Publié par Rosaly le 2 septembre 2016

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Les aberrations sur la dhimmitude de Bernard Lewis et l’hideux antisémitisme coranique (deuxième partie de l’intervention du professeur Andrew Bostom lors de la conférence de Los Angeles consacrée à l’Islam) 

Concernant l’imposition du statut de dhimmi, le pacte humiliant de soumission des non-musulmans (coran 9:29) et la prétendue absence de la haine théologique du Juif dans l’islam, Bernard Lewis, conseiller de GW Bush, fit ces déclarations divinatoires vides de sens et hypothético-déductives au cours des décennies :

1974 :

« La dhimmitude dans son ensemble fonctionna bien. Les non-musulmans parvinrent à prospérer sous la domination musulmane et même à apporter des contributions significatives à la civilisation islamique. Les restrictions n’étaient pas trop dures et généralement moins pénibles dans la pratique que dans la théorie.

Aussi longtemps que les communautés non musulmanes acceptaient le statut d’infériorité qui leur était assigné, ils n’avaient pas de problème. »

1984 :

« Dans la société islamique, l’hostilité au Juif n’est pas théologique. Elle n’est pas liée à une doctrine islamique spécifique ou à une circonstance spéciale de l’histoire islamique. Pour les musulmans, elle ne fait pas partie des « douleurs de l’enfantement » de l’islam, comme c’est le cas pour les chrétiens. »

2006 :

« dhimmi » — tude [écrit de manière dérisoire avec trait d’union] asservissement, persécution et mauvais traitement des Juifs… un mythe.

Shlomo Dov (S.D.) Goitein, à la différence de Lewis, était un historien spécialisé dans l’étude des relations musulmans/non-musulmans.

Goitein, dont les découvertes furent publiées dans un livre monumental en 5 volumes, intitulé « Une Société méditerranéenne : les communautés juives dans le monde arabe, comme représentées dans les documents de la Geniza du Caire (1967-1993) » était professeur émérite à l’Université hébraïque et collègue de Lewis à l’Institute for Advanced Study University à Princeton. A son décès, dans sa notice nécrologique, le New York Times écrivit le 10 novembre 1985 :

« Ses écrits prolifiques sur la culture islamique et les relations entre musulmans et non-musulmans étaient des ouvrages de référence pour les érudits dans les deux domaines. »

Contre les idioties de Lewis, voici ce qu’écrivit Goitein sur le sujet de la dhimmitude des non-musulmans sous la domination musulmane, à savoir « le pacte de dhimmitude » en 1970 :

« L’Etat musulman s’opposait aux idéaux propagés par… les principes fondamentaux incorporés dans la constitution des Etats-Unis.

Un Etat islamique faisait partie ou coïncidait avec le dar al-Islam, la Maison de l’islam. Son trésor était constitué par l’al-muslumin, l’argent des musulmans. Les chrétiens et les Juifs n’étaient pas des citoyens de l’Etat, pas même des citoyens de seconde classe. C’était des étrangers sous la protection de l’Etat musulman, un statut défini par le terme « dhimmi », protection pour laquelle ils devaient payer la capitation ou jizya. Ils étaient aussi exposés à un grand nombre de lois discriminatoires et humiliantes…

De par la nature même de telles restrictions, très rapidement, des humiliations supplémentaires s’ajoutèrent et en l’espace de deux siècles, une législation complète sur le statut de dhimmi vit le jour.

Et quand ces lois devinrent trop oppressives à certains moments où à certains endroits, cela eut pour conséquence une diminution du nombre des minorités, voire leur extinction complète. »

« L’héritage de l’antisémitisme islamique* », mon propre traité complet, incluait des documents volumineux que Lewis ne s’est jamais donné la peine de compiler, a fortiori à analyser avec une honnêteté intellectuelle comparable.

Mes analyses minutieuses démontrèrent de manière irréfragable que le coran, son exégèse classique et moderne, par les plus grands commentateurs islamiques, les traditions de Mahomet et la naissante communauté musulmane, étaient truffés d’arguments de haine anti-juifs virulents, qui ont été transmis aux musulmans à travers l’espace et le temps, depuis l’avènement de l’islam à ce jour.

Le débat général du coran sur les Juifs se distingue par une litanie de leurs péchés et de leurs châtiments, comme s’ils faisaient partie d’une accusation divine, d’une condamnation et d’un processus de punition.

De nos jours, les litanies coraniques d’Al Azhar d’environ 20 à 25 versets décrivant des stéréotypes négatifs des Juifs sont très populaires, largement répandues et approuvées par ce « Vatican » de l’islam sunnite et ses deux derniers « équivalents pontificaux », feu le grand imam Tantawi et l’actuel grand imam al-Tayeb (reçu au Vatican en mai dernier par le Pape François…)

Ces litanies soulignent la haine coranique des Juifs :

« Les Juifs sont des tueurs de prophètes — mis à jour dans le hadith afin d’y inclure Mahomet, prétendument empoisonné par une femme juive, lors d’un complot juif — tandis qu’un hadith chiite tient les Juifs pour responsable de la mort d’Ali et de son fils Hussein, méritant par là une humiliation et un non-respect permanents. (coran 2 : 61/3 : 112).

Les Juifs sont des singes, ou des singes et des porcs (coran 2 : 65 – 5:60 -7 : 166) un épithète coranique personnellement adressée aux Juifs par Mahomet, selon la sîra. Il a personnellement massacré par décapitation tous les jeunes adolescents, soit environ 700 à 900 garçons de la tribu juive Banu Qurayza.

Les Juifs sont des conspirateurs invétérés contre l’islam (l’antécédent coranique des Protocoles des Sages de Sion coran 5 : 64), qui contient la plus grande inimitié envers la croyance musulmane (coran 5 : 82).

Le péché suprême des Juifs et la punition sont clairement indiqués dans le coran : ils sont les larbins du diable (4 h 51/60) maudits par Allah, leurs visages seront effacés (4 h 47) et s’ils n’acceptent pas la véritable foi de l’islam — les Juifs qui comprennent leur foi deviennent musulmans (3:113) — ils seront transformés en singes (2:65/7:166) ou en singes et en porcs (5:60) et brûleront dans les feux de l’enfer (4:55, 5:29, 98:6 et 58:14-19)

Un brillant essai, 72pp.202 ref. 1937, en français, scrupuleusement documenté, par le rabbin et islamologue Georges Vajda sur l’hadith (qui n’a jamais été analysé par Lewis, mais que j’ai eu le privilège de traduire entièrement en anglais pour la première fois et de l’inclure dans « l’Héritage de l’antisémitisme) avait démontré que selon l’hadith, la malveillance bornée est la caractéristique qui définit mondialement le Juif dans ces traditions.

Rejeter Mahomet et refuser de se convertir à l’islam par jalousie, envie et même par intérêt personnel égoïste, conduit les Juifs à commettre des actes de perfidie, enracinés dans leur nature : « … sorcellerie, empoisonnement, meurtre, ces actes ne suscitent aucun scrupule en eux. »

Ces stéréotypes autorisent la haine des musulmans envers les Juifs et les encouragent à les soumettre à la domination musulmane, les traiter avec mépris, sous certaines « dispositions humiliantes ».

La recherche de Vajda sur l’hadith a en outre prouvé comment l’eschatologie musulmane sunnite insiste sur la suprême hostilité des Juifs envers l’islam. Les Juifs sont décrits comme les adhérents de Dajjâl, l’équivalent musulman de l’antéchrist, et selon d’autres traditions, le Dajjâl est en fait juif.

Une fois le Dajjâl vaincu, ses compagnons juifs seront massacrés, ils seront livrés aux musulmans par n’importe quoi, une pierre, un arbre, à l’exception de l’arbre appelé gharkad.

L’ancien mufti d’Egypte Ali Gomaa : « Les juifs plantent des arbres Gharqad pour se cacher des musulmans au Jour du Jugement. »

https://www.youtube.com/watch?v=nFkKHOQYmAU

Selon plusieurs hadiths canoniques, Mahomet en personne, déclara :

« Si un Juif cherche refuse sous un arbre ou une pierre, ces objets parleront et diront aux musulmans : « Il y a un Juif derrière moi, viens et tue-le ! »

Vajda mit également l’accent sur la manière dont la notion de « rançon » du jihad guerrier s’étend même à l’eschatologie islamique.

Non seulement les Juifs sont vaincus dans la guerre eschatologique, mais ils serviront de rançon pour les musulmans dans les feux de l’enfer. Les péchés de certains musulmans pèseront sur eux comme des montagnes, mais au jour de la résurrection, ces péchés seront enlevés et déposés sur les Juifs.

Enfin, une raison profondément anti-juive et raciste, mise en avant dans l’historiographie sunnite antérieure, tout comme dans les recueils de hadiths chiites, fait assurément partie des douleurs de l’enfantement de l’islam, contrairement à l’avis de Lewis :

C’est l’histoire d’Abdullah Ibn Saba, un Juif yéménite, présumé renégat, et selon les sunnites, le fondateur de la secte chiite hétérodoxe. Les sunnites le tenaient pour responsable — identifié comme un Juif noir (un motif raciste !) — d’avoir promu l’hérésie chiite, fomenté la rébellion et le premier conflit interne, cause principale de rupture dans « l’innocence politique » de l’islam, culminant avec l’assassinat du troisième Guide, le Calife Uthman et l’amer héritage du conflit sectaire sunnite-chiite, qui allait perdurer au cours des siècles.

Des auteurs chiites, qui font autorité, ont prétendu que ce Juif noir identifiable était coupable d’avoir perverti et déformé le message des vrais disciples (chiites) du calife Ali. Les chiites traditionnels désignèrent Abdullah Ibn Safa comme l’avatar de croyances radicales hérétiques. Il fut brûlé vif sur ordre du Calife Ali, comme décrit dans un hadith chiite.

L’intégralité de cette hideuse doctrine islamique, partagée avec quelques variations minimes, aussi bien par les chiites, que par les sunnites, engendra une oppression chronique, grinçante, parsemée de paroxysmes de violence incluant de manière sporadique des pogroms meurtriers, qui affectèrent les communautés juives en Palestine, au Yémen, en Egypte, en Libye, en Tunisie et au Maroc et même dans la mythique tolérante Espagne musulmane, à l’ouest, ainsi qu’en Turquie, au nord, en Irak et en Iran, à l’est.

Le sionisme moderne, culminant avec le rétablissement d’Israël, gouverné par les Juifs, totalement libérés de 13 siècles de dhimmitude, imposé par le jihad dans leur terre ancestrale, a revigoré les souches « annihilationnistes » de la haine de l’islam envers les Juifs.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Lire la troisième partie : dreuz.info/george-w-bush-aveugle-par-son-mentor-bernard-lewis-sur-lislam-par-le-professeur-bostom/

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