Publié par Rosaly le 25 avril 2016

jstreet

J Street, une organisation juive passablement antisioniste fondée par des milliardaires juifs gauchistes, semble péricliter, mais elle demeure, néanmoins, pour les membres de l’”Obama Inc.”, une tribune propice aux épanchements anti-israéliens.

Quand tout le reste échoue ... blâmez les Juifs
Quand tout le reste échoue … blâmez les juifs

C’est ce que fit « Téhéran Joe Biden », quand il s’adressa à J Street, il y a quelques jours, pour vociférer contre Israël.

Biden exprima toute sa frustration à l’encontre d’Israël, il fulmina contre les « colonies », lança tout un assortiment de fausses accusations et chanta les louanges d’un mouvement gauchiste du genre « Occupy Wall Street », financé par certains de ses alliés, représentant selon lui l’avenir d’Israël bien qu’il soit politiquement marginal et microscopique. Pire encore, Biden vomit ses diatribes anti-israéliennes au moment même où Israël venait de subir une attaque terroriste falestinienne contre un bus.

Joe Biden accusa le Premier ministre israélien de mener son pays dans la mauvaise direction, quelques heures seulement après une attaque à la bombe qui blessa au moins 21 personnes à Jérusalem.

Question de tact diplomatique et de respect de la souffrance des victimes des terroristes falestiniens, il mériterait un big zéro.

Le vice-président anti-israélien Biden déclara :

« Nous avons une obligation de pousser les Israéliens vers ce qu’ils savent être, au plus profond d’eux-mêmes, la seule solution pour garantir un avenir sûr à Israël. »

Biden manifesta ainsi à nouveau son mépris de la démocratie de l’Etat juif, utilisant un groupe anti-israélien comme tribune. Il ne manqua pas de faire l’éloge de J Street U, dont l’activisme anti-occupation, sous la conduite de sa nouvelle responsable en chef Amna Farooqi, une étudiante musulmane américaine, se rapproche de celui du BDS.

En réponse au discours de Joe Biden, Rabbi Abraham Cooper du Centre Simon Wiesenthal (SWC) et Dr. Harold Brackman, historien et consultant du SWC publièrent l’article ci-dessous, dans le Jewish journal.

o=o=o=o=o=o

Le Vice- Président Biden, s’adressant au J Street il y a quelques jours, a exprimé « l’énorme frustration », éprouvée par l’Administration Obama à l’égard d’Israël pour l’absence de progrès dans le processus de paix au Moyen-Orient.

Si vous, vous êtes terriblement frustré, monsieur le vice-Président Biden, que doivent alors ressentir les Israéliens ?

Ces derniers jours, « frustration » semble être le deuxième prénom du Moyen-Orient.

L’Administration Obama et les médias se sont-ils inquiétés de «l’écrasante frustration” de millions de déplacés Syriens, du nettoyage ethnique des Chrétiens irakiens et syriens, de la disparition des Yézidis et … pouvons nous oser ajouter : de la frustration ressentie par les citoyens d’Israël ?

De nombreux Israéliens éprouvent une terrible frustration quand leurs concitoyens se font littéralement poignarder dans le dos par de jeunes terroristes palestiniens, et ce dans l’indifférence glaciale du monde.

Ils sont choqués et en colère contre l’islamikaze qui échoua à se pulvériser pour devenir un « martyr » et avoir droit aux 72 vierges, mais réussit à faire exploser un bus, à l’heure de pointe, blessant 21 innocents.

Comment évaluer le niveau de leurs frustrations, quand les Israéliens lisent le titre méprisant de CNN, qui qualifia l’attaque terroriste contre le bus comme un simple « incendie de bus » ?

Et cela n’est pas la première manchette douteuse de CNN.com, cette chaîne de télévision supposée être la principale source mondiale d’information objective.

Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur : Paypal.Dreuz, et choisissez le montant de votre don.

Imaginez l’immense frustration ressentie par les juifs en Israël et partout dans le monde [frustration aussi partagée par tous les amis d’Israël et du peuple juif- NDT], à l’égard de l’UNESCO, quand ils apprirent que son conseil d’administration avait voté une résolution négationniste islamisant le Mont du Temple, dorénavant nommé uniquement Al-Aqsa , ainsi que le Kotel, le site le plus saint du judaïsme, devenu Al-Buraq Plaza.

Cette organisation internationale trahit sa mission première, qui est celle de préserver les sites historiques et non de pratiquer le génocide de la mémoire juive par le négationnisme, la falsification et la réécriture de l’histoire d’Israël en l’islamisant pour plaire à ses mécènes musulmans. Troquer la vérité contre le mensonge, afin de flatter le monde musulman, n’est-ce pas là une infamie des plus viles, devenue hélas une habitude banale en Occident ?

Comment mesurer l’écrasante frustration des Israéliens envers l’UE, dont plusieurs Etats membres, non seulement échouent à traquer les crimes de haine à l’encontre des communautés juives survivantes de la Shoah, mais ne font rien pour désamorcer chez les anciens et les nouveaux migrants musulmans, cette animosité anti-juive, profondément ancrée en eux.

C’est la même UE qui a imposé l’étiquetage des produits israéliens importés de Judée Samarie, pendant que ses Etats membres déversent des milliards dans les caisses sans fond de l’Autorité palestinienne, totalement corrompue.

Et en Europe, la France – où les citoyens juifs, ciblés par les terroristes islamistes, fuient par milliers vers le havre de paix qu’est Israël – prend les commandes pour lancer une résolution anti-israélienne obscène au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Résolution qui exercera une forte pression sur l’Etat juif afin qu’il revienne à ses frontières d’avant 1967, ce qui marquera un retour aux «Frontières d’Auschwitz” (un terme inventé par feu Abban Eban, le fondateur du “Mouvement israélien pour la paix »).

Ce retrait ferait de la Judée Samarie une rampe de lancement de missiles et permettrait aux tunnels de la terreur de se multiplier, transformant la population israélienne en cible, pouvant être tirée à bout portant.

Pardonnez aux Israéliens, Monsieur le vice président, s’ils ressentent à la fois une «écrasante frustration” et un profond sentiment d’appréhension de “déjà vu”, quand ils observent à nouveau cette face hideuse du “double standard” s’appliquer à la soi disant guerre globale contre le terrorisme.

Les leaders mondiaux déplorent avec émotion et indignation les victimes innocentes des atroces attaques terroristes de San Bernardino, de Paris, de Bruxelles, de Lahore, mais désserrent rarement leurs lèvres pour les attentats meurtriers de Jérusalem et de Tel Aviv.

Les Arabo-palestiniens constatent avec joie que personne à Washington, à Bruxelles ou à Paris ne leur demande de rendre des comptes pour les atrocités terroristes perpétrées à l’encontre d’innocents civils israéliens

Cet inquiétant sentiment de «déjà vu» des Israéliens remonte aux années septante, quand les gouvernements avaient conclu des accords secrets avec les terroristes pour assurer la sécurité dans leur rues et leur jeter Israël en pâture, tandis que les médias européens présentaient Israël comme le Goliath (parfois le nazi) du Moyen-Orient.

Et en 2016, les Arabo-palestiniens constatent avec joie que personne, que ce soit à Washington, à Bruxelles ou à Paris, et moins encore à Moscou ou à Beijing, ne leur demande, en aucune façon, de rendre des comptes pour les atrocités terroristes perpétrées à l’encontre d’innocents civils israéliens.

Avec le Président Obama, s’assurant que les sanctions liées au nucléaire iranien soient levées, d’autres acteurs majeurs européens se bousculent à Téhéran pour renouer les “liens” avec la «mollahcratie au service de la barbarie». Offensive de charme menée par Berlin, Vienne, Paris, Rome, Bruxelles et autres hypocrites. Au diable les Droits de l’Homme ! Vive le bal des courtisans ! ” Business is business !”

Imaginez monsieur le vice président «l’énorme frustration» ressentie par le peuple iranien qui souffre depuis si longtemps sous le joug de vos nouveaux amis : les si modérés et souriants mollahs iraniens, qui sous leur barbe rient de vous et de votre chef, et ne se privent pas de continuer à menacer le Grand Satan de toutes les foudres d’Allah.

Et pour terminer, monsieur le vice président, sachez que les Israéliens n’ont plus besoin de nouvelles conférences sur l’importance d’une solution à deux Etats : la vaste majorité espère et prie pour que cela soit un jour possible.

Mais aujourd’hui, une solution à deux Etats est devenue tragiquement impossible.

  • Pas de solution à deux Etats avec l’arsenal de 100.000 missiles et roquettes du Hezbollah sur sa frontière nord ;
  • Pas de solution à deux Etats avec la tentative de l’Iran et de ses laquais d’ouvrir un front direct en face du Plateau du Golan ;
  • Pas de solution à deux Etats avec le Hamas qui construit sans relâche ses tunnels de la terreur ;
  • Pas de solution à deux Etat avec une Autorité palestinienne qui loue les attaques terroristes contre ses voisins israéliens, et dont la corruption abyssale a détruit sa propre légitimité envers son « peuple ».

S’il vous plaît, vice président Biden, épargnez au peuple d’Israël une nouvelle conférence sur le sujet. Cela ne fera qu’accroître leur terrible frustration à l’égard de leurs amis proches et alliés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source: “Vice President Biden: ‘Overwhelmingly frustrated’ about the Mideast? How do you think Israelis feel?” by Rabbi Abraham Cooper and Dr. Harold Brackman – Jewish Journal (traduit et adapté par Rosaly)

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading