Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 avril 2016

Gilbert Collard Majid Oukacha

Je ne vais pas vous jouer un air de flûte politiquement correct. Lorsque Majid Oukacha nous a envoyé, sur Twitter, un lien vers une vidéo YouTube, je me suis dit : “encore un casse-couilles pro-palestinien qui m’envoie une vidéo truquée où l’on voit des soldats israéliens ‘massacrer’ des pauvres enfants palestiniens”.

Comme je me trompais !

Majid Oukacha :

“Je me considère comme un patriote français qui se lève chaque matin en me demandant ce que je peux faire pour la France”. Le ton est assurément donné…

“La gauche essaye de diviser les gens pour mieux régner ; et pour les profils de gens comme moi, elle essaye de nous faire voir le monde de façon binaire, belliqueuse, pour nous faire penser que nous avons une sorte de vengeance tribaliste à prendre contre la France”.

“La gauche française joue la carte de l’arabe victime du racisme”, explique Oukacha, ce qui est particulièrement intéressant car aux Etats Unis, les Démocrates jouent exactement la même carte, le noir victime du racisme des blancs Républicains, pour justifier leur position sociale très défavorisée (et inciter les noirs américains et les anti-racistes à voter démocrate).

“La gauche nous fait comprendre que … nous sommes des métèques face à des blancs qui se prennent pour une race supérieure” insiste justement l’invité de Gilbert Collard, dont la capacité à poser les bonnes questions à Oukacha, les questions qui dérangent, est une vraie leçon de journalisme.

Gilles William Goldnadel a lui aussi dénoncé cette escroquerie intellectuelle dans sa Réflexions sur la question blanche : Du racisme blanc au racisme anti-blanc*.

Grand bien me prit de cliquer sur le lien et de regarder l’interview…

L’avocat et député Gilbert Collard, affilié FN, reçoit donc Majid Oukacha, un ex-musulman, pour parler de son livre (que vous ne pouvez pas ne pas acheter) : Il était une foi, l’islam… : l’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner*, et qui, explique Collard, “constitue une critique radicale du coran”.

“j’ai compris que l’islam contredit la culture occidentale”

Majid Oukacha : “j’ai étudié le coran à l’âge de 18 ans, je me suis plongé dedans, j’ai compris que l’islam est une culture qui contredit la culture occidentale.”

Majid Oukacha : “Le véritable islam est celui transmi dans le coran par le prophète Mohamed. C’est un islam esclavagiste, misogyne, ennemi de la liberté d’expression, et qui criminalise la liberté de penser. C’est l’antithèse même de nos valeurs et de nos mœurs”.

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On le dit un peu, on ne le dit certainement pas assez : l’islam ne pourra pas être combattu sans l’aide des musulmans. Ces musulmans, ex-musulmans plutôt, qui mieux que quiconque le connaissent de l’intérieur et peuvent alerter, expliquer – pourvu qu’on les laisse parler dans les grands médias, ce qui n’est pour l’instant pas le cas.

Mon ami le réalisateur d’origine algérienne et ex-communiste Jean-Pierre Lledo me disait avoir connu en Algérie la folie sanguinaire de la répression islamiste, et avoir tenté, en arrivant en France, d’encourager les journalistes à donner la parole aux musulmans réformistes et non aux islamistes – lesquels journalistes refusèrent catégoriquement, et ont ouvert grand leurs ondes et leurs colonnes aux Frères musulmans, aux salafistes, c’est à dire au diable.

Je me répète donc, et pas seulement parce que je rencontre, chez Majid Oukacha, développée avec talent, autorité et expertise que je n’ai pas, ma théorie que le bon musulman est l’intégriste qui applique le coran, le mauvais (aux yeux de l’islam) étant le brave type occidentalisé qui aime la démocratie, respecte les femmes, les juifs, les chrétiens et la liberté. Je me répète donc : vous ne pouvez pas ne pas acheter son livre.

Le salut de l’Occident contre l’islam radical, s’il doit se produire, ne viendra qu’en s’attaquant à la racine du mal et en marginalisant les pieux et vrais musulmans. Aucun musulman modéré n’a de réponse face au “musulman-tout-court” qui prône, soutient, encourage ou participe au djihad, car le coran est totalement de son coté et justifie ses actes, et le terrorisme.

Seuls des Majid Oukacha, Wafa Sultan, Boualem Sansal, Nonie Darwish, Ayaan Hirsi Ali, Malek Boutih, Brigitte Gabriel, Jeannette Bougrab etc (même si tous ne sont pas 100% blanc bleu), qui ont le courage de mettre en garde contre les dangers de l’islam-tout-simplement, peuvent aider à faire reculer le mal qui pour l’instant progresse.

A condition qu’ils ne soient pas perpetuellement muselés par les médias.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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