Publié par Alon Gilad le 30 août 2016
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Conseil d’État

La décision prise par les Juges de l’instance censée dire le droit ne manque pas de laisser perplexe :

Le contexte de guerre déclarée par les fanatiques sanguinaires de l’Etat islamique ne justifierait pas les arrêtés municipaux : ce sont des arrêtés abusifs… disent et écrivent ces juges. L’Histoire qualifiera ce vote suicidaire.

Notons ici que ces juges ne sont juges que de nom ; ils ne possèdent pas nécessairement les compétences juridiques, filles d’études approfondies et de concours.

Daesh promet du sang, des flots de sang

Mais cela ne compte pas pour ces juges. Cette menace, décident-ils, ne peut justifier des arrêtés destinés à réduire les risques, sur les plages et autres lieux de bains. Cet arrêté est un moyen disproportionné.

Les services de renseignement confirment les dangers de crimes majeurs, mais nos « juges » estiment que rien, dans le droit, n’autorisait les maires à décider selon le principe de précaution.

La prudence des maires serait de l’abus de pouvoir !

Les maires auraient attenté à la liberté : chacun étant libre, partout, de se vêtir comme il lui sied, même si cela choque certains ; même si cela en inquiète d’autres, les empêchant de profiter pleinement de leur bain de mer.

Et se dévêtir, totalement, partout, est-ce aussi une liberté personnelle non bornée ?

Si la liberté vestimentaire est absolue, dans ce pays, la liberté avestimentaire doit l’être aussi. Mais ce n’était pas la question, même si du fait de ce vote elle le devient.

Le burkini est une arme de guerre

On sait qu’en Israël, sous le niqab, se sont caché des femmes (et quelques fois des hommes), harnachées pour se faire exploser parmi les passants. Le lieu des attentats pouvait être n’importe où, devant les étals d’un marché, à un arrêt de bus, dans un bus ou un autocar, dans un café ou dans un restaurant, dans une salle de fête.

Avec le burkini, l’espace des opérations de guerre djihadiste a été élargi aux plages de bords de mer, aux rives des lacs, aux bords des rivières et aux piscines.

Avec le burkini, le Conseil d’État a validé la légalité d’une tenue salafiste permettant de mener plus aisément des opérations de guerre (et de provocations), là où les familles espèrent trouver détente, repos et rayons de soleil nécessaires à la santé.

Ce que médias et politiciens écologistes (mais pas eux seuls, le PCF les suivant dans la carrière), ce que tenants de la charia (le CCIF qui a esté), ce que les correspondants subventionnés d’un ancien nomenklaturiste hongrois (la LDH ayant elle aussi saisi le Conseil d’État), ce que tout ce beau monde prétend n’être qu’un vêtement, rien qu’un bout de tissu inoffensif déclinant la liberté individuelle de s’habiller selon son choix, peut — comme le niqab — s’avérer être le redoutable camouflage d’une mortelle ceinture explosive.

Cet aspect des arrêtés municipaux — l’obligation d’assurer autant que possible la sécurité du promeneur et du baigneur —, n’a pas préoccupé le Conseil d’État. Au contraire même, puisqu’il dénonce la légitimité et la légalité de cette préoccupation qu’il estime disproportionnée par ses moyens.

Ce n’était pas son problème, ce ne serait pas le problème ; ce danger n’existerait pas…

Si la sécurité des plagistes — mis en situation de subir un attentat commis par une femme salafiste ou salafisante (ou par un djihadiste mâle vêtu en femme, pour la circonstance) —, n’a pas compté dans le raisonnement « juridique » de nos ci-devant juges, un autre aspect a été sciemment écarté.

En validant l’uniforme de plage et de bain salafiste, le Conseil d’État a décidé : que les femmes, ainsi accoutrées devront, en cas de canicule : mariner dans leur sueur, étouffer ; qu’elles devront mettre leur santé en jeu (aux frais de l’assurance maladie et de la collectivité, plus généralement) en cas de malaise provoquée par cette tenue non appropriée pour rester des heures au soleil.

Le Conseil d’État a aussi décidé : que des femmes n’auront qu’un ersatz de liberté, qu’elles ne s’en iront pas nager ou qu’elles iront nager à leurs risques et périls : comment en effet nager, étant ainsi harnachée, si l’on n’est pas nageuse accomplie et en pleine forme ?

C’est dire, que le Conseil d’État a autorisé des tenues de bain qui n’en sont pas

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Le Conseil d’État a légalisé l’infériorité féminine, en autorisant formellement un outil barbare de liberté surveillée.

Quand une salafiste — volontaire ou obligée —, entravée par sa tenue, ira prendre le risque de nager en mer, qu’elle se noiera parce qu’elle sera entraînée par ses six kilos de chiffons imbibés d’eau de mer, qui en répondra devant les tribunaux qui enquêteront ?

L’affaire sera-t-elle classée automatiquement sans suite parce que ce seront des musulmanes ? Y aura-t-il désormais deux types de procédures pénales et d’enquêtes ? Apartheid, ségrégation ?

Les Maires qui ont pris ces arrêtés, de tous points de vue, ont eu raison.

Quant au Conseil d’État : il s’est rabaissé. Il s’est ravalé à n’être qu’un Conseil d’État des lieux et, plus grave encore, qu’un instrument d’assujettissement aux normes de la « pudeur » selon la charia.

C’est dire que ce vote irresponsable est une autre marque de la situation s’orientant vers une nouvelle révolution dans ce pays. Les bonnets rouges furent un symptôme il y a trois ans. Les dernières manifestations paysannes en sont un autre bouillonnement : en haut on est totalement déconnecté du pays, on le méprise et on ne représente plus que soi-même ; en bas, on est excédé et y monte l’exigence de reformuler, par les actes, ce que l’Abbé Sieyès jettera à la face de la vieille monarchie discréditée et impuissante : « la monarchie n’est rien ! Le Tiers Etat est tout ! »

Face aux aspects diversifiés de la guérilla salafiste, nié par les uns, banalisé ou admis par les autres, le peuple pense, le peuple réfléchit, le peuple veut agir. Il va dire, par millions :

Le Conseil d’État et ceux qui valident une irresponsable décision de « robins » ne sont rien !

Le Peuple, la nation, est tout !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alon Gilad pour Dreuz.info.

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