Publié par Guy Millière le 14 juillet 2016

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Je ne vis plus à Paris. Je n’ai donc plus à subir les insanités de madame Hidalgo.

N’importe qui ferait mieux que la clique qui gouverne la France aujourd’hui

Je n’ai pas à passer du côté d’une place de la République transformée en lieu piétonnier pour mieux accueillir les diatribes d’abrutis gauchistes et les hordes déchaînées de vandales prêts à casser tout ce qui se trouve sur leur passage sous le regard impuissant d’une police à qui on a demandé de ne rien faire.

Je n’ai pas à songer ce que coûte à la ville et à ses contribuables les festivités de fin de ramadan, ou à entendre les discours clamant que les traditions islamiques font désormais partie intégrante du patrimoine français.

N’ayant plus de véhicule automobile en France (le dernier qui était en ma possession a été détruit par quelques uns des vandales susdits), je n’ai plus à me demander si ma voiture est trop ancienne pour pouvoir circuler et si, ne pouvant payer un taxi pour chacun de mes déplacements, je vais devoir choisir entre le métro et les charmes du vélo un soir de pluie.

Je puis néanmoins exprimer mon dégoût.

C’est donc cela qui reste de la gauche française, la soumission pusillanime aux gauchistes et aux vandales, l’apaisement devant l’islam, et la chasse aux automobilistes qui ont le malheur de ne pas avoir les moyens de se payer un véhicule plus récent ?

Oui, c’est ce qui reste de la gauche.

Celle-ci n’ayant plus d’électeurs ouvriers, ou plus beaucoup, il lui reste quelques enseignants prêts à délirer sur le grand soir et à passer en somnambules leurs nuits debout, des marginaux imprégnés de fiel et de ressentiment, des immigrants qui n’entendent pas s’intégrer, mais intégrer la France à l’immigration, des bobos riches qui peuvent se payer une voiture récente ou rémunérer le chauffeur qui les conduira. Les autres sont priés de rejoindre les banlieues grises, et de se taire.

Je m’attends à ce que la déroute électorale de la gauche française soit profonde et totale en 2017.

Je ne me reconnais pas dans le programme du Front National, mais je comprends qu’un nombre croissant de gens votent pour lui, soient en colère, et ne regardent pas de près un programme économique qu’on croirait aisément élaboré par Jean-Luc Mélenchon.

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Je me reconnais un peu plus dans les éléments de programme venus des Républicains, même s’ils me semblent manquer de souffle. J’attends d’en savoir davantage pour me prononcer. Je sais juste que n’importe qui ferait mieux que la clique qui gouverne la France aujourd’hui.

J’aimerais un vaste élan de liberté économique, politique et culturelle, un retour vers la fierté d’appartenir à la civilisation occidentale, une action résolue venant ôter le béton coulé dans les rues et les avenues, des milliers de grilles, et tout ce qui fait des villes françaises un paradis pour écologiste tendance Kim Jong Un, et un enfer pour tous les autres.

Il m’arrive de penser qu’il est trop tard, et c’est pourquoi je suis parti en un lieu où je peux encore ouvrir les bras et parler librement, à dix mille kilomètres de la grande asphyxie, mais je ne veux pas désespérer. Je veux penser que le risque de guerre civile évoqué par Ivan Rioufol, pour qui j’ai une très vive et amicale estime, sera déjoué.

Je sais qu’un redressement sera, le cas échéant difficile, et ponctué de grèves et d’émeutes qui ressembleront fort à celles qui ont souillé ce printemps. Je sais à quel point les grands médias sont tenus et à quel degré les syndicats français sont imprégnés d’analphabétisme.

Je veux me dire que tôt ou tard, quelqu’un aura le courage, la détermination, la ténacité qu’il faudra.

Je n’ai pas de nom à proposer. Je ne puis ignorer, puisque j’ai côtoyé quelques uns des plus grands et des meilleurs esprits de ce pays, que les idées requises sont en jachère et que la confusion règne.

Je suis néanmoins, par mes racines, par ma langue maternelle, de ce pays de France. Je ne le quitterai jamais tout à fait. Je ne puis admettre ce qu’on a fait de lui. Nicolas Sarkozy m’a déçu quand il était Président, et je l’ai souvent critiqué. Celui qui lui a succédé est tellement pire que c’en est à pleurer de rage. Je ne pleure pas. Je m’efforce de ne pas sentir la rage en moi. Elle est là néanmoins. Je fais partie de ceux qui ont pu partir. Tant d’autres ne peuvent pas, et subissent ce qu’ils ne devraient pas subir.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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