Publié par Magali Marc le 27 février 2016
Adil Charkaoui
Adil Charkaoui

Vendredi le 26 février, Denise Bombardier a osé écrire dans sa chronique au Journal de Montréal, la nouvelle suivante :

«La direction du Collège de Maisonneuve induit le public en erreur dans ses communiqués aseptisés … alors qu’un groupe de musulmans, qu’elle refuse d’identifier comme tel, fait la pluie et le beau temps dans la bibliothèque. …Ils occupent une partie du local et intimident les étudiants venus pour y travailler dans le silence. Et ils les agressent hors du cégep.»

C’est au compte goutte que la nouvelle est sortie.

On a appris en début de semaine qu’une altercation a eu lieu dimanche passé (le 21 février) dans le gymnase du collège loué par un groupe de joueurs de soccer où, en fait, se trouvait Adil Charkaoui, cet «imam» qui fait la promotion de l’islam.

Selon le quotidien La Presse, l’agent de sécurité arrivé sur les lieux a constaté que les «sportifs» avaient transformé le match en cérémonie religieuse puisqu’ils étaient en train de prier. Les pieux joueurs ont bombardé l’agent de ballons. Se sentant menacé, ce dernier a composé le 911 pour demander de l’aide.

L’on découvre ainsi que la direction a loué le gymnase sans faire d’enquête sur les locateurs qui s’avèrent être des amis et coreligionnaires de l’imam autoproclamé, auquel sont associés quelques-uns des jeunes djihadistes du cégep qui ont tenté de rejoindre l’ÉI l’an dernier.

La direction du Cégep, le syndicat et le gouvernement, au lieu de prendre leurs responsabilités et de remettre de l’ordre dans ce collège, ont préféré se cantonner dans le déni et le défaitisme.

Dans sa chronique du 27 février, Richard Martineau s’indigne de cette victoire des idiots utiles :

«PAS D’AMALGAME ! J’appelle ça ‘la prime à l’islam’. Ce sont des musulmans radicaux qui causent des problèmes ? Alors faut y aller prudemment. Faut analyser. Comprendre. Réfléchir. Discuter.

Histoire d’être sûr qu’on ne fait pas d’amalgame.

Imaginez si le gars s’appelait Marc Tremblay au lieu d’Adil Charkaoui. Le problème serait déjà réglé. … la réaction de Line Légaré, la porte-parole du Collège Maisonneuve … chaque fois qu’on lui demande s’il y avait des sympathisants à la cause djihadiste parmi les étudiants qui semaient la zizanie à la bibliothèque, elle bégaie, bafouille et patine. Incapable de répondre à la question. Comme si le sujet était tabou. Pourtant, c’est clair. Était-ce des sympathisants islamistes qui empêchaient les étudiants du Collège Maisonneuve d’étudier en toute quiétude ? C’est oui ou c’est non.»

Les Bras croisés

Le gouvernement québécois s’est contenté de rester les bras croisés. La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a même rejeté la faute de cette situation au cégep sur l’opposition formée par le Parti Québécois (PQ) et la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Selon la ministre, l’opposition serait en effet coupable de retarder l’adoption du projet de loi sur le discours haineux qu’elle a présenté l’an dernier. Elle dit avoir introduit en novembre un amendement qui aurait permis aux cégeps de mettre un terme à des contrats de location de locaux si la sécurité des élèves devait être mise en danger.

(En fait, ce projet de loi est dénoncé, notamment par Poste de Veille qui considère qu’il vise à faire taire les «islamophobes»)

Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur Paypal.Dreuz et choisissez le montant de votre don.

Pas plus courageuse, la nouvelle ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, a refusé de dire si une cellule intégriste est en train de prendre racine dans la maison d’enseignement.

« Jamais, jamais je ne vais me prononcer sur ça. » a-t-elle dit.

Elle compte visiter le cégep la semaine prochaine, tandis que le maire de Montréal, Denis Coderre, a déjà rencontré la direction.

L’opposition presse le gouvernement d’agir pour mettre M. Charkaoui hors jeu.

Le chef de la CAQ, François Legault, juge « très inquiétants » les événements qui ont eu lieu au cégep. Selon lui, c’est maintenant à la police de se mêler du dossier. « Nous, on pense que la Sûreté du Québec doit aller intervenir puis peut-être aider à fixer les balises, a-t-il dit. Quand c’est rendu qu’un gymnase est utilisé par M. Charkaoui pour venir prêcher au lieu de pratiquer un sport, c’est inquiétant. »

Denise Bombardier conclut sa chronique en disant :

«…tolérer dans nos écoles publiques des commandos islamiques qui ne croient ni à l’égalité des sexes ni à nos valeurs démocratiques est une forme de démission collective.»

À bon entendeur …

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading