Publié par Jean Vercors le 6 août 2015

Depuis la nuit des temps, beaucoup de gens détestent les juifs et cela n’est pas prêt de changer.

Les journalistes français pratiquent un double standard dégoûtant contre Israël qui constamment attise la haine anti-juive. Est-ce parce qu’ils sont affiliés à des syndicats proches du Parti communiste, mécaniquement anti-israélien puisqu’Israël est soutenu par les Etats Unis, ou banale haine des juifs ? Mes observations de la partialité des médias contre Israël sont une source permanente d’aggravation.

Peu importe ce qui se passe dans le monde, Israël fait toujours les gros titres. Une obsession maladive. Les massacres quotidiens des Coptes, Yazidis, Chaldéens, Chrétiens, Assyriens, Kurdes, Africains en terres musulmanes sont à peine évoqués.

Une liberté de la presse comme nulle part ni au Moyen-Orient – ni en France

La presse israélienne est libre. Les journalistes peuvent couvrir l’actualité comme ils le souhaitent, ils le savent et ne s’en privent pas. Je peux écrire ici des choses, exprimer ma pensée, d’une façon qui m’enverrait devant un tribunal si j’étais en France.

En Israël, les journalistes ne sont pas harcelés, agressés, violés, suivis par la police, torturés, intimidés ou même décapités comme en Syrie ou Irak.

Dans un article de juillet 2014, je qualifiais les médias français de charognards et mon avis n’a guère changé depuis.

Lorsque trois jeunes Israéliens ont été enlevés et tués par des terroristes arabes locaux, plutôt que de blâmer les criminels, ils ont préféré critiquer la dangerosité à faire du stop la région du Goush Etzion.

Aujourd’hui, avec l’histoire du bébé arabe mort à Douma, les médias, l’AFP en tête, ont sorti l’artillerie lourde. Aucune excuse ne peut justifier cet acte, écrivent les médias, qui ont naturellement trouvé des excuses à l’assassinat des trois élèves juifs. Les arabes ont des excuses, pas les juifs : double standard.

Puis ils accusent des « colons extrémistes religieux » d’être les auteurs du crime avant même que l’enquête policière n’ait commencé.

C’est la continuité dans l’accusation du meurtre rituel d’enfants par des juifs, comme avec l’affaire al Dura qui fut gravée par les médias pour l’éternité bien qu’elle fut inventée. C’est l’allégation antisémite selon laquelle les juifs assassinent des enfants non juifs à des fins rituelles. Les journalistes français n’ont pas besoin de preuves pour accuser les juifs, ils ont allumé le bûcher médiatique et préparé les assassinats.

En dix ans, les arabes en Palestine ont tué près de 180 Israéliens, dont des dizaines de bébés. Où est passée l’indignation des médias ?

Les journalistes sont-ils à ce point malhonnêtes, hypocrites ? Oui sans aucun doute.

Cette hypocrisie a d’ailleurs été révélée en octobre 2014 par un site arabe, Actionpal.org, qui a recensé le nombre d’Arabes palestiniens tués en Syrie : 2 512. Pas un entrefilet dans les médias.

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Les médias français pratiquent le terrorisme intellectuel

Censure de toute idée contraire, de tout débat, arguments et procédés d’intimidation pour empêcher la formulation d’idées gênantes, rien n’arrête les médias, qui parlent d’une seule voix comme s’il n’existait qu’une seule opinion et qu’ils avaient subi un lavage de cerveau.

Cette censure idéologique, cette police de la parole, interdit de parler de ce qui n’entre pas dans les grilles de la doctrine régnante. On utilise les techniques du fascisme et du nazisme pour imploser la propagande arabe. Quelques exemples : Alexandra Schwarzbrod de Libération, Mediapart, BFM, Itélé, Le Parisien, Le Monde, Courrier international, France 24, La Croix, Metronews, France 2, Marianne, 20 Minutes, Slate, le Nouvel Obs, Le Figaro, L’AFP : tous ont jugé les juifs coupables, sans sortir le nez de leurs bureaux, sans le moindre rapport de police.

En France, quand un rapport de police arrête le coupable, les journalistes emploient toujours le conditionnel, parlent de “suspect” tant que la justice n’a pas livré ses conclusions. Là, pas de suspect, pas de conditionnel : des coupables c’est sûr, pensez-donc, puisqu’ils sont juifs.

Les rois de l’amalgame, finalement, ce sont eux, les journalistes

Par un procédé de désinformation bien huilé, la dénonciation d’actes répréhensibles attribués à quelques résidents juifs de Judée-Samarie permet de faire un immense amalgame pour stigmatiser toute une population – celle d’Israël – puis de développer l’amalgame jusqu’au sommet de l’état, et d’accuser le gouvernement israélien de la responsabilité ultime.

Diffuser des calomnies contre l’Etat juif, c’est très tendance. Dénoncer tout amalgame contre la communauté musulmane aussi.

Le terrorisme intellectuel n’est pas une fin en soi, c’est un moyen pour orienter le débat public contre les juifs et Israël. Ainsi, les médias, quand ils parlent d’Israël, sont devenus des « Einsatzgruppen” de la pensée.

Les médias qui mentent sur Israël m’agressent. Mon histoire, mon identité, leur refus de me permettre de me définir, est l’expression de la terreur intellectuelle. Les rejetons des extrémistes de droite, des nazis, des fascistes, c’est eux.

Oui ils m’agressent. Nous les juifs avons la carapace solide, très solide. Il n’empêche, ils nous agressent.

Nos vrais ennemis, les Européens, pire ennemis que les arabes de la région, nous attaquent depuis des années non pour ce que nous ferions ou ne ferions pas, mais pour ce que nous sommes et ce que nous représentons.

On ne succombe pas aux tentations de ces oppresseurs et persécuteurs mondains, de sorte qu’on renoncerait à notre histoire, nos valeurs, la foi de nos pères, et pire que tout : notre identité, le mot qu’ils haïssent le plus. On n’accepte pas l’effacement qu’ils font subir au peuple européen par sa dilution dans l’islam, sa noyade dans l’immigration. Au contraire !

Léon Tolstoi disait :

Un juif est un symbole de l’éternité. La nation que ni combat ni torture ne pourrait exterminer, la nation que ni le feu ni le passage des civilisations n’ont été en mesure d’effacer de la surface de la terre, la nation qui la première annonce la Parole de Dieu, la nation qui a préservé la prophétie depuis si longtemps et qui l’a transmise au reste de l’humanité, une telle nation ne peut pas disparaître.

Un juif est éternel, il est une incarnation de l’éternité.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

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Les Einsatzgruppen (unités mobiles d’extermination) étaient des escadrons composés principalement de SS et de policiers allemands, qui agissaient sous le commandement d’officiers de la Police de sûreté (Sicherheitspolizei-Sipo) et du Service de sécurité (Sicherheitsdienst-SD).

Ils avaient notamment pour mission d’exterminer les personnes qui étaient considérées comme des ennemis politiques ou raciaux, et qui se trouvaient derrière les lignes de combat allemandes en Union soviétique occupée.

La mort par balle était la forme d’exécution la plus fréquemment utilisée par les Einsatzgruppen.

Les 29 et 30 septembre 1941, près de 34.000 juifs ont été tués par balles par les nazis et leurs collaborateurs ukrainiens, au ravin de Babi Yar, un lieu-dit situé dans le district de Kiev.

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