Publié par Guy Millière le 1 août 2016

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Les discours tenus en France depuis l’assassinat du prêtre Jacques Hamel ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. Ils ne peuvent l’être. La France est un pays qui compte dans sa population environ dix pour cent de Musulmans.

Les résultats des élections dans de nombreuses villes dépendent du vote musulman, et les élections présidentielles dépendent aussi du vote musulman. Les discours politiques de tous les partis ; pour cette raison, traitent l’islam comme une religion plus égale que les autres, et évitent de poser trop de questions sur l’islam lui-même. Lorsqu’ils parlent de l’islam radical, ils abordent celui-ci comme une secte déviante, et non comme une partie intégrante de l’islam. Ils évoquent tous, à des degrés divers et sous des formes diverses, un « islam de France », et font comme s’ils imaginaient vraiment qu’il peut exister un islam de France distinct de l’islam pratiqué ailleurs et à même d’être séparé de tout autre islam par on ne sait quelles cloisons étanches. J’ai même lu ici ou là des appels lancés aux « Musulmans patriotes » aux fins qu’ils manifestent enfin leur révolte de masse contre le djihad violent, et je peux l’annoncer ici : ces appels resteront vains. Ceux qui lancent ces appels le savent, et font les ânes pour avoir du foin, en l’occurrence, des voix musulmanes.

La volonté de traiter l’islam comme une religion plus égale que les autres se trouve renforcée par l’omniprésence du « politiquement correct » et des tabous qu’il a disséminés. La quasi totalité des journalistes et des commentateurs en France parlent de l’islam comme des dhimmi, des gens en situation de soumission, et les discours parlant de l’islam tel qu’il est sont, en général, exclus de tout débat, fustigés comme « islamophobes » et « racistes » (faut-il répéter qu’il n’existe pas de race musulmane ?), et éloignés de tout microphone et de toute salle de rédaction.

Cette omniprésence du « politiquement correct » fait non seulement que quasiment tout ce qui se dit sur l’islam en France est faux et falsificateur, mais qu’en conséquence les gens nés musulmans qui pourraient être amenés à s’interroger sur l’islam trouvent fort peu de raisons de s’interroger.

Cette omniprésence est en outre un outil au service du maintien de l’hégémonie intellectuelle de la gauche sur le pays, et sur des institutions telles que la justice ou la police, l’armée ou l’enseignement public.

La France, pour l’heure, est prisonnière de l’islam. C’est visible à chaque instant, et dans tous les domaines.

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J’aimerais penser qu’elle peut quitter la prison dans laquelle elle est enfermée. Mais je constate que ceux qui dénoncent la prison sont très minoritaires et risquent de l’être chaque année un peu plus.

J’aimerais penser qu’un sursaut de révolte va se dessiner, mais je ne vois rien venir, et je ne vois rien qui l’annonce.

J’ai noté les réactions de plusieurs députés républicains demandant, entre autres, l’enfermement préventif des individus fichés S, elles vont dans la bonne direction. Je pense néanmoins qu’un dirigeant politique français qui prétendrait rétablir l’état de droit, la sécurité et la liberté, les valeurs de la civilisation occidentale et qui le ferait sans aucune concession serait condamné à la défaite, à l’ostracisme, et s’ils parvenait au pouvoir (pure hypothèse) serait confronté à des émeutes de grande ampleur, devrait faire appel à l’armée, sans être sûr du résultat, et aurait à quasiment tout changer dans quasiment tous les domaines, ce qui impliquerait un comportement non démocratique.

Les tenants de l’islam radical pensent que le temps joue en leur faveur, et ils ont raison. Ils pensent que les Musulmans qui ne sont pas avec eux ne s’opposeront pas ouvertement et massivement à eux, et ils ont raison. Ils pensent que la soumission généralisée avance, et ils ont raison. Ils pensent que la population française, comme nombre de populations occidentales, n’a plus de repères et guère d’idéaux à même de lui faire prendre conscience de la nécessité de se battre, et ils ont raison. Ils savent qu’ils incarnent l’islam tel qu’il est inscrit dans le Coran et tel qu’il a mené une inlassable tentative de conquête du monde depuis quatorze siècles, et ils ont raison.

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Ils imaginent que l’islam règnera un jour sur toute la terre et toute l’humanité. Ils ont tort : l’islam est stérile et destructeur. Mais quand bien même ils ont tort sur ce point, la stérilité et la destruction inhérentes à l’islam sont à même de faire encore bien des ravages. Des assassinats atroces auront lieu encore, des attentats plus effroyables que celui du Bataclan ou celui de Nice se produiront.

Un seul dirigeant européen a tenu ces derniers temps un discours censé : Viktor Orban, Premier ministre de Hongrie, Celui-ci a rappelé une règle immuable : plus le nombre de Musulmans est élevé dans une société, plus les actes de djihad se font nombreux (tous les Musulmans ne passent pas au djihad violent, mais tous ceux qui passent au djihad violent sont musulmans, ce qui est logique puisque le djihad violent est partie intégrante de l’islam, et si, stricte hypothèse, dix pour cent des Musulmans présents dans une société sont prêts à passer au djihad violent, dix pour cent de mille personnes donne un chiffre, dix pour cent d’un million de personnes donne un chiffre bien plus élevé). Il a rappelé un fait : les autres dirigeants européens ignorent cette règle immuable et ont un comportement suicidaire.

Les Etats Unis sont moins touchés que l’Europe, mais le sont aussi. L’élection présidentielle à venir verra s’opposer un homme qui ose dénoncer le terrorisme islamique et qui raisonne comme Viktor Orban sur ce point, et une femme qui serait digne d’être une dirigeante européenne. Pour l’heure, je conseille à nouveau à ceux qui veulent comprendre mon livre Après Obama, Trump ?*. Un peu plus tard, je ferai paraître un autre livre, L’ombre du djihad. Il sera, hélas, d’une actualité brûlante.

J’invite ceux qui seront à Los Angeles le 21 août à se rendre au colloque organisé par l’American Freedom Alliance. J’y participerai, en compagnie d’intellectuels courageux et éminents. Le thème sera : La civilisation occidentale et l’islam peuvent-ils coexister ?

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Je viens de découvrir qu’un nombre croissant de journaux et magazines français ont décidé de ne plus publier les photos non floutées et les noms des criminels djihadistes. Cela pourra-t-il permettre d’accuser des Chrétiens d’extrême droite plus facilement  et de dire plus volontiers que des actes de djihad violent sont autre chose que ce qu’ils sont ? C’est très envisageable. Je vais faire comme les journaux et magazines susdits : je publie ci dessous la photo floutée du principal responsable des actes de djihad commis en France depuis 2012 : je ne donne pas son nom. Est-ce en réalité un Chrétien d’extrême droite ? Je me garderai de le dire. A priori, je ne pense pas que la réponse est : oui. Mais je n’en dis pas plus.

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