Malgré les nombreuses critiques soulevées par l’accord humiliant UE-Turquie et le coup d’État manqué du 15 juillet dernier qui a déchiré le pays du Croissant, la Haute Représentante pour la politique extérieure de l’UE F. Mogherini s’est envolée pour Ankara, afin de consolider les rapports bilatéraux et renouveler au Pacha Erdogan les promesses de collaboration.
Il faut ménager Erdogan — peu importe son despotisme, sa tyrannie, sa dictature islamiste — car il dispose d’une arme fatale dont il se sert pour faire chanter l’Europe : la bombe migratoire, susceptible d’exploser à tout moment. Ainsi, le voile diplomatique de l’oubli tombe discrètement sur les exactions du despote envers ses opposants.
Près de deux mois après l’étrange coup d’État manqué, l’UE et sa Haute Représentante pour la politique extérieure F. Mogherini ont déjà tout occulté et tout pardonné.
- Oubliées les purges des dissidents et le massacre des Kurdes : Lady Pesc*, alias Federica Mogherini, exécute les ordres de la Führerin et s’incline devant Erdogan.
- Oubliés les trente-cinq mille opposants emprisonnés arbitrairement par le président turc après l’échec du coup d’État du 15 juillet dernier.
- Pardonnées les déclarations arrogantes du président Erdogan sur le retour inévitable de la peine de mort dans son pays.
- Relativisées, puis effacées, les images d’une Istanbul où les gardiens islamiques de la vertu, fidèles au président islamiste, menaçaient les femmes vêtues à l’occidentale.
- Également archivées, les déclarations du 21 juillet, après la suspension par Ankara de la Convention européenne des Droits de l’Homme, quand Mogherini trouva en elle une étincelle de courage et rappela à Erdogan que les droits fondamentaux étaient inaliénables.
Ces belles paroles ne devaient pas signifier grand-chose, puisqu’aujourd’hui, Lady Pesc est en mission officielle à Ankara, prête à embrasser les babouches dorées d’un Sultan et à lui adresser des excuses respectueuses, suivies par la promesse d’une prompte soumission à son bon vouloir, au nom de tout le peuple du Vieux Continent que l’on ne consulte pas.
À commencer, peut-être, par la suppression à plus ou moins brève échéance des visas pour l’UE à 70-80 millions de Turcs, faute de quoi, l’irascible et peu fiable Erdogan menacerait de rompre l’accord sur les « réfugiés ».
Ne promet-il pas, à chaque timide refus de l’UE de céder à son chantage, d’inonder l’Europe d’un nouveau tsunami migratoire ? Faire confiance, croire en la promesse d’un islamiste dont le rêve est de soumettre l’Europe à l’islam, n’est-ce pas là la pire des erreurs ?
Pour comprendre les objectifs de la mission de F. Mogherini, prête à rencontrer — en compagnie du responsable de l’élargissement de l’UE, Johannes Hahn — le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavuolu, et le responsable des rapports avec l’UE Omer Celik, il n’est pas nécessaire d’attendre l’agenda du jour.
Consciente d’avoir, par le passé, agacé Erdogan, la Haute Représentante a déjà fait son mea culpa, le 3 septembre dernier à Bratislava, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères.
« Nous exprimons, déclara alors l’imperturbable Lady Pesc, notre entière sympathie et notre solidarité au peuple turc, aux institutions de la Turquie et notre plus profond respect pour la manière dont ils sont restés unis, y compris l’opposition, pour défendre la démocratie contre une tentative de coup d’État. »
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À la lecture de cette chaleureuse déclaration, la Turquie semble être devenue une démocratie accomplie, prête à poser un demi-pied en Europe, avant de pouvoir la piétiner.
Mais Lady Pesc n’est qu’une exécutrice, une simple interprète des consignes reçues, non seulement de la Commission européenne, mais surtout du seul et unique véritable leader européen, Angela Merkel, qui, après la claque électorale de dimanche dernier, a un besoin désespéré de la complicité de son Erdogan pour retenir les réfugiés loin des frontières allemandes.
À la Commissaire Mogherini, pour qui l’islam politique a toute sa place en Europe, il a été tout simplement demandé de faire acte de présence et d’accomplir la tâche humiliante de renouer les liens avec le président turc, opération déjà lancée par le chef de la Commission des affaires étrangères du parlement européen Elmar Brok.
L’eurodéputé allemand, membre, comme par hasard, du parti de Merkel, a guidé fin août la première mission officielle de l’UE en Turquie après le putsch avorté. Une mission au cours de laquelle il a reconnu l’authenticité du complot contre Erdogan et défendu avec acharnement le très « modéré » président turc, garantissant qu’en Turquie, la peine de mort ne sera jamais réintroduite.
Maintenant il incombe à Lady Pesch de peaufiner la réconciliation.
Elle doit seulement fermer les yeux et s’efforcer d’oublier la loi antiterroriste en vigueur — en opposition totale avec les règles du droit européen — utilisée par Erdogan pour faire place nette et se débarrasser de manière très « démocratique » de tous ses opposants.
Elle doit feindre de ne pas être au courant du génocide en cours des Kurdes massacrés à l’intérieur et à l’extérieur de la frontière turque.
Mais une position bien douillette à Bruxelles, agrémentée d’un très confortable salaire, vaut bien que l’on ferme pudiquement les yeux sur le despotisme, la censure, les violences, le non respect des droits de l’homme de la soi-disant incontournable Turquie.
Tant pis pour les 35 000 personnes emprisonnées arbitrairement dans les geôles fétides, tant pis pour les quelques milliers de morts. De simples dégâts collatéraux au pays du Croissant. Il faut songer à l’avenir. L’important, c’est de flatter Erdogan, le caresser délicatement dans le sens du poil, en échange de son aide, des plus aléatoires, sur la question des réfugiés.
Erdogan excelle dans l’art de jouer au chat et à la souris, jusqu’au jour où, (si Allah le veut), le chat islamiste dévorera la souris mécréante.
Les nouveaux électeurs « allemands » du SPD, dont le nombre ira croissant, grâce au jihad par la démographie, et à l’immigration musulmane voulue par Frau Merkel, l’ONU et l’UE :
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source : « L’Ue perdona tutto al Sultano e Mogherini va a far l’inchino » Il Giornale.it
* Pesc : acronyme pour Politique étrangère et de sécurité commune
L idiote utile a été choisie pour faire de la lèche à ce dictateur sanguinaire!!envoyée par cette ue perverse et traitre aux Nations et copine des “palestiniens” à qui elle verse notre pognon sans vergogne !Depuis longtemps nous aurions du dire m….à cette entité mortifère et reprendre notre liberté en tant que peuple souverain ,lequel peuple elle entraine vers le chaos mahométan!
C’est vraiment vexant que ce soit une femme qui se tape le sale boulot devant Erdogan dans un pays islamiste où les femmes sont considérées comme des moins que rien.
Les Kurdes gazés en Syrie qui ont déclenché tout ce bordel, c’était qui ?? Certainement pas Assad.
Alors il sait des choses, Il peut fouler du pieds les principes de l’Otan, il y restera membre.
Il peut tuer ses opposants à tour de sabre, on regardera ailleurs.
Bongo n’a rien compris, en bloquant le développement de l’Islam au Gabon : il s’est attiré les foudres de la Gauche et ses merdia à l’international.
Normal ,aujourd hui c est eurabia ,
L’U.E n’est qu’une “pute” qui s’est offerte à Erdogan !
Mais que font les journalistes , ce n’est pas leur rôle d’expliquer ce qui n’est pas a notre compréhension, c’est pour cela que la presse se porte si mal .
Il faut détruire cette Europe qui est totalement aux ordres de l’Islam.
Devant ces soumissions à répétition, le candidat pour les élections de mai 2017 qui aura dans son programme le référendum pour notre sortie de l’UE sera écouté, applaudi, soutenu et pourra faire un carton.
Et nous les peuples d’Europe, notre avis pour autoriser ce pays totalitaire à fouler notre sol sans visa, on nous demande pas notre avis???
Elle est où la démocratie en Europe dont les dirigeants décident tout à notre place, c’est écœurant.
En 1998 U.E sera détruite perso je n’aime pas la lâches, donc rien a foutre