Au cœur des attentats de toutes sortes, l’appellation « martyr » revient sans cesse. Les terroristes la revendiquent et elle revêt une signification particulière dans les médias depuis des décennies, plus spécialement ces derniers temps.
L’utilisation ambiguë du mot « martyr » s’applique surtout à ceux et à celles qui se font exploser au milieu d’une foule pour terroriser les ennemis d’Allah. Des mères palestiniennes inculquent à leurs enfants qu’il n’y aura rien de plus beau que de devenir martyr, ils sont ainsi conditionnés dès leur plus jeune âge pour aller semer la mort et se sentir glorifiés par Allah. Ce sont les « shahid », puisque le martyre, le sacrifice volontaire dans une action pour tuer, se nomme « shahada ».
L’imam El haramain signale que le Prophète a fortement insisté pour enseigner l’amour du martyre au service du jihad. Abou Hourayra cite Mahomet :
« Le martyre au moment de mourir ne se ressent pas plus que lorsqu’on est piqué par un moustique ».
A ce détail anesthésiant, s’ajoute l’attrait jouissif pour le paradis et ses houris qui attendent les combattants pour les récompenser.
Pour étayer sa conception de la shahada – le martyre – le coran fait sans complexe allusion à la Torah et à l’évangile :
« Allah a acheté des croyants, leurs promesses et leurs biens en échange du paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent et ils se font tuer. C’est une promesse qu’Allah a prise sur lui-même dans la thora, l’évangile et le coran » (sourate al tawbah 9.111).
Surprenante, cette référence à l’évangile, alors que Jésus en personne a déclaré : «qui combat par l’épée périra par l’épée», tout en invitant ses disciples à ne donner leur vie que pacifiquement pour la cause de la vérité et de la justice.
Les premiers martyrs chrétiens (du grec « marturia », témoignage) ont été honorés en tant que disciples du Christ, imitateurs de son enseignement de vie dénué de toute violence. Jésus s’attendait à une fin tragique, il connaissait le sort des maccabîm, décrit dans le Livre des Martyrs d’Israël, deux siècles avant lui, lorsque le roi syrien Antiochus Epiphane avait massacré quasiment toute la jeunesse juive résistant à la contrainte du paganisme en terre d’Israël. Le sacrifice de ces justes persécutés leur donnait accès à la vie éternelle auprès de Dieu. Jésus a pour adversaires les sadducéens, hommes de paille des occupants païens, et qui contrôlent toute l’activité du Temple de Jérusalem. Dans les béatitudes, Jésus reprend cette thématique : ceux qui résistent à l’attraction des idoles et qui sacrifient leur vie par amour pour Dieu et pour les autres recevront la vie heureuse de l’éternité.
Aux premier et deuxième siècles, la répression romaine contre la contestation des croyants de la tradition biblique prend de l’ampleur. Des avenues entières sont éclairées le soir par des malheureux chrétiens crucifiés et transformés en torches vivantes. D’autres sont jetés en pâture aux fauves du cirque, jeunes femmes, jeunes gens et vieillards. Le vieil évêque Ignace voit arriver sa mort en face, et surmontant son angoisse dit que sa chair sera pétrie dans la mâchoire des lions comme le grain moulu pour réaliser le pain de la vie.
La raison majeure de cette persécution contre les juifs et surtout contre les chrétiens de Rome, c’est que tous refusaient de brûler de l’encens devant l’effigie de César honoré comme dieu sur terre. Pour les croyants de la Bible, il n’y a qu’un Dieu, il est invisible, il est aux cieux, et le seul humain qui puisse partager sa seigneurie céleste s’appelle Christ. Il est le seul Kyrios, le seul seigneur digne de vénération. « Les puissants de ce monde font peser leur pouvoir…Qu’il n’en soit pas ainsi parmi vous ! »
L’objection de conscience des premiers chrétiens a ainsi posé les bases du culte des martyrs. « Sanguis martyrorum, semen christianorum » : sang des martyrs, semence de chrétiens. Le développement fulgurant de la nouvelle religion est dû à cette réalité du don de soi oblatif.
Si l’on regarde le témoignage de St Maurice, en Valais, on constate que ce chef de légion thébaine a accepté librement la sanction de la mort à cause de sa foi en l’amour du Christ vainqueur du mal. Il a refusé l’ordre venu de Rome de massacrer les habitants d’Agaune, suivi en cela par ses propres légionnaires rebelles et hostiles à toute violence. Tous ont été décimés en représailles et sont morts en vrais martyrs, pour avoir refusé de brutaliser qui que ce soit. L’abbaye de St Maurice existe sur place sans interruption (malgré l’assaut des Arabes au Xème siècle) depuis 1500 ans, et l’exemple courageux de ce chrétien et de ses compagnons reste d’actualité.
Quel rapport entre les martyrs d’Israël, puis les premiers témoins du Christ, et les combattants d’Allah qui sacrifient leur vie en tuant les infidèles, en particulier ceux et celles qui – à l’époque récente – se font exploser au milieu d’une foule innocente ?
Les faux martyrs s’explosent, les vrais martyrs s’exposent. Les uns mus par haine, les autres par l’amour.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
Merci Abbé Arbez.
C’est on ne peut plus clair!
Quel idiot cette allah.
Atention, Allah des musulmans c’est Elohim des juifs et c’est le Dieu des chrétiens, c’est le même Dieu des trois religions, Dieu n’est pour rien dans le comportement des humains, ils ont le libre arbitre de faire le bien ou le mal, de se détruire ou de se constriure, ceux qui ont choisis de se détruire et de détruire les autres avec eux, cet a dire le mal absolu, seront combatus et détruits par ceux qui ont choisis de vivre et de construire, apparement c’est une de la nature, sans quoi l’humanité n’existerait plus si le mal gagner d’une façon absolue ne serai-ce qu’une seul fois.
Allah c’est juste un fantôme que mahomet à inventer dans sa tête surement à cause du soleil qui frappais a 50 degrés, de nos jours les mecs qui voit des allahs et qui entendent des voix dans leurs têtes finissent dans un asile.
“Les uns mus par la haine, les autres par l’amour”.
C’est exactement la différence entre islam et christianisme (ou judaïsme).
Les “fanatiques” chrétiens se sont laissés torturer ou jeter aux bêtes féroces alors que les fanatiques musulmans ont causé le plus de morts possible avant de s’envoyer en l’air. La “shahada” un moyen pratique d’avoir de la chair à canon à bon compte.
Depuis deux jours on nous rebat les oreilles de cette fille tuée dans l’explosion de St Denis en essayant de la déculpabiliser. “Ce n’est pas elle, nous dit-on, qui s’est fait exploser mais un autre individu qui était à côté d’elle”.
Soit mais que faisait-elle avec une telle bande de salauds ?
Les mauvaises langues diront qu’elle se faisait sauter…. parce que quand on voit son genre avant sa soit disant conversion…. il n’y a qu’une syllabe entre fille fatale et fille facile….. et dans niqab il y a…..
on ‘ en peu plus de ces fumiers de martyrs assassins islamistes ! il faut les éradiquer sans aucun état d’ âme ! c’ est de la de la vermine …………
Cette “surprenante référence à l’évangile et à la thora dans le coran , que vous évoquez, M. L’Abbé, montre que les adeptes du coran n’ont rien compris à la Bible, ni à l’Evangile, ni au Coran (à en croire les imams qui tentent d’excuser les bombes humaines issues des rangs musulmans, partout dans le monde.
Il est clair que “le don de soi oblatif, pour eux, c’est de l’hébreu.
Dépourvus d’idéal, décérébrés, frustrés , ils gardent juste assez de place dans leur cervelle pour y glisser une formule tragiquement vectrice de meurtre: allahu akbar! + une kalach.; avec une ceinture d’explosifs; et le tour est joué.
Les voilà au ridicule paradis d’Allah, qui n’est rien d’autre qu’un bordel idéalisé.
Affligeant!
Quand même, M. L’Abbé, je retiens votre “don de soi oblatif” , pour faire sensation, lors du prochain dialogue inter-religieux où je serai invitée.
je vous dirai cependant, que le concept ” Sanguis martyrorum, semen christianorum’ me gêne aux entournures.
je repense, entre autres, aux moines de Tibehirine pour lesquels j’ai toujours pensé que le Pape d’alors n’avait pas fait assez pour les sauver.
L’idée cynique qui m’avait traversé l’esprit, alors, se trouve expliquée par la formule que vous énoncez, et que je ne connaissais pas, à ce moment-là.
Un muz martyr arrive au paradis
Il reçoit ses 72 vierges comme promis
En les voyant, il s’écrit, mais ce ne sont que des boudins
Et Dieu de lui répondre, et pourquoi croyez vous qu’elles sont restées vierges.
Merci mr L’Abbé , c’est on ne peut plus clair.
J’en ai assez d’entendre la pravda nous répéter que l’islam et le Christianisme sont soeurs.