Publié par Guy Millière le 30 mai 2016

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Barack Obama n’a plus que quelques mois à passer à la Maison Blanche. Il est un Président finissant, sans pouvoir encore de décision dans nombre de domaines. Cela ne signifie pas qu’il va freiner ses activités. Il entend assurer son héritage et laisser sa trace dans l’histoire.

Il est clair qu’il aimerait être l’homme qui fermera la base de Guantanamo, qui restituera celle-ci au gouvernement communiste cubain, et qui relâchera les derniers terroristes islamiques qui y sont encore détenus. La reprise des relations diplomatiques entre les Etats Unis et Cuba, sans la moindre exigence américaine en matière de respect des droits de l’homme, toujours aussi violés par un régime qui a transformé l’ile en goulag tropical, était un pas censé en appeler d’autres. La fermeture de Guantanamo était au programme d’Obama dès 2008.

Il est clair aussi qu’il aimerait renforcer les liens qu’il a noués avec l’Iran des mollahs. Les révélations de Ben Rhodes, « auteur de discours de politique étrangère », qui a reconnu avec cynisme et arrogance avoir manipulé la presse de gauche américaine aux fins de lui faire écrire que l’accord avec l’Iran empêcherait l’accès de ce pays au nucléaire militaire, alors que l’administration Obama savait parfaitement que c’était faux, ont peut être freiné toute avancée dans cette direction, mais ce n’est pas certain. La presse de gauche américaine a à peine relevé les propos de Ben Rhodes et a préféré cacher qu’elle avait été roulée dans la farine. La presse du reste du monde n’a, en général, et pour les mêmes raisons, pas relevé les propos susdits.

Il est évident qu’il veut parachever son parcours d’humiliations infligées au pays qu’il préside, et que néanmoins il déteste et n’a cessé de vouloir transformer radicalement. Il a commencé sa présidence en allant s’excuser de ce qu’ont été les Etats Unis avant lui, et s’est rendu pour cela dans une dizaine de pays de la planète. Il semble ne pas vouloir achever sa présidence sans être allé s’excuser dans des pays où il ne l’a pas encore fait.

C’est à cette fin qu’il s’est rendu en un lieu du Japon où aucun Président ne s’était rendu avant lui, Hiroshima, et s’il n’y a pas prononcé des mots d’excuses à proprement parler, il y a prononcé des mots de repentance qui ressemblaient fort à des mots d’excuse, et, en maquillant les faits, a falsifié ceux-ci.

Cette falsification a constitué une insulte à tous les soldats américains qui sont morts dans les batailles de l’Océan Pacifique au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, à tous les soldats qui se sont battus et ont survécu à ces batailles, et au peuple américain lui-même. Obama a laissé totalement de côté l’attaque de Pearl Harbor, les dégâts et les morts résultant de l’action des kamikazes, les massacres et sévices perpétrés par l’armée japonaise de l’époque à l’encontre des populations d’autres pays d’Asie, mais aussi à l’encontre de soldats américains et anglais.

Il a laissé de côté le fait que c’est le Japon qui a déclaré la guerre, a attaqué les Etats Unis et a été l’allié des nazis et des fascistes.

Il a occulté ce que toute personne qui connait un minimum ce qu’était le Japon de l’époque, en matière de fonctionnement politique et de culture sait :

  • que l’empereur du Japon n’aurait jamais accepté de se reconnaître vaincu par autre chose qu’une force d’une telle intensité qu’elle serait quasiment d’ordre divin.

Et il a occulté que si le recours à l’arme atomique, à Hiroshima (et Nagasaki), a tué, ce qui hélas se produit lors de toute guerre (mais les dirigeants japonais ayant déclaré la guerre, ce sont eux qui ont l’entière responsabilité des morts tués pendant la guerre), ce recours a sauvé des centaines de milliers de vies, celles de soldats américains qui n’ont pas eu à se battre pendant des mois encore voire des années, et celles de Japonais qui, si l’empereur n’avait pris une “décision très difficile à prendre”, se seraient battus jusqu’au dernier homme, à la dernière femme, au dernier enfant, car, au Japon, faire son devoir vis à vis de l’empereur et du pays, était un devoir absolu.

Obama a parlé de “cent mille morts Japonais”, de “milliers de morts Coréens”, pas des plus de cent mille morts Américains tombés pour vaincre le Japon. Il a ajouté que la guerre était née d'”éternels instincts de domination” chez ses protagonistes, comme s’il n’y avait ni agresseur ni agressé. Il a accusé les Etats-Unis d’avoir cédé à un “instinct de peur”, et a défini le bombardement d’Hiroshima comme une “erreur du passé”.

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Avoir insulté les soldats américains qui ont combattu dans le Pacifique, morts ou survivants, et avoir insulté le peuple américain, devrait valoir à Obama des sanctions et une réaction du Congrès.

On peut craindre qu’il n’y ait ni sanctions ni réactions du Congrès.

Obama aurait, depuis janvier 2009, mérité dix fois au moins une procédure d’empêchement, et rien ne s’est passé. On peut juste exprimer son dégoût et sa révolte. Obama aura été ignoble jusqu’au bout. Son héritage sera décidément très sombre, et il s’emploie à l’assombrir encore. Sa trace dans l’histoire sera celle d’une calamité délétère. Ceux qui détestent les Etats-Unis et la civilisation occidentale s’en réjouiront. Ils sont nombreux en Europe et dans le reste du monde. Ils sont nombreux aussi au sein de la gauche américaine.

Il reste plus que jamais à souhaiter qu’à partir de janvier 2017, un redressement s’enclenchera à Washington. Ce n’est pas assuré, mais c’est possible. Heureusement. Le cauchemar Obama a duré d’ores et déjà bien trop longtemps.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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