sont incapables de porter un jugement critique sur l’information officielle.

En conséquence, ils apaisent leur bassesse et leur médiocrité par le dénigrement des plus faibles, par la fabrication de rumeurs et par la polémique politique sans fondement.

Le seul projet du journaliste est qu’on le laisse en paix, comme ses collègues profiteurs, corrompus, syndiqués, et absentéistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Dr Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard, Association de Criminologie et de Médecine légale de la Réunion (ACMLR) pour Dreuz.info.

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