Le coming out du prêtre polonais devant les caméras n’a pas été programmé par hasard : la veille de l’ouverture du synode sur la famille !

C’est donc un acte militant ayant visiblement pour but de faire pression sur les opinions publiques en plaçant la question de l’homosexualité au centre des débats sur la famille. Or la famille, c’est un homme, une femme et des enfants !

Le choix de vie qu’a été amené à faire ce prêtre lui appartient et n’a pas à être démonisé, mais il ne faudrait pas non plus subir son intervention de manière angélique, car cela ressemble fort à une tactique de lobby qui choisit son moment pour faire effraction dans un événement et ainsi influencer les esprits en faveur d’une idéologie.

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A la base de cette affaire, le vrai problème est une question de fidélité et de loyauté.

Un prêtre s’engage à la chasteté, à une période de sa vie où il est tout de même conscient de ce à quoi il renonce afin de se rendre plus disponible aux autres. Avant le problème de l’orientation sexuelle homo ou hétéro dans une telle rupture d’engagement, il y a la reprise d’une disponibilité qui avait été offerte pour un ministère d’Eglise dans la durée, sur des bases essentiellement spirituelles.

Sans doute n’avait-il pas suffisamment approfondi sa vocation et son profil personnel avant de faire le pas.

Une erreur dans un projet de vie est toujours possible, et la bienveillance s’impose, mais dans le cas présent, l’instrumentalisation médiatique de ce happening inattendu ne semble pas digne de la qualité revendiquée de théologien, à l’ouverture d’un synode sur la famille qui mérite mieux.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.