Publié par Jean Vercors le 11 août 2015

Plus de 240.000 personnes, dont 12.000 enfants, ont été tuées dans le conflit en Syrie qui a éclaté en mars 2011, a déclaré jeudi un groupe de surveillance humanitaire.

L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme a documenté les décès de 240 381 personnes, en hausse de son décompte de 230 618 annoncé le 9 Juin.

Le sort de 30 000 personnes qui ont disparu, y compris 20 000 qui seraient détenu dans les prisons syriennes, n”est pas documenté dans le comptage.

Cela signifie que chaque mois, quelques 5000 Syriens sont tués, une tragédie a peine évoquée par les médias francais. Allo France 24, vous êtes là ?

Il est toujours urgent pour les ONG de publier des rapports condamnant Israël, où les juifs vivant en “territoires occupés”, c’est à dire dans leur patrie historique. Car les constructions y sont la source de tous les problèmes du monde entier c’est bien connu.

Accuser Israël, vite. Ensuite, oublier les faits

Les journalistes de France 24, de l’AFP et des autres médias francais, tous les médias français, oublient qu’il existe des faits, une réalité, des témoins et des preuves, lorsqu’ils couvrent le Moyen-Orient. Depuis l’assassinat du bébé palestinien, France 24 et d’autres matraquent sans relâche la nouvelle – qui n’est plus une nouvelle – accusant “des colons juifs extrémistes”. L’hypocrisie et la mauvaise foi ne sont jamais en manque de nouveaux records.

1-FRANCE-24

Sur son site en anglais en date du 10/8/15, France 24 reprend un article de l’AFP dont le titre plus que douteux m’a interpellé “Israeli army kills Palestinian suspected of stabbing civilian” : “L’armée Israélienne tue un suspect palestinien qui vient de poignardé un civil.”

Cela continue : “les troupes israeliennes tuent un palestinien qui a poignardé et blessé légèrement un civil israélien dans une pompe à essence, sur la rive occidentale occupée (Cisjordanie), selon les autorités.”

C’est un exemple parfait de désinformation que je vous propose de décortiquer

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  1. France 24 préfère utiliser le mot suspect au lieu de terroriste, mot banni du vocabulaire des journalistes qui ont subi un lavage de cerveau.
  2. Le mot suspect disparait en deuxième ligne, car France 24 doit reconnaître que les faits sont avéré, alors il minimise l’agression : “mais blesse légèrement un civil”. Pour France 24, le terroriste ne devait pas être tué par les forces de défense d’Israël car les blessures qu’il a provoqué ne sont que légères. Autrement dit, il fallait le laisser tuer des juifs.
  3. “L’attaque à eu lieu entre Jerusalem et Tel Aviv”. Pour que France 24 puisse utiliser l’expression “territoire occupé” qui accuse les juifs d’avoir volé la terre des pauvres palestiniens sans défense qui n’ont d’autres moyens de résistance que de se faire exploser ou poignarder des civils, France 24 invente le lieu de l’attentat terroriste. En réalité, les autorités Israéliennes n’ont jamais déclaré que l’attaque au couteau a eu lieu en territoire occupé , mais sur la nationale 443.

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Enième cas flagrant de désinformation de la part de France 24.

A la difference des médias américains, canadiens et australiens, qui préfèrent titrer : “L’armée israélienne tue un agresseur arabe à une station essence sur la nationale 443” (IDF Kills Arab Attacker at Gas Station on Highway 443) – et précise qu’il s’agit d’un terroriste qui a poignardé un civil.

Alors quoi ? Il s’agit pourtant de la même attaque ! Comment peut-elle être décrite dans les médias français avec des mots qui innocentent les palestiniens et accusent les israéliens, et des mots qui accusent le terroriste arabe dans les médias en langue anglaise ? Où l’est l’honnêteté journalistique (je sais, quand on en parle, les journalistes français ricanent) ?

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5000 Syriens sont tués chaque mois, Allo France 24, vous êtes là?

France 24 ne vous parlera jamais des islamistes du Daech qui réduisent à l’esclavage sexuel des femmes yézidies (200,000), une pratique pourtant qualifiée de crime contre l’humanité par les défenseurs des droits de l’homme.

Le rapport de Human rights watch fait état de mariages forcés avec des combattants, de ventes de femmes et de filles captives en Irak et en Syrie, de recours au viol et à l’esclavage sexuel, autant de pratiques pouvant constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Allo France 24, vous êtes toujours pas là ?

Les journalistes ne rapporteront jamais une atrocité lorsqu’elle désigne un arabe, ou alors en la justifiant, ou en la diluant au point qu’elle en devient anecdotique. Les assassinats de bébés juifs par les terroristes palestiniens sont, par exemple, systématiquement passés sous silence. L’inverse en revanche …

Les rédactions sont formées en école de journalisme pour se comporter ainsi. Ils n’ont pas besoin de preuves pour accuser, et encore moins quand il s’agit d’Israël.

La propagande qu’ils débitent, cet ensemble d’actions psychologiques exercées sur les pensées et les actes d’une population, servent à l’influencer, à l’endoctriner et l’embrigader. Le bûcher médiatique, les enragés antisémites n’attendent que ça. Les journalistes le leur apporte.

Depuis des années, les terroristes et les journalistes francais travaillent main dans la main. Ils collaborent, je dis même que beaucoup de ces journalistes sont eux-mêmes moralement des terroristes en prenant partie pour la cause palestinienne.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

Source : maannews.com

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