Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 août 2016

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Une terroriste mahométane a attaqué trois personnes à la machette (ou au couteau ?) à Uccle, en Belgique, en fin de journée ce lundi.

Deux de ses victimes sont grièvement blessées, la troisième légèrement. 

La police, que l’humaniste que je suis remercie du fond du cœur pour les vies sauvées, a ouvert le feu sur elle au moment où elle s’apprêtait à frapper d’autres personnes. Puis ils ont déchiré son voile pour vérifier si elle ne portait pas d’explosifs. Mais cela n’a rien à voir avec l’islam.

Les médias, à leur habitude, parlent d’une déséquilibrée, et notre devoir suprême est de défendre la vérité, et contrer ces mensonges éhontés destinés à endormir les gens — même si je suis de plus en plus convaincu que la fréquence des attaques terroristes rend leur tâche impossible, et les gens ne sont pas des idiots — paradoxalement, les élites oui, mais c’est un autre débat.

Les médias, donc, ont décrit la mahométane comme une « dame », oui une dame, pendant dialectique des terroristes hommes, dits « jeune homme » destiné à transformer les barbares en individus biens sous tous rapports qui auraient « légèrement dérapé ».

Les journalistes ont indiqué que selon la police, l’agression n’a aucun lien avec le terrorisme. Là encore, ce n’est pas possible, ils mentent : il faut soigneusement fouiller l’ordinateur et le smartphone de l’attaquante, visiter son ou ses comptes Facebook, Twitter et autres médias sociaux, fouiller son appartement à la recherche de documents en rapport avec le jihad, examiner ses liens familiaux et ses relations, ce qui prend beaucoup de temps, avant d’arriver à une telle conclusion.

Et ils la disent déséquilibrée — ce qui bien entendu est une invention, un mensonge des journalistes — car ils n’en savent rien. Pourquoi ? C’est évident : ils n’ont pas pu, en quelques minutes après l’agression, savoir par quel hôpital, quel psychiatre la déséquilibrée est suivie, encore moins consulter son dossier médical par définition confidentiel, et d’ailleurs, si une déséquilibrée prête allégeance à l’Etat islamique, tranche des gorges, ou poignarde des gens dans la rue, en quoi le fait qu’elle soit déséquilibrée apporte-t-il une information pertinente à l’attaque ? Une attaque est une attaque, et je ne me souviens pas avoir jamais lu que les nazis qui faisaient fonctionner les chambres à gaz étaient déséquilibrés. Pourtant ils devaient l’être, pour commettre industriellement ces atrocités.

Nous avons préparé il y a quelque temps une aide à la décision pour les salles de rédaction. Les attentats sont si fréquents que je voyais bien qu’ils sont arrivés à court d’excuses. Je constate avec une certaine satisfaction qu’elles se servent abondamment de notre roulette pour qualifier les actes de terrorismes :

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La roue Dreuz pour les médias

Paradoxe :

Vous aurez sans doute remarqué que les médias n’hésitent plus à mentionner l’existence des manuels et directives de l’Etat islamique pour agresser les non-musulmans. Et vous aurez remarqué que lorsque les musulmans suivent ces directives en lançant leur voiture sur des piétons, en poignardant des gens dans la rue, ces mêmes médias font un point d’honneur à ne pas faire le lien entre les causes et les effets.

Je ne sais pas si les journalistes sont conscients que leurs ridicules tentatives de tromperie ne fonctionnent plus : ils vivent en vase clos, et ils s’imaginent peut-être que la farce marche toujours. Sauf que les dindons de la farce, c’est eux !

La semaine passée, un mahométan a poignardé un rabbin, en France cette fois. Devinez quoi : les médias ont dit que le terroriste est… déséquilibré !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

sudinfo.beuccle-une-femme-poignarde-plusieurs-personnes-dans-la-galerie-de-la-bascule
rtbf.be/agression-au-couteau-a-uccle

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