Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 août 2016

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La fondation Clinton est soupçonnée d’avoir servi de couverture à une vaste affaire de corruption et d’enrichissement personnel en échange d’avantages gouvernementaux.

Le dossier est tellement explosif que dans un communiqué, la fondation vient de déclarer qu’elle arrêtera de recevoir des dons de pays musulmans et des grosses sociétés étrangères si Hillary Clinton est élue, et Bill Clinton s’est engagé à démissionner de la fondation en cas de victoire de sa femme.

Cependant, le scandale s’épaissit.

Associated Press s’est fait communiquer les agendas de la Secrétaire d’État Clinton et a fait les comptes : plus de la moitié des personnes non affiliées au monde politique qui ont pu rencontrer officiellement Hillary Clinton durant ses années au gouvernement ont donné des grosses sommes à la fondation, que ce soit personnellement, ou au travers de sociétés ou d’organisations.

Cette gigantesque proportion indique clairement que les règles d’éthique et de transparence de conflit d’intérêts ont été violées par Hillary Clinton, qui a, crûment, fait payer les gens qui voulaient la rencontrer pour obtenir des avantages.

On ne sait pas — ou du moins pas encore — quels avantages ces personnes ont reçus en échange de leurs généreux chèques à la fondation, mais on peut facilement imaginer qu’ils n’ont pas été versés pour rien.

85 des 154 non-politiciens qui ont rencontré la secrétaire d’Etat Clinton lorsqu’elle était au gouvernement ont versé la coquette somme de 156 millions de dollars à la fondation ! Au moins 40 d’entre eux ont fait des chèques de 100 000 dollars chacun, et 20 personnes ont donné chacune plus d’1 million. C’est beaucoup d’argent pour juste « rencontrer » officiellement Hillary Clinton.

En échange, ces généreux « donateurs » obtenaient des rendez-vous et demandaient des services chers payés à Hillary, par exemple cet économiste international qui a demandé son aide alors que le gouvernement du Bangladesh exigeait sa démission en raison de la banque à but non lucratif qu’il dirigeait ; ce banquier de Wall Street qui a demandé l’aide de Clinton pour un problème de visa d’entrée aux États Unis ; ou encore des dirigeants de la société Estée Lauder qui ont obtenu des rendez-vous avec Clinton alors que – coïncidence, son ministère travaillait avec la société d’entraide d’Estée Lauder afin de faire cesser les violences conjugales en Afrique du Sud.

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Ces rendez-vous violent les accords de non-conflit d’intérêts que Clinton a signés au moment d’entrer au gouvernement. La fréquence et le nombre de rendez-vous avec des gens qui par ailleurs faisaient des dons à la fondation a toutes les apparences de prix payés à la fondation Clinton en échange de rendez-vous avec la Secrétaire d’Etat Clinton, afin de lui demander des « services » en retour des sommes versées.

Si tout cela a les apparences d’une histoire de corruption, remplit les conditions d’une histoire de corruption, c’est parce que c’est une histoire de corruption.

Savez-vous quoi ? Les électeurs de Hillary Clinton ne s’en préoccupent pas, ils font la sourde oreille et acceptent d’élire une femme qu’ils savent corrompue jusqu’à la corde.

Cela en dit beaucoup à mes yeux sur le cynisme des électeurs démocrates.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : Associated Press

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