Reuters rapporte à l’instant que le Honduras a arrêté cinq Syriens plus que douteux qui se rendaient aux Etats Unis avec des passeports grecs volés.

Mise à jour le 19 novembre à 16:09 : Les autorités américaines viennent d’indiquer qu’il ne s’agit pas de djihadistes, mais de fuyards de la guerre.

Plus tôt aujourd’hui, les forces de sécurité turques ont procédé à l’arrestation de 8 membres de l’Etat islamique qui tentaient de rejoindre l’Europe déguisés en réfugiés.

Un plan de leur voyage a été découvert, que les médias turcs ont publié :

Les autorités grecques ont par ailleurs confirmé qu’un des terroristes de Paris était arrivé de Syrie en passant par l’ile de Leros en octobre, infiltré parmi des migrants.

On se souvient qu’en septembre, le 10 pour être exact, les autorités française avaient déclenché une chasse à l’homme pour retrouver un djihadiste de l’Etat islamique infiltré parmi les réfugiés de Calais. L’homme était fiché S, c’est à dire comme représentant un risque pour la sécurité de l’Etat.

Des associations de Calais avaient déclaré à La Voix du Nord que “la présence d’un jihadiste [est] tout à fait possible [car] il s’agit d’une zone non contrôlée, et donc idéale pour se cacher”.

Et puis il y a ce journaliste britannique qui en septembre dernier a tenté, avec succès, de se procurer de faux papier syriens, apporte la preuve que les services d’immigration européens sont incapables de garantir à 100% qu’aucun combattant d’ISIS ne se glisse parmi les migrants.

Et lorsqu’on songe au carnage que peuvent faire 3 ou 4 djihadistes militairement entraînés, on comprend vite les mathématiques : même 0.1% d’erreur dans le filtrage des réfugiés fait courir un risque inutile et surtout mortel aux citoyens.

Le journalist avait réussi à se procurer un passeport syrien, une carte d’identité et un permis de conduire, en Turquie.

Les documents sont des originaux. Ils avaient été volés vierges, en Syrie. Le faussaire n’a eu qu’à ajouter la photo du journaliste, et lui donner l’identité d’un homme mort à Aleppo l’an dernier.

Coût de l’opération : 2,000 dollars. Niveau de difficulté : faible. Délai : 4 jours. Source : documents authentiques volés par les forces d’opposition – y compris ISIS – lors de la prise de contrôle de villes syriennes. Identité : le passport a été établi au nom d’une personne qui est morte à Aleppo pour laquelle les autorités européennes n’ont aucun moyen de vérification.

Le faussaire qui a vendu les papiers au journaliste lui a déclaré qu’ils sont vendus à des “fanatiques de l’Etat islamique” qui voyagent jusqu’en Europe sans être détectés, parmi des dizaines de milliers d’authentiques réfugiés.

Une fois en Europe, ils forment une cellule dormante, ou vivent au grand jour sous une nouvelle identité sans révéler leur passé de décapitations et de carnages.

Le faussaire ajoute : “c’est de cette façon que les combattants d’ISIS vont en Europe parmi les gens. Ils vont attendre le bon moment pour redevenir des combattants de l’Etat islamique.”

Les révélation du journaliste coïncidaient avec cette information du Liban que 2 migrants syriens sur 100 sont des fanatiques entraînés par ISIS, qui voyagent principalement au travers de la Turquie jusqu’en Grèce – comme l’un des terroristes de Paris.

Le ministre de l’Education libanais Elias Bousaab a confirmé ces informations au premier ministre David Cameron durant leur rencontre, mi septembre dernier.

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