Publié par Mylene Doublet-O'Kane le 12 août 2016

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Affirmer tout et son contraire, dire à la fois le même et l’autre, ne s’épargner aucunes des errances auxquelles mènent la contradiction et le culte des hypocrisies dissimulant mal une idéologie parvenue au bout de sa propre dialectique ; voilà bien l’acte désespéré auquel se résout une Gauche française à l’aube de la prochaine campagne présidentielle.

Pour elle, l’automne sera précoce, tandis que les Français auront pleuré leurs morts tout au long d’un été meurtrier.

Pourtant, les gesticulations du gouvernement auront bien essayé de les appeler une dernière fois à la “cohésion nationale”, au poncif ensanglanté “d’une identité heureuse, fraternelle et bienveillante”, les cœurs sont effarouchés de façon durable. Les ficelles de la dramatisation des enjeux et de la menace de la guerre civile sont usées jusqu’à la corde. La comédie du déni, de la tyrannie de la bien-pensance et de compassion perpétuelle née du piège mitterrandien s’est achevée dans les moissons d’une tragédie sanguinaire qui n’en est qu’à ses balbutiements. Et, si autant que vivront des hommes authentiques, l’identité française perdurera, celle-ci s’exprime désormais dans le refus de se laisser étourdir par une idéologie pseudo-humaniste dont la survie dépend de sa soumission radicale à l’Islam. Qu’est-ce à dire ?

La survie de la Gauche : Un collaborationnisme atterrant

La réitération des incantations gouvernementales à “l’unité nationale” objective d’une part, la vanité d’une pensée de gauche moribonde, desséchée jusque dans la moelle de son squelette idéologique tari ou largement antithétique, contrainte de renier ses valeurs au risque de disparaître tout à fait.

Or, parvenu à la contradiction ultime qui est celle de s’être fait élire sur un programme de Gauche et d’avoir mené une politique sans programme, Hollande est désormais poussé dans les retranchements qui l’obligent à courtiser de nouveau un électorat déçu, dont l’électorat musulman, ayant largement participé à son élection en 2012. Pourtant, tenter de faire croire à un Islam pacifique, démocratique et libéral est, au-delà de toute ignominie, de ces crimes suprêmes impardonnables contre sa propre nation. Car, ainsi que je l’écris dans mon roman biographique à paraitre en octobre : “L’humanité devant soi”, comme dans les colonnes éditos de différents médias depuis un an, s’il peut exister des Musulmans modérés, l’Islam n’est nullement le 3ème monothéisme du monde, mais plutôt un projet politique de soumission anthropologique à l’échelle humaine se dissimulant derrière le cadre d’une religion “pacifique” dont l’histoire du XXème siècle a pu mettre en exergue la connivence des thèses avec l’idéologie nazie.

Toute tentative de renverser les paradigmes de cet état de fait correspondrait à une escroquerie intellectuelle.

Si après la seconde guerre mondiale, “les hommes meilleurs” avaient eu le courage d’affronter à la fois l’endiguement du communisme aux portes de Berlin sans toutefois évacuer la connivence entre nazisme et Islam, sans doute auraient-ils été glacés par ce qu’ils y auraient aperçu. Lever le voile, quel qu’il soit, ce que Platon désignait comme l’acte de “procéder à une érotique de l’être” n’est jamais une erreur, et puisque les faits historiques sont têtus, rappelons-les.

  • À la faveur de plusieurs rencontres avec Mohammed Amin Al-Husseini ; l’ancien allié combattant au sein de l’empire ottoman pendant le premier conflit mondial, Grand Mufti de Jérusalem et plus haute autorité de l’Islam, Adolf Hitler n’avait-il pas déclaré :” La seule religion que je respecte est l’Islam. Le seul prophète que j’admire est Mahomet” ?
  • Al Husseini n’avait-t-il pas insisté pour accompagner Himmler dans ses visites dans les différents camps d’extermination ensanglantant, chaque seconde un peu plus, la terre européenne ?
  • L’homme prétendument religieux n’avait-il pas enjoint le Reichführer d’accélérer la cadence des fours crématoires ?
  • N’avait-il pas sollicité l’assistance nazie afin de bénéficier des mêmes brillantes constructions en Palestine pour y régler la question juive de manière définitive ?

Or, de façon assez cynique et paradoxale, le truchement d’une dépendance énergétique vis à vis de l’Islam ainsi qu’une politique migratoire absolument dérégulée ont abouti, quelque soixante-dix années plus tard, à des capitales européennes soumises aux capitaux des fonds souverains d’un Islam contraint de diversifier son économie, où il est de bon ton parmi les milieux islamo-gauchistes d’entretenir une porosité aberrante entre Sionisme et Nazisme. De même, n’y est-il pas particulièrement jouissif et favorablement accueilli de faire brûler le drapeau israélien sur les boulevards parisiens en scandant : “Juifs dehors !”, “La France n’est pas votre pays !”, ou encore “Morts aux Juifs !” ?

Lors de la guerre de juillet 2014, opposant l’organisation islamique terroriste du Hamas à l’État israélien, le gouvernement français actuel avait réussi à conjuguer le paradoxe de condamnation ferme de la manifestation parisienne de soutien au Hamas, tout en la laissant se poursuivre jusqu’à son terme. Pendant ce temps, des avions israéliens larguaient des millions de messages à destination de la population gazaouie l’invitant à se mettre à l’abri. Toutefois, les terroristes ayant délibérément placé une part de leurs munitions et roquettes sous les hôpitaux et écoles de Gaza, avant d’y boucler une partie de leurs populations respectives, les morts avaient été à la fois inévitables et nombreuses. En terre d’Islam, jeter le discrédit sur Israël et mourir en œuvrant à la destruction de la seule démocratie du Moyen-Orient par les artifices de la duperie est un acte d’héroïsme et un motif de réjouissance suprême. Pourtant, l’Article 51 de la charte des Nations-Unies accorde à “tout pays le droit de défendre sa population et son territoire en cas d’agression extérieure”. Or, la communauté internationale s’était regrettablement laissée émouvoir par la propagande régulièrement diffusée par les organisations internationales anti-sionistes de type BDS abondamment financées par l’Islam. Avait-ce été la manière occidentale singulière de défendre la démocratie ? Et qu’en est-il de la défense de la laïcité sur notre territoire national ?

Le 16 juillet 2015, à peine une année plus tard et à peine 6 mois après les attentats ouvrant l’annus horribilis 2015, dans cette même ville des “Lumières”, la maire de Paris Anne Hidalgo célébrait le Ramadan en recevant les représentants des organisations islamiques à l’Hôtel de Ville.

À l’occasion de cette initiative particulièrement discutable, celle-ci tentait de prévenir les étonnements en intégrant le Ramadan dans le patrimoine culturel de la France. ” Le célébrer ne contrecarre pas la laïcité “, avait-elle déclaré. Or, s’il est toujours fâcheux d’avoir à rappeler à certains mauvais élus gauchistes que la République ne prostitue guère ses bâtiments publics sur l’autel d’un clientélisme communautaire, faudra-t-il que cette ambassadrice de la France dans le monde se souvînt du mot de Jean Jaurès ?

“Démocratie et laïcité sont deux termes identiques (…) La démocratie fonde, en dehors de tout système religieux, toutes ses institutions, tout son droit politique et social “.

Autrement dit, la récupération d’une célébration cultuelle dans l’enceinte laïque est de ces odieuses manœuvres politiques qui disqualifient, toujours, ceux qui s’y abaissent. Pourtant, qu’elle continue de vouloir s’embarrasser du louable cortège de tous les postulats humanistes feignant de détenir le monopole du cœur et de la solidarité, ou qu’elle ait opéré un bouleversement libéral, la prochaine échéance présidentielle condamne l’ensemble de la Gauche à la tautologie et au collaborationnisme, tentant vainement de dissimuler un Islam parvenu au pouvoir.

S’il en va d’une guerre totale contre le terrorisme islamique comme de l’amour, seuls les actes comptent.

Or qu’en est-il au plan de la défense de la laïcité à la française ?

Promise au lendemain des attentats du mois de janvier 2015 par un Manuel Valls au visage grave, la grande réforme du texte coranique afin que celui-ci pût être compatible avec les valeurs républicaines, dont la laïcité, a-t-elle eu lieu ?

“Une grande réforme des institutions de la religion musulmane, respectueuse de la laïcité chère aux valeurs de notre République, doit être engagée. La laïcité, cet ensemble de valeurs et de règles de droit qui fondent l’unité de la République, n’est pas négociable”, avait-il asséné.

Or, au-delà de la formule incantatoire, l’action n’est-elle pas demeurée inexistante ? Autrement dit, face au refus catégorique des institutions de l’Islam en France de procéder à une réforme témoignant d’une volonté sincère d’intégration à la communauté nationale, l’État a reculé. Dans le monde musulman, celui qui recule prouve sa faiblesse. On ne lui fait pas crédit de sa volonté de dialogue et de recherche d’un consensus acceptable pour toutes les parties. En terre d’Islam, la faiblesse est toujours une erreur. Dès lors, ce qu’il est impérieux d’acter si l’on se fixe l’objectif de combattre le terrorisme de l’Islam avec un tant soit peu de sérieux et d’efficacité, c’est l’inadéquation entre les valeurs démocratiques et les valeurs d’un projet totalitaire et hégémonique de conversion massive.

Autrement dit, la polémique entre respect des libertés individuelles et lutte anti-terroriste est vaine.

Combattre le nazisme, c’était d’abord et avant tout autre postulat, refuser l’insulte de la collaboration. Or, moins que tout autre pays européen, la France n’en a, hélas, fait l’expérience avant l’institution du travail obligatoire en Allemagne ou STO. Depuis les travaux menés par l’historien américain Robert Paxton dans son remarquable ouvrage “Vichy et les Juifs”, ces faits ne sont plus à mettre en doute sur ce point.

Combattre le terrorisme islamique avec efficience, c’est aujourd’hui accepter d’opérer un bouleversement des valeurs platoniciennes héritées du codex hébraïque de la loi mosaïque. Toutefois, le paradoxe actuel est celui d’un gouvernement français proposant la continuation d’une collaboration avec l’idéologie qui a survécu au nazisme en prospérant sur l’autel de la dépendance énergétique. Or, à l’heure du déclin de l’ère du pétrole, des énergies carbonées alternatives nées de la fracturation hydraulique et de la nécessité d’encourager la transition écologique, se pourrait-il que ce fût ce vers quoi les Français souhaitassent tendre ? Sont-ils prêts à élire de nouveau un gouvernement collaborant avec un Islam s’affranchissant de toutes les valeurs fondant la République française ? Peut-on à la fois organiser la COP21 et continuer d’entretenir une connivence toxique avec les capitaux de l’Islam ? Peut-on assurer tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des citoyens, lorsque les lois de la laïcité ont régulièrement reculé devant l’électorat musulman ? Et au plan géopolitique, peut-on continuer de se soumettre aux désidératas de pays où la démocratie est une autre fantaisie du désert ?

Certes, si les monarchies du Golfe semblent avoir retenu, pour un temps variable, la leçon d’un Golem capable de déstabiliser leur suprématie sur le monde sunnite par le financement inconséquent de l’État Islamique, signer un accord sur le nucléaire iranien autorisant de nouveaux partenariats économiques était-elle la solution la plus avisée pour sauver le monde du péril terroriste islamique international (nous éviterons délibérément la pirouette sophistique du qualificatif islamiste), au moment même où l’EI se relocalise en Libye, dans la péninsule du Sinaï, mais surtout en Europe ?

Autrement dit, d’une dépendance sunnite, la France serait-elle en voie de se convertir à une dépendance chiite au mépris des craintes légitimes et non évacuées par l’accord concernant le projet de l’Iran de se doter de l’arme atomique ?

Les récentes menaces de l’Iran, dans l’éventualité d’une rupture soudaine des “termes de l’accord” permettant de refuser aux inspecteurs de l’Agence Internationale de l’Énergie atomique la visite de l’intégralité de son parc nucléaire pendant dix ans, ainsi que le rappel des “ennemis de la République islamique : les États-Unis, le Royaume-Uni et l’État d’Israël” sont-elles jugées peu préoccupantes par nos démocraties ? Croira-t-on à l’imbécillité de la considération naïve du Président Obama lorsqu’il justifiait cette erreur historique en 2012 par l’idée “que ces deux forces ; Arabie saoudite et Iran, s’annuleront à terme” au profit d’un rôle fondamental dans l’économie de marché” ?

  • N’était-ce pas l’aveu d’une méconnaissance radicale de la finalité même de l’Islam ?
  • N’était-ce pas vouloir appliquer des idéaux démocratiques à une vision de conquête et de soumission du monde occidental ?
  • N’était-ce pas nier qu’il existât une diplomatie et des intérêts communs entre sunnisme, fût-il wahhabite, et chiisme ?
  • N’était-ce faire preuve d’une niaiserie indécente, lorsque l’on s’appelle les États-Unis et que l’on représente la première puissance armée du monde coordonnant toutes les initiatives du commandement intégré de l’OTAN ?

Oeuvre-t-on à une stabilité pérenne du monde, lorsqu’on décide sans l’assentiment des peuples ?

En sus, quelles que soient les perpétuelles dissensions existant entre l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats Arabes Unis quant à la transition démocratique, quoi que les mouvements féministes internationaux veuillent en dire, les peuples y sont-ils disposés ? Oeuvre-t-on à une stabilité pérenne du monde, lorsqu’on décide sans l’assentiment des peuples ? Par ailleurs, les démocraties ne ferment-elles pas les yeux sur un Bahreïn contrôlé par une monarchie sunnite étranglant une majorité de population chiite ? Évoquerons-nous la situation des droits de l’homme, notamment en Arabie saoudite ? Au Yémen, celle-ci ne jouit-elle pas de toutes les latitudes et de tous les équipements armés vendus par la France pour réprimer les factions chiites en toute impunité ? De quelle démocratie parle-t-on en Iran ou dans le Golfe persique ?

La volonté est claire et commune : soumettre l’Occident par la puissance de fonds souverains et une campagne internationale de promotion de l’Islam massivement supportée par les organisations onusiennes et certaines grandes marques. La journée Hijab à Sciences-Po-Paris en fait partie. Le nouveau logo de l’ONU affichant fièrement une femme voilée montrant la voie de la lumière à une paysanne occidentale, également.

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Onuvoile
Compte officiel de l’ONU

La récente initiative lamentable de l’association marseillaise “Smile 13” de privatiser un parc aquatique aux Pennes-Mirabeau pour y organiser une journée “Burkini” autorisée aux femmes musulmanes et garçons jusqu’à 10 ans, en est un autre exemple de séduction agressive.

Enfin, l’entêtement de l’establishment américain de continuer de vouloir prospérer sur une opposition idéologique entre capitalisme et communisme datant du partage du monde au siècle dernier ne permet plus de répondre avec efficacité aux périls modernes menaçant à la fois la démocratie et l’ensemble des valeurs occidentales. La voix de l’Europe est absolument aphone et se range par défaut derrière le protecteur américain, là où elle devrait précisément œuvrer au rapprochement des États-Unis et de la Russie. En raison d’une absence de convergence des politiques sécuritaires et migratoires, on laisse le pivot essentiel Erdogan, seconde puissance armée en nombre, intégrée à l’OTAN, narguer l’Occident lors d’un voyage de réconciliation au Kremlin.

On humilie régulièrement Poutine et l’ensemble du peuple russe. Est-ce là la meilleure griffe d’une diplomatie fine ? Or, un bloc fracturé est le meilleur cadeau que l’on pouvait faire à l’Islam. Le reconnaîtra-t-on avant qu’il ne soit trop tard ?

En conséquence de quoi, dans le cadre de la dernière période menant à l’élection du prochain président américain, fût-il une femme, les démocraties du monde tentent de défendre le bilan calamiteux d’Obama.

Une foudre permanente de critiques discutables s’abat sur le candidat républicain Trump depuis l’Europe, où on laisse à penser qu’il serait un véritable illuminé.

La seule illumination est celle qui refuse d’admettre qu’aucun des deux candidats n’est idéal. La fondation Clinton est suspectée de toutes les malversations et de la jouissance de capitaux de l’Islam particulièrement préoccupants. Si elle est élue, quelles mesures Hillary Clinton envisage-t-elle pour appuyer la seule démocratie du Moyen-Orient, c’est-à-dire l’État d’Israël ?

Doit-on absoudre toutes les négligences ou fautes mettant en péril la sécurité nationale des États-Unis et cautionner la stratégie grossière fondant une campagne présidentielle sur le féminisme ? Doit-on tout sacrifier à l’émancipation d’une femme musulmane qui n’a aucune envie de s’émanciper et rejoint de plus en plus les terroristes du Jihad islamique ? L’émancipation de la femme musulmane passerait-elle par l’exportation du Hijab à l’international au nom d’un meilleur dialogue entre les cultes ?

La différence notable existant entre les deux candidats se soumet à l’équation suivante : L’un parvient à oser penser un rapprochement avec Poutine pour sauver l’Occident. Les procès en sorcellerie raciste sont précisément ce qui a permis au candidat Trump de parvenir au sommet. Il serait évidemment absurde de considérer qu’il fût contre les Hispaniques ou les Blacks américains. L’Islam est sa grande préoccupation. Or, n’est-elle pas la nôtre ? L’Islam ne pose-t-il pas un problème de coexistence pacifique sur le territoire national ?

Dans l’expectative des résultats du vote du peuple américain en novembre, au plan national, devons-nous faire l’économie de dénoncer les conséquences d’une politique et d’une diplomatie françaises ayant encouragé toutes les démissions face à l’Islam ? Dès après la période de la décolonisation ayant entraîné une paupérisation des populations musulmanes, l’immigration de travail, puis une politique de regroupement familial irresponsable souhaitée par VGE en 1978, ont conduit à réaliser à quel point l’Islam n’est soluble dans une démocratie qu’à certaines conditions incontournables, la première desquelles étant celle d’une réforme de son texte sacré.

Or, la communauté musulmane en France étant composée à 98% de sunnites ne reconnaissant aucun clergé, on éprouve toutes les peines du monde à pouvoir trouver des interlocuteurs fiables et suffisamment représentatifs des groupuscules et des paroisses bourgeonnant un peu partout sur l’ensemble du territoire national.

En conclusion, seul un pouvoir fort et décomplexé peut être en mesure d’apporter des solutions à la hauteur du péril, incluant l’exigence d’une convergence des politiques migratoires européennes et une refonte totale urgente des dispositifs sécurisant l’espace Schengen. À défaut, sans doute un rétablissement ponctuel des frontières nationales est-il nécessaire, quoi qu’en disent les institutions bruxelloises.

Au sein de l’Union européenne, la France a toutes les latitudes de l’opposition. Rien ne peut se faire sans elle.

Au delà d’être un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, elle est cette entité qui détient la fragile possibilité de poursuite d’un avenir de l’Union européenne. Or, si Hollande est un fin stratège du jeu politicien à l’échelle nationale, il n’est pas un homme de vision capable d’insuffler une nouvelle dynamique à l’Europe.

Si la France est parvenue à cette extrémité qui la conduit à considérer dans la douleur que 94% des attentats islamiques perpétrés ces derniers 18 mois l’ont été sur le territoire national, les Français accepteront-ils d’accorder de nouveau leur confiance à Nicolas Sarkozy ? C’est mon choix personnel.

Si tout homme est perfectible, Nicolas Sarkozy est sans doute le seul à avoir mûri les effets d’une action trop timorée en matière sécuritaire, d’autant qu’à l’époque, l’urgence des enjeux de la crise apparaissaient essentiellement d’ordre économique.

Dans le contexte actuel, il est une évidence d’admettre que l’un des thèmes majeurs de la prochaine campagne présidentielle sera articulé autour des problématiques sécuritaires. Car, à la précarisation de la société française, à l’efficacité trop tardive de mesures libérales afin de restaurer l’économie, est venue se greffer une problématique qui leur est supérieure, parce que vitale : l’insécurité permanente face au terrorisme islamique dont on ne compte plus les sympathisants ou les activistes sur le sol national. Et c’est précisément dans une équation franco-française que s’épuisent les fondements d’une profonde crise identitaire dans notre pays. Ces Musulmans sont Français. Ils ont fréquenté les bancs de l’école laïque, et si l’essentialisme est père de tous les excès, à l’inverse, vouloir réduire artificiellement leur nombre à une frange de “fichés S” semble déraisonnable et contreproductif dans une lutte d’ampleur contre le terrorisme.

Si la priorité du Président actuel est la sécurité des Français, alors l’hypocrisie d’annonces intempestives en contradiction avec un immobilisme épargnant un électorat musulman duquel son sort dépend n’est plus tenable. De même, commémorer la mort de policiers n’est plus digne. Les utiliser comme variables d’ajustement au service de sa campagne électorale est odieux. Pratiquer la rétention d’information après des attentats afin de dissimuler une absence, incohérence ou inadéquation des mesures ou ordres dispensés aux forces de police et de gendarmerie est sordide. Tenter de se défausser sur la police municipale ou une quelconque faille dans le système judiciaire est ignoble. Oser insinuer une responsabilité des juges est criminel. Ne pas avoir doté la nation d’un parquet de juges anti-terroristes travaillant en étroite collaboration avec une agence du renseignement, était objectiver l’ampleur des mauvaises analyses et des connivences avec un Islam muselant l’exécutif au plan national et international.

S’il demeure quelque grandeur à cette République, c’est au dévouement des forces de l’ordre et à l’éthique de nos juges qu’elle le doit. La cristallisation mentale d’un Président hanté par l’ombre de son prédécesseur, au même titre que le bilan d’un quinquennat calamiteux à tous plans, ne leurre plus personne. L’ersatz de primaire de la Gauche qui laissera Hollande apparaître le seul candidat de gauche crédible est de ces sortes de manipulations politiciennes consternantes. En attendant, après plus de 233 morts innocentes, il semble que les Français exigent à la fois des comptes et des mesures d’exception.

Si la République a fait naître et nourri à son sein généreux une génération engluée dans un colonialisme mal digéré et une possibilité offerte par l’EI de venger l’Islam tout en se forgeant un avenir s’affranchissant du goût de l’effort et de l’excellence promis par le système éducatif français, il est à craindre que la prochain lieu du massacre sera l’enceinte scolaire. Dès l’affaire du voile à Creil en 1989, laquelle avait vu 2 jeunes filles d’origine marocaine résister à l’ordre d’ôter leurs voiles respectifs avant de pénétrer dans des bâtiments publics, le gouvernement jospiniste avait reculé. C’est uniquement à faveur de l’intervention solennelle et ferme du Roi du Maroc que les familles avaient accepté de céder. Toutefois, l’initiative navrante avait eu tout le loisir de faire des émules, et il avait fallu attendre 16 années avant qu’une loi ne soit votée “interdisant le port de tout signe religieux ostensible”.

Parallèlement, des milliers de professeurs avaient alerté sur le refus d’un nombre croissant d’élèves musulmans refusant les valeurs de la laïcité et la culture française.

Le sanctuaire de l’école république : le prochain lieu du massacre

Saisi par les cheveux, la gorge d’un élève assis devant lui sera-t-elle tranchée devant les yeux horrifiés d’une classe entière impuissante ?

Selon un récent sondage Elabe, 77% des Français jugent rigoureusement inefficace la politique gouvernementale de lutte contre le terrorisme islamique.

Car, si nous avons établi qu’il existe un problème de compatibilité entre l’Islam et la laïcité, le paradoxe est celui qui admet que dans moins de 3 semaines, les élèves français retrouveront les bancs de l’école dans la plus parfaite insécurité. Absence de portiques aux entrées des établissements, équipes pédagogiques et d’encadrement absolument incapables d’assurer une quelconque mission de défense, insuffisance des effectifs policiers ne permettant pas d’éviter à un élève de fixer une ceinture d’explosifs sous ses vêtements ou de dissimuler un djambia dans son sac.

Saisi par les cheveux, la gorge d’un élève assis devant lui sera-t-elle tranchée devant les yeux horrifiés d’une classe entière impuissante ? La cour de récréation ou la cantine serviront-elles aux scènes épouvantables que certaines victimes ont relatées devant une commission parlementaire sur les attentats du Bataclan ? Énucléations, éventrations, yeux crevés, éviscérations, viols, tandis que les forces de l’ordre et unités d’élite attendaient des ordres clairs pour agir ? À l’époque, le Président avait jugé plus opportun d’inverser l’ordre des priorités et déclarer l’Etat d’urgence, en amont de tout assaut.

Alors, lorsqu’il sera trop tard, puisqu’un tel drame a toutes les chances de se réaliser, que proposera-t-on de nouveau aux parents et aux rescapés ?

Des cellules d’écoute psychologique ? Des cierges, des fleurs et des ours en peluche ? Des marches blanches ? Des cérémonies de “hugs”(câlins) gratuits filmés par toutes les caméras du monde ? Que fera-t-on ensuite ? Ensuite ?

Ensuite, ce sera la fin de la France, soumise à une civilisation musulmane refusant de s’intégrer aux valeurs de la République.

Il est proprement scandaleux de mettre en garde contre la menace de la guerre civile, si aucun gouvernement n’a su se montrer à la hauteur du péril. Il est inconcevable de vouloir continuer de forcer les Français à “mal vivre ensemble” auprès de populations qui exècrent leurs patrimoines historique, culturel, cultuel occidental ou pire, se toquent de vouloir les anéantir pour imposer leurs mœurs.

Reculer, tergiverser, pactiser, c’est prendre le risque de laisser le Front National s’installer au pouvoir. En digne élève de son maître mitterrandien, nous comptera-t-on de nouveau le récit fantasmé d’une France “blacks, blancs, beurs” heureuse ? Celle-ci le sera à la condition sine qua none de Musulmans pliés aux exigences de la République. L’inverse serait, au-delà de l’insulte, la possibilité de désagrégation de la nation, et nombre de Musulmans en sont intimement convaincus.

Devant une République à genoux, le choix des artifices de la duperie sont variés : Ajouter plus de confusion aux débats, tenter de pointer les pratiques et le fonctionnement des cultes alternatifs, se présenter comme les premières victimes du terrorisme islamiste, tandis que la première population carcérale française est musulmane, proposer des solutions autant absurdes qu’insultantes pour l’héritage patrimonial français.

Après les attentas de janvier, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, n’avait-il pas oser la provocation suprême de de transformer les églises désertées en autant de minarets jalonnant les villages de France ?

On peut encore user de la mauvaise foi la plus achevée. La sénatrice-maire PS d’un arrondissement de Marseille, Samia Ghali ne déclarait-elle pas récemment sans vergogne : “la France mène une politique antimusulmane”. Alors, chaque fois qu’une élue en arrivera à oraliser ce genre de discours médiocre, il ne faudra pas craindre le procès en islamophobie. Il faudra répondre haut et clair, comme la France a su répondre parfois dans son histoire : “Madame, lui répondra la France, lorsqu’un pays a ouvert son cœur et s’est privé pour faire une place à une communauté dans un espace démocratique, elle n’en attend guère de remerciements en retour, mais plutôt de la décence et de l’exemplarité. En France, la laïcité est la loi. Qu’on s’y plie entièrement et délibérément ou qu’on me quitte. Tel demeurera l’ordre des choses.”

Si la tautologie a tué la Gauche, la bassesse aura atteint à travers tous ses représentants, les abîmes de l’insupportable et de l’indigne.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mylene Doublet-O’Kane pour Dreuz.info.

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