Renoncer à la famille et à la natalité, c’est se condamner à l’immigration. Une « loi d’airain » que Valeurs Actuelles a perçu dès les années 1970.
Le 9 novembre 1970, dans la soirée, le général de Gaulle meurt chez lui, à Colombey-les-Deux-Eglises, en faisant une patience. Il avait refusé à l’avance les funérailles nationales : mais quand on l’enterre dans le cimetière du village, trois jours plus tard, quarante mille personnes se pressent sur place et dans les champs environnants, dans un rayon de plusieurs kilomètres. Dans toutes les communes de France, on sonne le glas. A Paris, un requiem est dit à Notre-Dame, en présence de son successeur à la présidence de la République, Georges Pompidou, et de dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement étrangers. Cinq cent mille personnes vont défiler en silence de Notre-Dame à l’Arc de Triomphe : l’itinéraire que le général avait suivi, au milieu d’une autre foule, lors de la libération de la capitale, le 25 août 1944…
Les jours suivants, tous les journaux et magazines consacrent leur une ou leur couverture à de Gaulle.
Sauf Valeurs Actuelles.
Ce n’est pas de l’irrespect, mais une volonté d’aller, même en cet instant, plus loin que la seule émotion. De fait, un article de Raymond Bourgine, sur deux pages, cerne l’événement. Titre : La France continue. Avec le recul, c’est peut-être l’hommage le plus profond que l’on rend alors au fondateur de la Ve République. Une idée-force : la démographie.
De Gaulle avait fait remarquer le 6 mai 1966 à André Passeron, le journaliste du Monde accrédité auprès de l’Elysée : « Nous avons été jadis un pays énorme. Nous sommes faits pour être un pays énorme. C’est ce qu’il faut que nous cherchions à réaliser. »
Bourgine commente :
« La France de Louis XIV, c’était en Europe, numériquement, un pays énorme : de 22 à 24 millions d’habitants. L’Angleterre n’en avait pas plus de six ou sept. Toutes les Allemagnes, pas plus de quinze. » Et plus d’un siècle plus tard, « contre Napoléon et ses 30 millions de Français, il fallait, pour faire le poids, coaliser toute l’Europe. » Ensuite, « depuis 1840 à peu près, pour une raison mystérieuse, le peuple français ne fait plus d’enfants ». Dans le reste de l’Europe, les autres nations prolifèrent. « En 1940, la France en était à 40 millions d’habitants. En regard : 75 millions d’Allemands. » Ce qui explique, plus que tout, la défaite.
Le baby boom ne dure pas. Dans tous les pays européens ou de souche européenne, il s’essouffle dans les années 1960
La natalité reprend en France en 1945 : là encore, pour une « raison mystérieuse ».
Certes, le monde euro-américain, URSS comprise, connaît alors un « baby boom ». Mais en France, il est plus fort qu’ailleurs : « 18 pour mille », note Bourgine. Chaque année, 800 000 petits Français s’ajoutent à la communauté nationale. L’Allemagne ne fait pas mieux, c’est à dire qu’elle fait moins bien. Si ces taux se maintenaient, les populations française et allemande pourraient être à égalité en l’an 2000. Et la France redeviendrait vers 2020 le premier pays d’Europe par le nombre.
De Gaulle n’aborde jamais la question démographique en tant que telle en public ; mais il y revient sans cesse, en privé, avec ses confidents. L’un d’entre eux, Michel Debré, osera prôner ouvertement une « France de cent millions d’habitants ». Mais le baby boom ne dure pas. Dans tous les pays européens ou de souche européenne, il s’essouffle dans les années 1960 et s’arrête dans les années 1970. La France ne fait pas exception.
Le « mystère » de la renaissance française d’après-guerre se heurte en effet à des changements sociologiques sans précédent. Positifs en soi, mais lourds d’effets paradoxaux.
La vie s’allonge : l’espérance de vie moyenne des Français, qui était de 45 ans en 1900, et de 60 ans en 1950, va atteindre près de 80 ans en 2000, un chiffre qui englobe la réduction drastique de la mortalité néonatale et infantile. Parallèlement, les Françaises obtiennent le droit de vote en 1945, et leur part dans la population active double entre les années 1950 et les années 1990, rejoignant ainsi quasiment celle des hommes. Qui ne se réjouirait de ces deux évolutions ? Mais par voie de conséquence, le mariage et la famille traditionnelle, assurances contre la précarité, semblent moins nécessaires qu’auparavant.
La scolarité s’allonge : obligatoire jusqu’à 14 ans en 1950, elle passe à 16 ans en 1959 et à 18 ans – de facto – dans les années 1980. Le baccalauréat, privilège de 5 % des jeunes Français en 1950, est attribué à 11 % d’entre eux en 1960, 20 % à partir de 1968, et finalement 80 % après 1980. Corollaire : la population universitaire, des deux sexes, passe de 97 000 en 1945 à 510 000 en 1968 et enfin près de 1,5 million après 1995. Là encore, on ne peut que se réjouir. Mais des études prolongées, une entrée plus tardive dans la vie active, cela entraine également le report de l’âge moyen des unions stables et de la procréation.
Au même moment, la pilule fait son apparition : un procédé contraceptif mis au point dans les années 1950 par un scientifique américain, Gregory Pincus. Elle est légalisée, pays après pays, dans les années 1960. En France, c’est un parlement à majorité gaulliste qui vote en 1967 la loi Neuwith, autorisant son utilisation – en dépit des réserves de de Gaulle et de Debré.
La pilule est facile d’emploi, efficace à près de 100 %, et donne l’avantage aux femmes dans le couple : pour la première fois dans l’histoire, elles peuvent décider seules leurs maternités et la taille de leur famille. Ce pourrait être l’instrument du bonheur. Ce le sera pour les femmes qui savent l’utiliser comme un simple instrument. Mais il y aussi les femmes – et les hommes – qui voient en elles un moyen de se délivrer de toute responsabilité en matière sexuelle, et qui vont faire de cette irresponsabilité une fin en soi. Avec ce résultat étrange : au lieu de prévenir le recours à des formes plus traumatiques de contraception, comme l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la pilule va les banaliser et les légitimer.
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Là encore, c’est un parlement de droite, dominé par les giscardiens et les gaullistes, qui aligne le droit sur le fait en dépénalisant l’IVG par la loi Veil : votée le le 15 janvier 1975, sept ans à peine après la loi Neuwirth.
Le 26 mai 1975, Michel Debré lance un cri d’alarme dans Valeurs Actuelles :
« Les peuples qui n’ont pas de respect pour leur perpétuité et pour les sentiments qui les font vivre sont condamnés à de grandes épreuves. »
Il prédit, au-delà d’une « société sans enfants », une « société qui vieillit », dont les capacités de travail et d’entreprise s’amenuisent, et où « les générosités sociales », y compris les retraites destinées à un troisième âge puis à un quatrième âge de plus en plus étendus, ne sont plus possibles… Mises en garde analogues de l’historien Pierre Chaunu qui, dans son essai De l’Histoire à la Prospective*, paru au même moment, rappelle que « la croissance démographique conditionne toutes les autres », et qui qualifie en 1976 l’irresponsabilité sexuelle et l’antinatalisme, dans un livre d’entretiens avec le journaliste Georges Suffert, de « peste blanche ».
Debré et Chaunu ne seront pas entendus. Mais les faits leur donneront raison : au-delà, parfois, de leurs pires craintes.
En quarante ans, les législations organisant la « libération sexuelle » conduisent à l’effondrement du mariage (auquel les deux tiers des Français, au début du XXIe siècle, préfèrent la simple cohabitation ou le Pacs), à la dislocation ou à la « recomposition » de la famille, et bientôt à l’occultation des rôles sexuels innés ou traditionnels. Ce dernier point ne va d’ailleurs sans de nombreuses contradictions, puisqu’on impose simultanément, par des textes votés entre 1999 et 2011 par des parlements de droite comme de gauche, une parité hommes-femmes, c’est à dire des quotas fondés sur des différenciations physiques, puis, à la travers la loi de 2013 sur le« mariage pour tous », votée par un parlement de gauche, la négation des mêmes différenciations.
Comme Debré et Chaunu l’avait pressenti, cette « révolution culturelle » va de pair avec l’effondrement de la fécondité : de 3 enfants par femme en 1950 à 1,6 en 1990.
Ce que la natalité ne peut fournir, c’est l’immigration qui l’a apporté
Et donc un vieillissement global de la population : les plus de 65 ans, qui formaient 11,4 % de la population en 1950, en constituent 18,4 % en 2015. Elle coïncide également, toujours conformément à leurs prédictions, avec un ralentissement économique, d’abord sectoriel – la « France à deux vitesses » – puis généralisé ; avec l’apparition des « trous » de la Sécurité sociale et des régimes de retraite, l’endettement de l’Etat, la hausse de la fiscalité.
Pourtant, sur un point capital, Debré et Chaunu semblent s’être trompés : la population française ne stagne pas, mais passe au contraire de 53 millions en 1975 à près de 67 millions en 2016 ; et la fécondité remonte à 2 enfants par femme vers 2010, le seuil qui assure le renouvellement des générations.
Une société permissive peut-elle donc, finalement, se perpétuer ? Non. Alfred Sauvy, que Valeurs Actuelles interrogeait souvent, a résumé un jour la question d’une formule lapidaire : « Ce sont nos enfants, ou ceux des autres. » Ce que la natalité ne peut fournir, c’est l’immigration qui l’a apporté.
Les immigrations traditionnelles, d’origine européenne et judéo-chrétienne, ont maintenu la France à flot à la fin du XIXe siècle et au début du XXe : elles se francisaient sans difficulté à travers l’école publique. Mais à la fin du XXe siècle et au début du XXIe, les autres pays occidentaux ne font pas plus d’enfants que la France, et les nouveaux immigrés viennent d’ailleurs : d’Extrême-Orient, d’Asie du Sud, d’Amérique latine, et surtout du Moyen-Orient et d’Afrique. Certains d’entre eux, en particulier les Asiatiques, se francisent aussi bien que leurs prédécesseurs. D’autres se comportent moins en immigrants, respectueux de la civilisation qui les accueille, qu’en migrants, décidés d’imposer à la France et à l’Europe une civilisation tenue pour plus virile, donc supérieure.
En 1950, on comptait 200 000 musulmans sur 42 millions d’habitants dans la France métropolitaine, soit 0,4 % de la population. En 2014, on en compterait 6 millions sur près de 67 millions, selon les projections les plus couramment acceptées, sur près de 67 millions, soit 8,9 %. Mais une enquête menée en 2015 par une équipe CNRS/Sciences Po Grenoble et publiée le 4 février 2016 par L’Obs, révélait, chez les collégiens des Bouches-du-Rhône, 25,5 % de musulmans. Ce qui implique nécessairement une natalité beaucoup plus forte dans les familles musulmanes que dans les familles non-musulmanes. La même enquête indiquait également que si 40 % seulement des collégiens non-musulmans attachent de l’importance à la religion, la proportion montait à 83 % chez les musulmans. Le directeur de l’enquête, Sébastian Roché, notait que ces chiffres étaient représentatifs de « la France des grandes villes », donc de la plus grande partie de la population française dans son ensemble.
A terme, au-delà du suicide démographique français des années 1970, c’est donc le risque d’un dédoublement de la population française qui se dessine : une France parfois qualifiée « de souche », non-musulmane, peu prolifique, incertaine de son identité, et une France issue de l’immigration, à dominante musulmane, très prolifique, sûre de son identité. En 1985, le député et ministre centriste Bernard Stasi, descendant d’immigrés italiens et hispaniques, croyait pouvoir qualifier l’immigration en général de « chance pour la France ». Trente ans plus tard, après les tueries de Charlie Hebdo, de l’HyperCacher et du Bataclan, la majorité des Français est de l’avis contraire.
Selon un sondage Ifop/Valeurs Actuelles publié le 8 octobre 2015, 82 % d’entre eux, dont 64 % des sympathisants socialistes, souhaitent un durcissement des critères d’obtention de la nationalité française.
Et selon un sondage Ifop/Dimanche Ouest-France, publié le 5 mars 2016, 59 % des Français ne veulent plus accueillir de migrants de la région méditerranéenne et moyen-orientale, à l’exception de certains cas de détresse. Parmi les raisons invoquées : la peur d’importer des jihadistes et le refus de maintenir un « appel d’air » envers des populations que l’on tient désormais pour peu assimilables.
© Michel Gurfinkiel & Valeurs Actuelles, 2016
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Sans statistiques ethniques évidemment il est difficile de dire combien et qui font des enfants mais je suis effectivement sans illusion et il est fort probable que l’immigration africaine (Maghreb et Afrique) n’utilisant pas de contraceptifs et les femmes étant des “ventres” soient les les productifs en la matière! La France avec son taux de natalité élevé m’effraie grandement. Il faut stopper cela en décourageant ceux-ci de venir faire leurs enfants chez nous et fermer les frontières.
Très bon article.
L’auteur ne fait pas le lien avec les nombreux cas de civilisations décadentes, qui dans l’Histoire se sont fait supplanter par des envahisseurs agressifs, mais les indicateurs sociologiques étaient à peu près les mêmes.
Comment ne pas penser, quand on voit l’état actuel de l’Occident, à la Rome antique, avachie, anesthésiée, émasculée au nom du “pain et des jeux” – et à ce qui est advenu de cette civilisation brillante, qui avait régné sur le monde durant de nombreux siècles ?
C’est ce trouduc de Boumedienne qui disait que l’Occident serait vaincu par le ventre des femmes muzz ! Haineux, il avait dit cyniquement que l’explosion démographique africaine engendrerait des vagues migratoires incontrôlées vers les pays “riches” ! Avec ceux que nous avons déjà sur notre sol, bonjour les dégâts !
Le problème ce n’est pas que ceux qui ne sont pas musulmans ne fassent pas assez d’enfants, la terre est plus que pleine. La solution est d’empêcher les Africains en particulier d’inonder le monde en procréation.
Les Africains ?? Les Asiatiques les ont très largement dépassé depuis très longtemps.
En tant que prof spécialisé , une heure par semaine , il fallait certaines années 5 écoles pour faire un service hebdomadaire , j’ai donc connu beaucoup de banlieues et arrondissements , de La Courneuve à la Tour Eiffel !
Mon meilleur jour , c’était le vendredi AM . Ce jour là , je faisais cours à une CLIN ,
classe d’intégration de jeunes jusqu’à 16 ans , un vrai plaisir , pas besoin de discipline , une soif d’apprendre , un souci perfectionniste admirable , du respect , parfois l’un deux lançait une plaisanterie que je ne comprenais pas , ils riaient , puis le silence revenait naturellement , ambiance travail ,
…………………………. il s’agissait d’enfants vietnamiens !
PS: et j’emmerde SOS mes couilles !
La France, qui ne dispose quasiment pas de ressources énergétiques sur son sol, ne saurait accroître sa population sans risques. De plus, nos grandes villes sont saturées. Raisons pour lesquelles notre croissance démographique doit être stoppée au plus vite, ce qui signifie entre autre l’arrêt de l’immigration. http://demographie-responsable.org/
J’habite en banlieue nord, et chaque mois sur la revue locale, je lis t oujours la page des naissances, les noms sont à 90% issus de la diversité, cela se confirme quand il m’arrive de circuler de tres bonne heure le matin et que je vois les enfants accompagnés de leurs parents se rendre dans les ecoles de la commune.
Le grand remplacement est la a coup sure et plus rien ni personne ne l’arretera.
Il faudra demenager en Corse ou dans certains pays de l’est qui refusent le diktat de l’Europe.
Emmanuel Todd, démographe islamophile, tente de nous faire croire à une chute vertigineuse de la natalité musulmane, tant dans les pays d’origine que dans l’immigration. Ce qui va à l’encontre des rodomontades d’Azouz Begag, qui voit 15 millions d’adeptes de Mahomet en France, et de Boumedienne dans son discours du 10 avril 1974 ” Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. “
l’éducation donnée aux filles a l’époque ou j’étais petite ne privilégiait pas le role de la mère de famille.a l’école on considérait la femme à la maison qui s’occupait de ses enfants 24h sur 24 comme étant oisive. cela n’encourageait pas les petites filles à s’identifier à une telle femme. mais refuser de vivre la joie de mettre au monde des enfants ,de les élever,alors c’est refuser le véritable role de la femme.je me suis mariée tardivement gràce à D.ieu j’ai une grande famille. les enfants sont la véritable richesse .et ils n’empèchent personne de travailler.
Selon le Syndicat des jeunes agriculteurs, ce sont 26 m2 de terres agricoles cultivables qui disparaissent en France chaque seconde. L’artificialisation des sols représente donc 820 millions de m2 de terres agricoles en moins chaque année.
http://www.planetoscope.com/sols/1370-disparition-de-terres-agricoles-en-france.html
C’est une catastrophe.
Si les naissances ne sont pas stoppés et l’immigration bloquée, où va t-on?
Déjà qu’entre français de souche il y a des problèmes à résoudre, faut-t-il encore augmenter les problèmes en les important?
La porte ouverte à n’importe quoi.
Chaque jour je vois les parcelles de terre cultivables que disparaissent est ce une bonne chose?
Le monde devrait s’attacher à une vie naturel où l’on cultive le sol proprement afin de se nourrir sainement et arrêter l’industrialisation galopante pour consommer plus et produire plus.
L’orientation de la politique de notre pays conduit droit à la catastrophe, un suicide pré-programmé avec la bénédiction du gouvernement.
L’assainissement oui, la destruction de la ruralité non.
Méchant monde corrompu et destructeur.
les africains c’est comme une invasions de sautereles là ou ils passent,ils ne restent plus riens.
Accroître la natalité pour freiner l’immigration ? Je n’y crois pas. La Terre est déjà surpeuplée. L’immigration actuelle vise surtout les villes. Quelle que soit la natalité des Européens, l’immigration massive continuera si on ne ferme pas les côtes de la Méditerranée et de l’Égée. Cela continuera jusqu’à ce que le niveau de vie et d’insécurité en Europe soit tombé aussi bas qu’en Afrique et au Moyen-Orient. Peut-être même plus longtemps, car la légende de l’Eldorado européen durera plus longtemps que la réalité.
Oui l’on voit le désastre poindre largement à l’horizon, les bobos-sphères paient les journalistes pour calmer le jeu, c’est que nous sommes en vacance, et l’homme descend toujours du singe.
Le monde est semblable à un immense champ de blé avec de l’ivraie, l’un et l’autre poussent ensemble jusqu’à ce que la moisson soit mûre, après quoi celui-ci sera fauché, les bons grains seront mis dans le grenier et l’ivraie sera brûlé au feu.