Publié par Magali Marc le 29 mai 2016

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Le 25 mai dernier, l’Assemblée Nationale à Québec a adopté une résolution selon laquelle toute la partie 1 du projet de loi 59 qui portait sur le «discours haineux» est retirée.

Après plus de soixante heures de débat en commission parlementaire, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a retiré la partie du projet de loi 59 qui visait à contrer les discours incitant à la violence envers les groupes sexuels, ethniques ou religieux.

C’est une victoire pour les députés de l’opposition, particulièrement Agnès Maltais du Parti Québécois (PQ) et Nathalie Roy de la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Mais c’est surtout la victoire de Fatima Houda-Pépin, une Québécoise arabo-musulmane d’origine marocaine, née à Meknès et diplômée en Science politique, de l’Université Mohamed V, qui avait quitté avec fracas le caucus libéral en janvier 2014 (à la veille d’une campagne électorale), en raison de ses différends profonds avec son chef Philippe Couillard sur la question de la Charte de la Laïcité proposée par le gouvernement péquiste, et sur la façon de traiter avec l’islam radical.

Depuis, l’ex-députée du Parti libéral du Québec (PLQ) pour la circonscription de La Pinière a inlassablement dénoncé la mollesse de son parti sur cette question.

La ministre Vallée a fini par baisser les bras devant l’opposition et la plupart des médias qui étaient vent debout devant ce projet de loi.

Nathalie Roy, députée de la CAQ a mis les points sur les «i» :

« Cette loi aurait dû cibler ceux qui causent les problèmes, ceux qui influencent les jeunes à un point tel que certains passent aux actes, et qu’ils quittent même le Québec et le Canada pour aller combattre en Syrie. (…) Le vrai problème qui a amené le gouvernement à légiférer était un problème directement créé par l’islam radical. Oui (…) j’ai dit le gros, gros mot, islam radical (…) ça prend du courage pour dire que le vrai problème, c’est l’islamisme radical. (…) le gouvernement n’a pas ce courage-là (…) Nous croyons qu’il est là, le problème, et qu’il faut absolument s’y attarder, poser de sérieuses questions et voir dans quelle mesure nous devrions contrer l’islamisme radical sur les terres du Québec» (citée par Poste de Veille)

  • En septembre 2015, Fatima Houda-Pépin, ex-députée libérale, avait déclaré en commission parlementaire à propos du projet de loi 59 :

« (…) avec son projet de loi n° 59, le gouvernement libéral protège les islamistes radicaux au lieu de protéger la société contre eux.»

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  • L’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, se disait estomaquée, devant le contenu du projet de loi visant à interdire le discours haineux et l’appel à la violence.
  • « Les leaders islamistes radicaux veulent implanter la charia, la loi islamique, au Canada, et pour y arriver cherchent des protections juridiques supplémentaires comme celle qui leur serait accordée dans l’article 1 du projet de loi 59 », avait-elle déclaré.
  • En septembre 2015, l’ex-députée de La Pinière avait fait publier une lettre dénonçant le fait que le Québec était devenu «le paradis» de l’islamisme radical, grâce aux garanties fournies par les chartes des droits.

La présence croissante au Québec de l’islamisme radical « est la conséquence tangible d’un endoctrinement idéologique systématique, fait dans l’indifférence générale depuis plus de 30 ans, quand l’Arabie saoudite a commencé l’envoi de ses imams de service », écrivait-elle en 2015.

La première partie de la loi 59 aurait donné des pouvoirs d’enquête à la Commission des droits de la personne pour identifier et sanctionner toute personne tenant un «discours haineux» envers un groupe particulier susceptible d’être stigmatisé, y inclus les organismes religieux.

C’est ce qui a fait dire à plusieurs intervenants entendus en commission parlementaire que le projet de loi allait limiter la liberté d’expression, en rendant suspecte toute critique des religions.

Mme Houda-Pépin avait martelé que « c’est ce discours-là (des islamistes radicaux) qu’il faudrait empêcher, parce qu’il est dangereux. Il faut le contrôler et non pas leur donner plus de moyens pour s’exprimer ».

Les Islamistes et leurs idiots utiles au Québec ont perdu une bataille. Personne ne sera dénoncé ou poursuivi pour avoir insulté l’Islam.

Mais la guerre est loin d’être finie, car encore faut-il se donner les moyens de lutter contre la radicalisation islamique, particulièrement chez les jeunes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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