« Le mariage religieux ne peut précéder le mariage civil ». Telle est la formulation, qui a remplacé, dans le code civil suisse, dès le 1er janvier 2000, celle valable depuis 1912 (et même depuis 1874), à savoir : « La bénédiction religieuse ne peut avoir lieu que sur présentation du certificat de mariage délivré par l’officier de l’état civil ». La formulation a légèrement changé, mais le principe est le même, soit que seul le mariage civil sortit des effets juridiques et qu’il faut impérativement éviter un mariage religieux précédant un mariage civil, par crainte que cela n’induise les époux ou l’un d’eux en erreur sur la portée juridique de l’acte accompli. D’ailleurs, l’ancien droit, comme l’avant-projet de révision de 1995, prévoyaient même une sanction pénale en cas de violation de cette règle. Le législateur d’aujourd’hui y a renoncé partant de l’idée que le principe était maintenant bien connu et n’a élaboré la phrase énoncée au début de cet article que pour mieux protéger les personnes susceptibles d’ignorer qu’un mariage religieux célébré en Suisse n’a, comme tel, aucun effet juridique.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Or il semblerait nécessaire d’informer aujourd’hui de la règle de notre code civil tout imam arrivant en Suisse et peut-être même d’en exiger l’affichage public à l’entrée de toute mosquée afin d’en avertir les fidèles. En effet, il arrive – le cas est avéré – qu’un imam célèbre en Suisse un mariage entre un homme et une femme tous deux de religion musulmane, sans se soucier de l’existence préalable du certificat de mariage civil, avec pour conséquence que l’épouse (elle tout spécialement vu le contenu du droit musulman) est grugée. Elle croit être mariée mais ne peut se prévaloir d’aucune protection juridique en Suisse, peut être mise à la rue par son mari, sans conséquence aucune pour ce dernier, à moins qu’elle n’ait fait l’objet de violence, ce qui n’est heureusement pas forcément toujours le cas.
Il paraît de la première importance de s’assurer que cette pratique du mariage religieux musulman en Suisse, sans certificat de mariage préalable, soit éradiquée. Ce serait une protection minimum de la personnalité de certaines jeunes femmes.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Source : Letemps.ch
Ainsi va la Suisse avec ses imams, et qui tolère cette irrégularité sans mot dire.
Il est écrit, vers la fin de l’article “à moins qu’elle n’ait fait l’objet de violences, ce qui n’est pas toujours le cas” en parlant de celles qui se marient en suivant à la lettre, non pas les recettes de Marmiton mais celles de l’Islam.
Comment voulez-vous que l’on s’aperçoive si violences physiques ou pas sur ces pauvres filles qui sont en tenue de deuil permanent de la tête aux pieds ? Un cache-misère pour celles qui ont l’obligation de le porter même en plein été. Aucune compassion pour celles qui le portent de leur propre chef !
En France si vous voulez vous marier avec une musulmane, vous êtes obliger de produire un certificat prouvant que vous vous êtes bien converti à l’islam avant de pouvoir vous mariez avec la musulmane, ce qui n’est pas le cas pour le musulman. A la mairie en France on oblige les non-musulmans à se convertir pour pouvoir épouser une musulmane, la honte complète cette France. Mais je connais des Suisse qui ont dû se convertir pour pouvoir en l’occurrence épouser une sénégalaise musulmane