Publié par Rosaly le 10 novembre 2015

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« C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité et ne servent qu’à la relever davantage. » Blaise Pascal.

Si la doctrine islamique est intrinsèquement violente, pourquoi les musulmans, soit 1.5 milliard d’individus, ne sont-ils pas tous violents ?

Cette interrogation, en apparence anodine, est une apologie de l’islam des plus sournoises : après chaque attentat terroriste islamique, tous les islamophiles de la planète se délectent à la marteler, afin de dédouaner l’islam de sa nature intrinsèquement violente, intolérante belliqueuse, suprématiste et misogyne.

Le raisonnement est simple : comme tous les musulmans ne sont pas violents, intolérants, partisans du terrorisme – ce qui est un fait avéré – l’islam lui-même doit être innocent de toutes les atrocités dont on l’accuse. D’où ce slogan sans cesse répété par nos dirigeants, après chaque atrocité, commise par des musulmans: “l’islam, ce n’est pas ça.”

Et ils glorifient un islam digne d’une pure fiction cinématographique :

David Cameron à propos de l’Etat Islamique :

« Ceci n’est pas l’islam, c’est une idéologie pervertie »

«Les attaques jihadistes actuelles ne sont pas faites au nom de l’Islam. L’Islam est une religion de paix.”

 « Ils tuent et abattent. des milliers de personnes (…) ils prétendent le faire au nom de l’islam, c’est un non-sens, l’islam est une religion de paix »

John Kerry : « la vraie face de l’islam, c’est une religion pacifique basée sur la dignité de tous les êtres humains. »

F. Hollande : « L’islam est compatible avec la démocratie » !!!

Le Pape François : « L’islam est une religion de paix, qui est compatible avec le respect des droits de l’homme et la coexistence pacifique »

John Brennan, directeur de la CIA :

« Comme le Président Obama, au cours de son enfance à Jakarta, j’ai pu voir l’islam, non de la façon dont il est souvent présenté à tort, mais dans sa réalité : une foi de paix, de tolérance et de grande diversité, pratiquée quotidiennement par plus d’un milliard de musulmans dans le monde ».

« Notre ennemi n’est pas le terrorisme, car le terrorisme n’est qu’une tactique. De même, nous ne décrivons pas nos ennemis comme des jihadistes ou des islamistes, car le jihad est une lutte sacrée, un moyen légitime de se purifier ou de purifier la communauté. »

Analysons brièvement cette logique

D’abord, il y a de nombreuses personnes qui s’identifient comme musulmans mais qui n’adhèrent pas ou ne soutiennent pas les doctrines islamiques les plus suprématistes et les plus intolérantes.

La question principale est de savoir quel islam ces musulmans représentent-ils ? Suivent-ils, par hasard, une version « modérée » de l’islam, plus authentique que la version terroriste ? C’est ce que les médias, les politiques et les intellectuels aimeraient nous faire accroire.

Pour répondre à cette question de la meilleure façon possible, raisonnons par analogie.

Le nazisme allemand est une idéologie largement condamnée, à cause de sa théorie suprématiste de la race aryenne. Mais, dans les faits, de nombreux Allemands qui étaient membres ou partisans du nazisme étaient de « braves » gens. Ils n’adhéraient pas tous à la campagne de persécution des Juifs et des non Aryens et certains aidèrent même « les indésirables » à échapper aux nazis, au péril de leur vie.

Prenons l’exemple d’Oskar Schindler. Un pur allemand et membre officiel du parti nazi, qui sauva près de 1.200 juifs de la mort.

Comment réconcilions-nous ses bonnes actions avec sa mauvaise croyance ?

Schindler pratiquait-il une forme de nazisme modéré ? Ou serait-il plus raisonnable d’affirmer qu’il adhérait à certains dogmes du national-socialisme, mais quand il fut mis devant l’obligation de tuer ses frères humains au nom de la suprématie raciale, son humanité s’éleva au-dessus de son allégeance au nazisme ?

En effet, de nombreux Allemands rejoignirent ou soutinrent le parti national-socialiste, moins pour ses théories raciales, mais plus pour l’espoir que ce parti, celui de la victoire, offrait au peuple allemand.

Ceci dit, d’autres Allemands rejoignirent le parti nazi, précisément à cause des ses théories suprématistes et n’étaient que trop heureux de voir les « Untermensch » (sous-hommes ) enfermés dans les camps de la mort.

Maintenant, appliquons cette analogie à l’islam et aux musulmans.

D’abord, contrairement à de nombreux Allemands qui choisirent d’appartenir ou de soutenir le parti nazi, les musulmans, dans leur plus grande majorité, naissent tout simplement dans l’islam. Ils n’ont pas le choix. La plupart de ces musulmans connaissent le strict minimum sur l’islam – les cinq piliers – et ignorent les théories suprématistes de leur « religion ».

Si vous ajoutez à cela la loi sur l’apostasie interdisant de quitter l’islam sous peine de mort, il est clair que de nombreux musulmans ne cherchent pas à jouer les trouble-fêtes.

Ceci étant précisé, il y a aussi de nombreux musulmans qui savent exactement ce qu’enseigne l’islam – y compris l’intolérance, l’appel au meurtre des infidèles, la violence, le pillage, l’esclavage – et le suivent avec joie, précisément à cause de son suprématisme.

Dans le nazisme, comme dans l’islam, il y a une idéologie suprématiste d’une part et des gens qui se sont trouvés associés à cette idéologie pour un certain nombre de raisons, d’autre part ; entre ceux qui y sont nés et ceux qui l’on rejoint pour une « bénédiction ou une récompense temporelle », il y a des adeptes sincères et ardents.

Néanmoins, la différence la plus importante demeure la suivante : quand il s’agit du nazisme, le monde entier s’accorde à le qualifier d’idéologie suprématiste. Ceux qui suivirent cette idéologie étaient les mauvais, comme Adolf Hitler. Pour les « bons nazis », qui donnèrent refuge aux juifs persécutés et accomplirent d’autres actions altruistes, le monde admet qu’ils ne suivaient pas une forme modérée de nazisme mais que leur soutien au nazisme était au mieux nonchalant.

Selon les apologistes de l’islam, le paradigme correct pour définir l’islam et les musulmans est le suivant : l’islam, le vrai, ne contient aucune violence, aucune doctrine suprématiste. Pour ces défenseurs de l’islam, c’est un fait ! Ceux qui adhèrent aux valeurs islamiques radicales sont les mauvais, comme Oussama ben Laden. Mais il y a aussi de « bons musulmans ». Ils ne sont pas bons parce qu’ils suivent un « bon » ou un islam « modéré » non, mais parce qu’ils ne se sont pas pleinement engagés pour l’islam. Ils sont musulmans par tradition.

En d’autres termes, l’altruisme de Schindler était-il suscité par un “nazisme modéré” ou indépendamment du nazisme ? Il s’agit clairement de la seconde affirmation. De la même manière, si un musulman traite un non musulman avec dignité et égalité, agit-il de la sorte car il pratique un « islam modéré » ou simplement par décence humaine, en dépit des enseignements islamiques ?

En sachant, que la loi islamique est explicite et claire en ce qui concerne les non musulmans, à savoir qu’ils doivent être soumis et traités comme des citoyens de troisième classe, les nombreuses violations des droits de l’Homme par les membres de l’Etat islamique vis-à-vis des infidèles sont les conséquences directes de ces enseignements islamiques. Il apparaît clairement que tout musulman qui traite les infidèles avec égalité et respect agit contre l’islam.

Dès lors, pourquoi l’Occident est-il incapable d’appliquer le paradigme nazi à la question de l’islam et des musulmans ? Pourquoi refuse-t-il de reconnaître que les enseignements islamiques sont intrinsèquement suprématistes et violents, même si tous les musulmans ne les suivent pas ?

L’Occident juge l’islam comme un culte violent, suprématiste et intolérant depuis plus d’un millénaire

La question devient plus pertinente et urgente quand on réalise que l’Occident juge l’islam comme un culte intrinsèquement violent, suprématiste et intolérant depuis plus d’un millénaire.

Pour s’en persuader, il suffit de consulter les écrits de non musulmans de l’aube de l’islam à nos jours, de Théophane le Confesseur (mort en 818), Winston Churchill (décédé en 1965), ou Marco Polo (mort en 1324) dans ses fameuses Mémoires.

Voyez comme tous décrivirent l’islam :

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« Croyance violente, qui prospéra sur la conquête, la pillage et la soumission d’autres peuples. »

Marco Polo n’eût clairement aucun problème à critiquer violemment l’islam, le politiquement correct n’existant pas au Moyen Age. Tandis qu’il faisait l’éloge des Bramas pour leur « haine » de la tricherie et du vol des biens d’autrui, il écrivit à propos des musulmans de Tauris (aujourd’hui l’Irak) :

« Selon leur doctrine, tout ce qui est pillé et volé aux non musulmans est juste et le vol n’est pas un crime. Ceux, qui sont tués ou blessés par les Chrétiens sont considérés comme des martyrs. S’ils n’étaient pas restreints par les pouvoirs de ceux qui les gouvernent, ils commettraient de nombreux outrages. Ces principes sont communs à tous les Sarrasins. »

Citation attribuée au voyageur Marco Polo : “Le musulman actif est celui qui égorge le mécréant et le musulman modéré est celui qui tient le mécréant pour l’empêcher de bouger. »

Marco Polo confirma également dans ses Mémoires que les chefs musulmans se basèrent longtemps sur le récit de Mahomet décrivant un paradis alléchant où tout est fait pour flatter les sens, afin de leurrer les jeunes hommes pour les inciter à devenir des « martyrs ». Il raconta comment les Assassins, membres d’une branche de l’islam, l’Ismaili, une secte de l’islam chiite, dédièrent leurs vies à terroriser et à massacrer leurs opposants dans le seul but d’entrer au paradis d’Allah où, croyaient-ils, les attendaient toutes sortes de récompenses charnelles en compagnie de superbes nymphes. Il est également intéressant de noter que le chef des Assassins prenait à son service des hommes âgés de 12 à 20 ans.

La Secte des Assassins

D’autres allusions « islamophobes » sont éparpillées à travers le récit de Marco Polo. Par exemple, le calife de Bagdad passait ses journées à cogiter sur les moyens à utiliser afin de convertir à l’islam les non musulmans résidant sur ses terres, ou comment les mettre à mort en cas de refus. Les musulmans détestaient les Chrétiens, conformément aux écrits du coran, toujours cités aujourd’hui comme justificatifs permanents d’incitation à la haine et au meurtre des non musulmans.

De nos jours, le marchand de Venise Marco Polo serait dénoncé comme un affreux islamophobe enragé. Or ses écrits méritent un examen plus approfondi car il s’en dégage une leçon de loin plus importante, une leçon qui s’inscrit dans la continuité.

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Si de nos jours, le fait de déclarer que l’islam prône la guerre et la soumission des infidèles par le viol, l’esclavage et le pillage relève de l’islamophobie et de l’irrationnel, comment alors réagir au fait qu’il y a environ 700 ans, les mêmes allégations étaient exprimées par notre voyageur vénitien ?

Comment comprendre que des siècles avant Marco Polo et des siècles après lui, divers auteurs, dont Jean de Damas, (d.749) Théophane le chroniqueur (d.818) François d’Assise (d.1226) Joinville le Croisé (d. 1233) l’Empereur Manuel le Byzantin (d.1425) émirent tous les mêmes critiques « islamophobes » de l’islam ? (Les écrits de l’Empereur, cités par Benoît XVI, suscitèrent des manifestations violentes dans le monde musulman.)

Sans oublier le nombre incalculable d’oulémas musulmans qui affirment régulièrement que l’islam enseigne le jihad défensif et offensif, la soumission, l’esclavage des infidèles et le pillage légitime de leurs biens en se basant sur les écrits du coran et de Mahomet.

En bref, le mot « islamophobie » est une ruse – autorisée dans l’islam sous la doctrine de la taqiya – dont le but est de paralyser toute discussion concernant l’idéologie musulmane.

Le très influent OCI, (Organisation de la Coopération islamique) cloue régulièrement l’Occident au pilori en agitant le spectre de l’islamophobie, la pire forme du terrorisme selon ce ramassis d’islamistes, dont certains appliquent ouvertement la charia dans leurs pays.

Etrange paradoxe, toutefois, que l’affirmation du premier rapport de l’Observatoire de l’OCI sur l’islamophobie en 2007, selon laquelle l’islamophobie existe depuis le début de l’islam !

«L’un des problèmes majeurs qui affectent aujourd’hui les relations internationales est la question de l’islamophobie. L’islamophobie existe depuis l’apparition de l’Islam. »

En effet, cette assertion contredit toute son argumentation, car elle pose la question suivante : comment, dans ce cas, l’islamophobie – définie par le très puissant CAIR (Council on American-Islamic Relation) comme une crainte infondée de l’islam et une profonde hostilité envers cette « religion » – peut-elle être un aspect constant de l’histoire de l’islam depuis 14 siècles, si elle n’était pas pleinement justifiée depuis son origine ? Les musulmans devraient s’interroger à ce sujet, car l’islam est critiqué, décrié, honni, craint, détesté depuis son invention par Mahomet.

Le problème aujourd’hui vient de « l’establishment » politiquement correct : médias officiels, politiciens, universitaires et autres têtes pensantes qui ne s’embarrassent ni de la réalité, ni de l’histoire. Pour cette caste au pouvoir, il est un fait établi que l’islam est l’une des plus grandes religions du monde, dès lors, cette religion est intouchable et ne peut être critiquée, de même ses adeptes …

l’islam n’est pas une religion mais une idéologie politique légèrement saupoudrée de « religieux »

Si seulement ces « têtes pensantes » avaient pris la peine d’ouvrir le coran, ils auraient très vite compris que l’islam n’est pas une religion mais une idéologie politique légèrement saupoudrée de « religieux », n’ayant rien à envier ni au communisme, ni au nazisme.

Combien de pays musulmans pratiquent la démocratie, le libéralisme, le respect de la vie privée, de la liberté individuelle, des droits de la femme, la liberté d’expression, la liberté de conscience ? Aucun.

Car aucune de ces valeurs ne sont compatibles avec l’islam, et elles doivent être combattues, ainsi le veut Allah le soi disant bienfaiteur miséricordieux.

Et contrairement à ce que les apologistes béats de l’islam essayent de nous faire croire sur la nature pacifique de l’islam, ce dernier s’est toujours répandu par la guerre sainte.

Le jihad n’est nullement allégorique et le coran est loin d’être un recueil de poésie : la sanglante histoire de l’islam est là pour le confirmer.

Identifier les éléments négatifs d’une idéologie et la condamner n’est pas très difficile.

Cela a déjà été fait avec le nazisme et autres idéologies et cultes. Et nous connaissons la différence entre ceux qui suivent les idéologies suprématistes (les mauvais) et ceux qui y adhèrent par hasard, comme membres temporaires non engagés (les neutres).

En des temps plus sensés, quand le bon sens pouvait s’exprimer et se diffuser sans entrave, cette analogie aurait été jugée superflue. De nos jours, toutefois, alors que de nombreuses absurdités sont largement disséminées par les médias et tragiquement considérées comme des analyses sérieuses, le bon sens commun devrait être méthodiquement appliqué : oui, une idéologie ou une religion peut être considérée comme violente, voire diabolique et faire l’objet de vives critiques sans risquer de se faire immédiatement traiter de raciste, de xénophobe, de fasciste, et non, certains de ses adhérents ne sont pas nécessairement violents ou diaboliques et peuvent même être bons, pour les raisons énoncées ci-dessus.

C’est la façon la plus objective de comprendre la relation entre l’islam, comme un corpus d’enseignements, et les musulmans en tant qu’individus. C’est aussi la meilleure façon de répondre à la question sournoise des apologistes de l’idéologie mahométane : si l’islam est intrinsèquement violent et suprématiste, pourquoi tous les musulmans ne le sont-ils pas ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « How nazism explains « moderate » et « radical » islam ? » Raymond Ibrahim – Frontpage Mag (traduction et adaptation par Rosaly)

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