L’Égypte peut donner des leçons au reste des pays arabes et musulmans – et européen.
Sous ordre du Président Abdel Fattah al-Sissi, le Ministère des affaires religieuses vient de publier une ordonnance qui va obliger les 653 854 mosquées du pays à honorer leurs factures d’eau et d’électricité.
L’ordonnance oblige chaque mosquée à ouvrir un compte courant par lequel les habitants pourront participer à payer les factures trimestrielles, et le ministère ne payera plus pour les mosquées.
Mohamed Mokhtar Gomaa, le Ministre égyptien des Affaires religieuses, a dit qu’il prendra des mesures punitives contre toutes les mosquées qui ne respecteront pas cette ordonnance. Dans le reste des pays Musulmans, une telle décision vaudrait à son auteur la foudre des islamistes et des accusations d’apostasie.
Les pays Musulmans perdent des centaines de millions de dollars chaque année, car elles ne peuvent pas réclamer des mosquées de payer leurs factures d’eau et d’électricité. Les mosquées et les institutions islamiques sont exemptes aussi de toute taxe foncière et municipale.
Le Ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Chaker, a dit :
« On ne voit pas de raison d’exempter les mosquées des dépenses de l’eau, de l’électricité, du chauffage, la ventilation et la climatisation […].»
Le Mufti d’Égypte et le chef de l’Université islamique Al-Azhar estiment que cette exemption n’a pas de fondement dans le Coran ou les hadiths – les traditions et les paroles de Mahomet. Sauf que personne n’a osé prendre cette initiative jusqu’ici.
Le Ministère des affaires religieuses avait annoncé que les imams devraient expliquer la nouvelle décision et que le Ministère distribuera des brochures dans les mosquées. Le but est de repenser les mentalités et de réorienter les dépenses publiques.
Au bord de la banqueroute avec la chute du tourisme et les revenus du canal de Suez qui ont plongé, l’Égypte ne peut plus se permettre de supporter le fardeau des dépenses exponentielles de ses mosquées.
En même temps, le Fonds Monétaire International (FMI) s’apprête à voler au secours du pays. L’équipe internationale d’experts dirigée par Chris Jarvis et le gouvernement égyptien travaillent actuellement à sécuriser le financement de la moitié des 12 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros) de prêt pour lequel un accord préliminaire a été signé le 11 août dernier.
Il est normal donc, que ces fonds vitaux du FMI ne servent pas à financier le fonctionnement des mosquées.
Les peuples Musulmans manquent de tout mais Allah ne manque de rien.
Pour satisfaire l’ego d’Allah dans les pays Musulmans, chaque année des milliards sont engloutis à fonds perdus dans les affaires religieuses aux dépens des besoins vitaux et névralgiques de la population. Dans ces pays, l’allégeance à Allah se mesure à l’aune de l’état de la dégradation sociale et économique du pays.
Les Musulmans veulent tous des pays dédiés à l’Islam au mépris de l’humain. Et puisque Allah aime trop les mosquées, les Musulmans doivent en construite en trop sous peine de tout perdre dans l’au-delà. Pourtant, chaque dollar investi dans ces mosquées est contre-productif.
En Tunisie, par exemple, il existe 5 236 mosquées, soit une mosquée pour 2000 habitants ! Elles fonctionnent tout au long de l’année aux frais des contribuables, alors que les mosquées sont les lieux les moins utilisés : pas plus de trente minutes par jour.
Drôle d’investissement. Juste parce que le bonheur d’Allah est la contrepartie du malheur des hommes dans ces pays Musulmans. L’amour de l’Islam passe ici au prix du sacrifice de la population.
La Tunisie manque pourtant de centaines de kilomètres de routes non goudronnées, d’autocars publics, d’infrastructures de base, comme les logements, l’eau potable, les hôpitaux, des écoles, des bibliothèques, des espaces verts, des aires de jeux, et des centres d’accueil pour femmes battues…
En Égypte, la situation est comparable à la Tunisie, sauf qu’avec 91 millions d’habitants, le pays (avec sa population jeune : 62 % d’entre eux sont âgés de moins de 30 ans) connaît une crise du logements sans précédent. Dans la capitale égyptienne, Le Caire, des familles vivent dans les cimetières. D’autres familles vivent dans des caveaux.
Plus deux millions de personnes logent dans des abris de fortune, entre les tombes, les monuments funéraires et les mausolées. La « Cité des morts » est même devenue une attraction touristique, en Égypte.
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L’islam confronté à la réalité dans la vraie vie.
monde musulman & européen quand n’est il en France
Alors qu’il faudrait couper l’eau et le courant … ciao.
Allez les musulmans, faites une priere pour que votre pseudo dieu vous apporte electricite et eau a volonté.
Pour une fois qu’on leur coupe quelque-chose à ceux-là !