Publié par Jean-Patrick Grumberg le 12 septembre 2016

15th Anniversary Of 9/11 Attacks Commemorated At World Trade Center Memorial Site

Hier matin, lors de la cérémonie du 11 septembre à New York, à Ground Zero, Hillary Clinton a fait un malaise et elle a dû être évacuée d’urgence.

On la voit perdre plusieurs fois l’équilibre, tenant à peine debout, puis s’effondrer avant de monter dans un van noir.

Le premier communiqué disait qu’elle a eu un coup de chaleur. Le second qu’elle a trébuché après avoir perdu un soulier. Le troisième venait de ses docteurs, et affirmait qu’elle est déshydratée, le quatrième qu’elle s’est rendue chez sa fille et qu’elle allait maintenant très bien, et le cinquième « révélait » que vendredi comme par hasard, son médecin lui a diagnostiqué une pneumonie.

5 mensonges en 1 heure !

Voir cette dame chanceler, je dois le dire, m’a fait mal au cœur. Je lui souhaite bon rétablissement. Elle est politiquement du mauvais côté de l’histoire, du côté d’une idéologie qui a tenté de se débarrasser de ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine — pour exploiter ce qu’il y a de pire : son côté obscur : la jalousie, le ressentiment, la haine, la paresse, la cupidité, le mensonge et la perversion, et qui pour cela disparaîtra, mais difficilement. C’est loin d’être suffisant pour que je lui veuille du mal.

Les organes de propagande rapportent donc que vendredi, Hillary Clinton a été diagnostiquée avec une pneumonie, et cela expliquerait ses nombreuses et interminables quintes de toux, et son malaise d’hier.

Sauf qu’il y a quelques jours — et avec internet nous n’avons plus la mémoire courte — sa directrice de campagne affirmait que sa quinte de toux était due à des allergies, et la machine à propagande — le New York Times, CNN, MSNBC, USA Today, la liste est longue, avait relayé sans poser de question.

Son malaise révèle un profond malaise 

Aucun journaliste ne peut dire si sa pneumonie est sa maladie. Aucun ne peut dire si le diagnostic remonte à vendredi. Aucun.

Après sa dernière grosse crise de toux, qui a duré deux minutes lors de son intervention publique, aucun journaliste n’a posé de question sur son état de santé. Voilà à quoi ressembleront les 4 années à venir : une serial menteuse à la Maison-Blanche, protégée par les serials menteurs de la presse bien rôdés à enfouir les faits.

Plus le mensonge est gros plus il passe

Sa toux a commencé il y a des mois, et l’on voudrait nous faire croire que son médecin a attendu vendredi pour l’examiner ?

Par la plus formidable coïncidence, juste après que devant des millions de téléspectateurs elle s’écroule, son staff nous apprend qu’elle a été diagnostiquée avec une pneumonie ?

Le pigeon qui gobe cette couleuvre me déclenche des roucoulements. Celui qui diffuse et sait que c’est faux, des mugissements.

Voilà la monstruosité que 40 ans de gauchisme ont fabriquée : le rejet de la réalité. Chaque fois que la réalité ne correspond pas à la doctrine, elle est jugée politiquement incorrecte, et la rapporter fait de vous un fasciste.

Dans une chaise roulante avec des tuyaux lui sortant de partout, Hillary Clinton annoncerait encore être en parfaite santé ; les médias se féliciteraient d’avoir une candidate en pleine forme ; et ses électeurs applaudiraient. Si vous demandez pourquoi toutes ces perfusions, vous êtes un affreux sexiste d’extrême droite ennemi de l’égalité entre hommes et femmes et vous appartenez au « panier abject » des électeurs de Donald Trump, selon les mots de Hillary Clinton (pour lesquels elle s’est depuis excusée).

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Si Hillary Clinton devient présidente, nous devrons vivre avec 4 ans de mensonges, et des gros, très gros mensonges, sur des sujets graves.

Oui, la plupart des politiciens sont menteurs. Mais ce relativisme est vicieux : comme si nous n’avions plus le droit de faire référence à notre expérience et notre intelligence pour savoir qu’il y a mensonge et mensonge, comme si nous n’avions plus le droit de savoir qu’il existe des gros menteurs et des petits mensonges, et que si toute chose n’est pas bonne à dire, cela n’inclut pas le mensonge qui cache le crime et la corruption.

Rien n’est plus abject — sauf pour les menteurs et les journalistes — que de fréquenter des menteurs, et constamment douter qu’ils disent vrai.

Et la menteuse va devenir présidente…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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