Publié par Patrick Bloch le 11 septembre 2016
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Duplicité, encore et encore …

La période estivale, la chaleur, les vacances de la plupart favorisent le défaut d’attention.

Il m’avait échappé que la plus haute distinction française, la Légion d’honneur, avait été attribuée à Mme Hanan Ashrawi, que l’annonce lui en avait été faite à Ramallah par le consul de France à Jérusalem le 2 septembre, et que la cérémonie officielle de remise aurait lieu prochainement à Ramallah. Or il faut savoir que ce Consulat tient lieu d’ambassade auprès de l’autorité palestinienne.

Mme Ashrawi a été ministre et porte-parole d’Arafat et est actuellement membre du « parlement palestinien ». C’est une virulente anti-israelienne, ce qui en soi, n’est pas un obstacle à cette décoration, mais elle s’est toujours prononcée pour le recours à la violence, et en particulier avait approuvé le lynchage de deux soldats en octobre 2000 dans un commissariat palestinien, et leur corps traînés par une voiture dans les rues.

Elle avait, à la conférence de Durban, fait un discours violemment antisioniste et justifié le terrorisme. Son organisation « humanitaire » Miftah, publie régulièrement des communiqués d’un antisémitisme forcené, accusant les juifs de meurtre rituel de chrétiens pour confectionner les matzots avec leur sang, ou encore faisant les louanges des auteurs d’attentats telles que Dalal Mughrabi ou Ahlam Tamini, exemples à suivre de la femme palestinienne.

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Elle proclame que les attentats suicide à la bombe sont légitimes.

Et Miftah dénonce explicitement la politique de l’Union européenne officiellement en faveur d’une coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens.

Voilà le personnage que le gouvernement français a décidé d’honorer.

Cela s’inscrit bien dans le droit fil de la décoration au Prince héritier d’Arabie Saoudite en mars dernier, et la citoyenneté d’honneur par certaines municipalités de terroristes tels que Barghouti.

Or la Légion d’honneur (malheureusement bien galvaudée) fut créée en 1802 par Napoléon pour honorer ceux qui par leurs mérites militaires éminents avaient servi la Nation.

Où trouve-t-on ces mérites dans ces dernières nominations ?

Cerise sur le gâteau, dans la liste des promus, publiée au JO de la République française, on ne trouve pas le nom de Mme Ashrawi. Ne voulait-on pas, malgré tout, faire trop de publicité sur décoration fortement discutable ?

Duplicité…. Encore et encore.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Bloch pour Dreuz.info.

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