Publié par Jean-Patrick Grumberg le 5 septembre 2015
Naissance d'une imposture médiatique
Naissance d’une imposture médiatique

Il y a 900 000 policiers aux Etats Unis…

Le mouvement “Black lives matter” (les vies noires comptent) est né des mensonges et de la propagande de deux militants transexuels noirs et d’une activiste radicale.

Né dans l’imposture, le mouvement est destiné à exciter le racialisme, à déchaîner les sentiments d’injustices et les désirs de revanche de la communauté noire, et à diviser les communautés selon les races au lieu de les rapprocher. Il a été vivement encouragé et salué par deux hommes politiques de couleur noire : Eric Holder, l’ex procureur général des États-Unis, l’équivalent de ministre de la Justice, et Barack Obama.

George Zimmerman
George Zimmerman

En juin 2013 George Zimmerman (un hispanique que les médias de gauche ont tenté de faire passer pour un blanc) a été jugé en état de légitime défense et acquitté de toutes les charges retenues contre lui après qu’il ait tué Trayvon Martin, un voyou noir mesurant 1.80 m que les médias de gauche ont tenté de faire passer pour un doux garçon de 17 ans, en ne publiant que des photos de lui adolescent.

Photo de lui au moment des faits
Photo de lui au moment des faits

Dans son smartphone se trouvaient des SMS qui prouvent qu’il était un dealer de drogue, se définissait comme gangsta, et un échange indique qu’il vendait également des armes volées. Rien de tout cela n’a été mis en avant dans les médias.

Il y a 900 000 policiers aux Etats Unis. Et 45 millions de noirs américains…

123 noirs américains ont été tués par la police en 2012 (1), et 48 policiers ont été tués par des noirs.

Cela se traduit par 0.0002733% de risques pour un noir d’être tué par la police, et 0.0053333% de risques pour un policier d’être tué par un noir.

Aux Etats Unis, un policier court donc 19 fois plus le risque d’être tué par un noir que l’inverse.

Autre fait : 62% (2) des crimes et agressions violentes commis contre des noirs le sont par d’autres noirs. 10% par des blancs. Cela, les médias de gauche se gardent bien de le mettre en avant – lorsqu’ils ne le dissimulent pas carrément.

Si Black Lives Matter n’était pas une organisation extrémiste et raciste, si la vie des noirs comptait vraiment, c’est contre les 600 000 noirs victimes d’autres noirs chaque année qu’ils dirigeraient leurs protestations, non contre les 95 000 victimes de blancs, dont la quasi totalité sont liés aux gangs et aux règlements de compte, et non à des motivations racistes.

Il y a 900 000 policiers aux Etats Unis. Ils font des dizaines de millions de contrôles et arrestations chaque année. Sur ces dizaines de millions, 1 à 2% des personnes résistent à leur interpellation, et obligent les policiers à faire usage de la force. Sur ces 1 à 2%, un nombre extrêmement faible qui ont refusé d’obtempérer sont tués par la police. Et sur ces personnes tuées par la police, une nombre encore plus faible le sont suite à une erreur, une bavure policière, ou de la main d’un policier raciste. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de policiers racistes.

Au mépris de cela, Black Lives Matter a fabriqué le narratif qu’il existerait une “chasse aux noirs” au sein de la police. Et les médias de gauche n’ont été que trop heureux de relayer cette dangereuse propagande et d’offrir une caisse de résonnance au mouvement.

Un caisse de résonnance qui a parfaitement fonctionné

Le slogan “Pigs in a blanket, fry’em like bacon” des activistes, (“les porcs (la police) dans un cercueil, faites les frire comme du bacon”), a été diffusé en boucle par des chaînes comme MSNBC.

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A Houston, 10 000 policiers ont assisté aux funérailles de Darren Goforth
A Houston, 10 000 policiers ont assisté aux funérailles de Darren Goforth

Et le 29 août, Darren Goforth, un policier qui faisait le plein d’essence et dont la seule faute était de porter un uniforme de la police, a été abattu d’une balle dans la tête et achevé au sol de plusieurs balles dans le corps pour ce crime. Le coupable est un noir. Le matin même, il avait écrit “Pigs in a blanket, fry’em like bacon” sur son mur Facebook. MSNBC n’a jamais précisé cette information. Les médias de gauche ont évoqué les violences policières pour justifier le crime.

Les médias de gauche, surtout, se garderont bien de dévoiler que le problème noir, aux Etats Unis, origine nulle part ailleurs que dans la communauté noire elle-même, et que si les “injustices” et les inégalités existent, c’est dans un miroir qu’elles trouvent leur source.

Un racisme en baisse constante

Les journalistes préfèreront toujours évoquer le racisme des blancs envers les noirs, dont personne ne songerait à nier l’existence, mais que Black Lives Matter, comme tous les activistes qui vivent de lui, n’ont surtout pas intérêt à voir disparaitre.

La réalité, très loin de la propagande des médias, est que le racisme n’a jamais été aussi faible. Selon une étude de 2013 du Pew research center, 87% des Américains approuvent le mariage entre un blanc et un noir. Ils étaient 48% en 1995.

Cela non plus, les gauchistes n’ont pas intérêt à le faire savoir, cela nuirait au dogme de l’homme blanc oppresseur, toujours vigoureux.

Une communauté noire défavorisée, victime des inégalités

Selon National Kid count, 67% des enfants noirs naissent et vivent dans une famille sans père. Par comparaison, ils sont 16% dans la minorité asiatique et 25% chez les blancs.

7 enfants noirs sur 10 ne connaissent pas la stabilité constructrice d’une famille, n’ont pas la référence de l’autorité paternelle, et bien entendu vivent dans la pauvreté des maigres ressources que peut rapporter à la maison une mère célibataire.

D’après les études de Black Family initiative, ces enfants nés dans une famille sans père ont trois fois plus de chance d’échouer à l’école et de quitter le système scolaire sans formation ni connaissance que les enfants d’une famille avec deux parents, faisant d’eux des inadaptés au monde du travail. Et parce que leur mère est la seule source de revenus pour la famille, elle a naturellement moins de temps pour élever ses enfants, pour les aider avec leurs devoirs, pour les éduquer, et pour assurer un suivi régulier de discipline.

Il en résulte d’importantes inégalités sociales, et une communauté très défavorisée. Mais à qui la faute sinon elle-même ?

40 à 60 enfants noirs sur 1000 naissent d’une mère âgée de 15 à 19 ans (3). Selon l’étude de l’association The National Campaign to Prevent Teen and Unplanned Pregnancy de 2005, les enfants nés d’une mère adolescente ont de plus mauvais résultats en math et en lecture que la moyenne, ils maitrisent moins bien le langage et la communication, ils ont des déficiences dans leurs rapports sociaux, et sont en déficit de bien-être physique et émotionnel par rapport aux enfants nés de mères agées de 20 ans ou plus.

Résultat, les enfants nés de mères adolescentes sont victimes d’inégalités. Provoquées par qui d’autre que la communauté afro-américaine elle-même ?

De tout ceci découle une criminalité sur-représentée dans la communauté afro-américaine : 22.4% des 6.5 millions de crimes et agressions violentes sont commis par des noirs, alors qu’ils ne représentent que 13% de la population totale.

Dreuz, pour oser publier ces réalités qui dérangent, est accusé d’être d’extrême droite

Les médias de gauche ne vous diront pas toutes ces choses. Non seulement elles ne sont pas politiquement correctes, mais elles détruisent un paradigme bien rôdé. Dire ces choses supposerait que les noirs des Etats Unis se prennent en charge, ce que l’idéologie de gauche ne veut surtout pas : elle encourage à la dépendance par la prise en charge par l’Etat et la fabrication de minorités opprimées pour fragmenter la société.

Alors ils diront que Black Lives Matter, que les Afro-américains subissent une injustice et une discrimination sociale structurelles, que l’Amérique est raciste, qu’elle doit être réformée pour venir en aide aux communautés défavorisées.

De publier ces informations qui dérangent fait de nous, aux yeux du scribouillard Samuel Laurent du Monde, qui va finir par passer sinon pour un drôle d’oiseau pour un cerveau lent, un site de la “réacosphère”.

L’an dernier, avant que nous lui fassions remarquer qu’on peut difficilement être d’extrême droite quand on dénonce le Front national, il nous classait dans “fachosphère”.

Comme il ne nous pardonnera jamais de publier des réalités qui explosent la stupidité dogmatique des idées recyclées de la gauche, attendons-nous l’an prochain à ce qu’il ne résiste pas à nous coller une nouvelle étiquette. A court d’étiquettes, peut-être reviendra-t-il à fachosphère ,-)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) Selon les chiffres rapportés par Tim Dees, ex-policier et professeur de justice criminelle (qui précise qu’ils sont difficile à réunir car chaque Etat les comptabilise différement).

(2) Selon les statistiques du Departement de la justice.

(3) Childtrends.org

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