Pour Gilles-William Goldnadel, l’attaque terroriste du Thalys est une preuve supplémentaire du déni de réalité dont font preuve les autorités en matière de sécurité et d’immigration.
En 1985, le regretté Roger Hanin réalisait un assez mauvais film intitulé Train d’enfer dans lequel trois légionnaires français, très caricaturaux, rouaient de coups un jeune musulman avant de le défenestrer.
La réalité mauvaise est, qu’aujourd’hui, ce sont des Occidentaux que les islamiques radicaux vont massacrer dans les trains, dans les gares, sur les plages, dans les salles de rédaction ou dans les supermarchés. Il n’est pas sûr pour autant que le cinéma français s’empare de sitôt de cette situation tellement décevante pour un monde artistique rebelle à la réalité mais docile envers l’esthétisme académique.
L’attentat terroriste contre le Thalys nous offre au rebours et caricaturalement des protagonistes conformes à une réalité désormais permanente que l’académie esthétique refuse toujours de regarder en face:
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- un terroriste islamique radical d’origine nord-africaine déjà platoniquement fiché pour ses convictions djihadistes. Énième portrait-robot du nouveau raciste qui correspond au cauchemar récurrent de la gauche xénophile.
- Deux marines américains déterminés et efficaces. Exactement le genre de caricatures de Rambo que certains spectacles de marionnettes audiovisuelles convenus font rosser publiquement pour cause de combat déterminé et efficace contre l’islamisme.
- Des membres du personnel du service public du transport ferroviaire dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas versé dans un héroïsme exceptionnel. Nouvelle gêne pour les thuriféraires du service public à la française.
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À ce dernier sujet, deux remarques: la première est que l’auteur de cet article aura le courage seulement intellectuel d’avouer qu’il ignore bien de quel comportement il aurait pu faire montre dans le feu paniquant de l’action criminelle. La seconde est que le personnel du service public concerné n’est pas préparé psychologiquement, c’est le moins que l’on puisse dire, à se comporter héroïquement, ni même civiquement.
C’est ainsi par exemple que le syndicat majoritaire chez les postiers avait refusé de participer à l’examen des colis suspects pendant les attentats islamistes de 1995, sous prétexte que «ce n’était pas dans les attributions habituelles du personnel».
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Comment, d’autre part, attendre un comportement exemplaire, dès l’instant où la direction de la SNCF a toujours pris, par crainte révérencieuse, le parti de son personnel syndiqué au détriment de ses clients usagers. L’attitude, aujourd’hui, de Guillaume Pépy et de ses proches collaborateurs semble ne pas déroger à l’attitude de ses prédécesseurs. C’est ainsi que j’avais dénoncé en son temps, mais bien seul, le comportement de ce patron de la SNCF qui présidait l’institution au moment du terrible accident de la Gare de Lyon qui avait fait, en 1988, 56 morts et 57 blessés curieusement occultés par les médias. Le responsable principal indiscutable de la catastrophe était le conducteur du train qui n’avait même pas été licencié. A l’issue de sa condamnation par le tribunal correctionnel (avant confirmation par la Cour d’appel de Paris en 1993), les syndicats du personnel s’étaient mis en grève. Réaction publique du président SNCF: «je comprends bien l’émotion des syndicats». L’émotion des familles des 113 victimes pouvait , elle, être portée sur le compte des profits et pertes.…
Mais l’attitude de ce membre de l’élite technocratique, soyons juste, ne détonnait pas par rapport à une classe médiatique, comme toujours obséquieuse envers les syndicats ombrageux. On comparera avec l’esprit critique acéré de la presse, quand des responsables politiques ou industriels sont mis en cause pour non-respect des normes de sécurité, pour parfois beaucoup moins que cela.
Si l’on veut bien regarder la vérité en face, c’est l’Europe , et notamment celle du Sud, France comprise en raison de son tropisme idéologique, qui s’en va se cogner contre le mur de la cruelle réalité. Et à un train d’enfer.
On ratiocine sur l’inutilité de la fameuse fiche S. Mais aujourd’hui encore, il n’existe toujours pas en Europe (au rebours de l’Amérique du Nord, de l’Australie et la Grande-Bretagne)- pour cause de résistance d’un Parlement européen esthétique – un fichier de données sur les usagers des transports aériens.
Surtout, on ne veut toujours pas vouloir voir que le vivier dans lequel les donneurs d’ordre du terrorisme islamique radical peuvent puiser continue de grossir tellement que la capacité de surveiller et d’agir des services compétents s’en trouve annihilée, a fortiori dans les sociétés démocratiques ouvertes.
À ce sujet, refuser de considérer l’arrivée des migrants d’Orient autrement que comme une invasion en dépit de leur nombre, de son rythme effrayant et de l’illégalité manifeste de la violation des frontières européennes participe de cette idéologie mortifère du refus de la réalité.
Continuer de refuser de voir qu’à côté de migrants qui ont droit à l’asile, d’autres non éligibles devraient être expulsés sans délai ni état d’âme esthétique désormais hors saison participe du même aveuglement.
Refuser de voir encore que parmi ceux-ci, il existe de nombreux islamistes parfois envoyés par Daech -dont certains rejetaient des migrants chrétiens à la mer- qui vont grossir encore un vivier terroriste, précipite davantage l’Europe vers le mur. Et à un train d’enfer.
C’est dans ce contexte idéologique délétère, que la gauche extrême – dont on ne dira jamais assez la responsabilité morale qu’elle porte dans la situation – fait montre de son insoutenable légèreté pour traiter de l’affaire grecque.
Hier encore, elle ne jurait que par M.Tsipras, nouveau titan ailé au Panthéon socialiste. Mais celui-ci confondu par ses mensonges répétés et à géométrie variable, de promesses électorales fallacieuses à référendum non respecté, voici que le nouvel héros mythique se nomme Varoufakis. Les Montebourg et Mélenchon qui hier encore étreignaient Alexis, baisent aujourd’hui la main du demi-dieu Yanis. Au fond, cette gauche-là n’est à l’aise que dans l’esbroufe tout terrain et la jactance hors sol. Elle n’aura jamais le courage de soutenir longtemps les régimes politiques qu’elle aura suscités.
Pas question de se reconnaître ni dans l’URSS, ni dans Cuba, ni dans la Chine, ni dans la Corée, ni dans le Cambodge. On soutenait le Venezuela… mais on ne dit plus rien. On ne soutient donc plus Tsipras. Place à une autre chimère.
Si encore cette incapacité permanente de mesurer l’écart entre l’idéal et la réalité incitait à la politique modeste, après tout on a bien le droit de vouloir continuer de vendre l’utopie quand bien même on s’est toujours trompé.
Mais ces démagogues amnésiques se font obligation d’être toujours arrogants autant qu’intolérants. Il est vrai que la démagogie est née en terre hellénique. Ils ont pour eux la réalité linguistique.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Sous régime socialiste une administration d’état ne peut pas faire d’erreurs. Notre beau pays s’approche dangereusement du mur, de l’asphyxie, ils en porteront une lourde responsabilité (plus que d’autres honnis à longueur de désinfos) ceci à force de mensonges et de cinéma permanents. A force de courbettes, de faiblesses et de sales connivences ils auront le déshonneur.
Lorsque je finis de lire l’un de vos textes, Monsieur Goldnadel, j’ai toujours cette pensée : “Oui, c’est à se claquer la tête contre le mur” et cela m’incite toujours à la réflexion.
Car c’est l’intelligence humaine qui est bafouée en permanence et ça fait vraiment mal.
Comme l’a dit un jour Hérodote : “Le plus tragique pour l’être humain est d’avoir la Connaissance sans le Pouvoir”.
Winston Churchill avait repris cette phrase à l’attention de son adversaire nationaliste irlandais, Michael Collins. Il a existé des hommes capables d’avoir de l’admiration pour leurs adversaires.
Aujourd’hui, existe-t’il encore des sentiments nobles quelque part ? Nous sommes devant un vide comme vous l’avez expliqué dans un autre article, nous n’existons plus que par rapport au monde matériel, à la réussite, à l’apparence et la vie intérieure devient bien creuse.
Pourtant, la réussite sociale est un droit légitime que nous avons et est toujours une récompense de notre courage.
ratiociner
[rasjsine] v. intr. Litt. Raisonner longuement et complaisamment sur des questions vaines.
ratiociner v.
Litt. (On ne va pas ratiociner éternellement sur ce sujet) ARGUMENTER, COUPER LES CHEVEUX EN QUATRE (fam.), DISCUTER, ÉPILOGUER, ERGOTER (litt.), PHILOSOPHER, PINAILLER (fam.), RAISONNER.
:-))
L’arrivée des migrants est une invasion réelle . Ils fuient des pays attardés pour cause de boulet islamiste coranique aux pieds !
S’ ils ne nous envahissent pas , ils crèveront pour cause de boulet islamiste coranique aux pieds . Cette invasion va leur ouvrir quelques droits ici , et leur permettra d’envoyer un peu d’argent là-bas , là-bas où le boulet islamiste coranique plombe toute initiative de progrès social . Le boulet islamiste coranique ne peut faire progresser que la promesse d’une vie heureuse après la mort , bonjour la vie !
Le problème c’est que le boulet coranique mahomètan alourdit également « ici et maintenant » nos capacités sociétales d’évolution , et que nous entrons en régression , une première dans l’histoire de l’humanité !
Les coupables ne sont pas les cinglés coraniques mahométans , un robot programmé ne peut être inculpé , non , les coupables sont ceux qui savent et qui laissent faire , qui laissent faire par pûtasserie politicienne , qui bottent en touche en prétextant que le Coran est illisible , mais qui bavent de plaisir en pensant aux inaugurations de mosquées , tel celle de Bordeaux , n’est-ce pas monsieur Juppé , mais monsieur Juppé quand on botte en touche , on rend la balle á l’adversaire , mais chez ces gens là monsieur on ne pense pas monsieur , on compte ….les bulletins de vote !
Et les migrants arrivent cartes sur table , c’est à dire voiles sur la tête des femmes , on fuit la merde certes , mais on vous la ramène ….
NUMEROSIX
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre!
J’aime bien votre pseudo
Accepter des réfugiés chrétiens est tout à l’honneur des pays d’accueil; mais accepter des mahométans, imbus de leur (soi-disant) bon droit , est un déshonneur absolu et une soumission au mahométanisme; intolérable!
La guerre civile approche, grandit et s’épanouit en Europe de par la lâcheté ou pire, la complicité des politiciens juchés sur la nomenklatura technocrate européenne (ce truc immonde que certains osent critiquer en parlant de déficit démocratique…).
L’Europe politique au pouvoir est l’ennemi, bien plus que ces tarés d’islamistes qui nous envahissent, parce que cette Europe sacrifie ses natifs, A quand l’expulsion de ces adeptes à momo qui n’apportent que leur veulerie et leur satanée soumission à cette secte abominable, destructrice de civilisations.
Les politiciens, par leur comportement, favorisent la guerre civile au sein de l’Europe.
Mais d’où viendra la solution, si ce n’est du peuple , représenté par une minorité agissante ?
Encore une fois, l’ISLAM est le problème, mais ne sous-estimons pas la responsabilité des élites politiques qui la propagent sciemment par corruption et/où idéal dévoyé.