Publié par Guy Millière le 25 septembre 2016

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Lundi soir, le premier débat de la campagne présidentielle américaine aura lieu. Donald Trump aura face a lui plusieurs adversaires. Hillary Clinton d’abord. Les modérateurs ensuite. Les commentateurs d’après débat sur la plupart des chaîne de télévision enfin. Ce sera dès lors un combat très inégal.

Le combat électoral est lui-même très inégal depuis des mois puisque Donald Trump a contre lui non seulement un parti démocrate très uni et déterminé, mais aussi les membres de l’establishment républicain qui ont rejoint Hillary Clinton, les conservateurs purs et durs qui ont mis en place le mouvement Never Trump, quasiment l’intégralité des médias et la presque totalité des membres des professions artistiques et du corps enseignant.

Dans plusieurs Etats clés appelés swing states parce qu’ils peuvent basculer dans une direction ou dans l’autre, Trump était en retard il y a quinze jours, ce qui pouvait laisser penser que ses chances de l’emporter étaient très faibles. Depuis, il a opéré une remontée spectaculaire.

Les démocrates et la gauche en général sont furieux et déchaînés. Les comparaisons entre Trump et Hitler deviennent monnaie courante et se retrouvent jusque dans les éditoriaux du Washington Post ou dans des cérémonies telles celle de la remise des Emmy Awards, l’équivalent des Oscars pour la télévision.

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Hillary Clinton étant malade et pas à même de faire campagne tous les jours, Barack et Michelle Obama jouent les remplaçants et se livrent a un concours d’imprécations.

Au sein de l’état major d’Hillary Clinton règne une atmosphère de panique. Hillary Clinton elle-même a mis en ligne une vidéo destinée aux milieux syndicats dans laquelle elle demande d’un air menaçant pourquoi elle n’est pas nettement en avance.

Si mardi matin, l’état major d’Hillary Clinton n’a pas inversé le cours des choses, et si la remontée de Trump se poursuit, tous les espoirs d’une victoire républicaine seront permis.

On peut espérer que ce sera le cas.

Comme je l’explique dans Après Obama, Trump ?*, le désastre suscité par Obama est d’une ampleur sans précédent.

Le parti démocrate est devenu un parti de gauche extrême, et son programme désormais n’a plus rien à voir avec ce qu’il pouvait être au temps où Bill Clinton était Président.

Passées quelques apparences trompeuses, la situation économique du pays est très précaire. Les bons résultats de quelques grandes entreprises ne peuvent dissimuler les difficultés de milliers de petites et moyennes entreprises écrasées d’impôts, de charges supplémentaires et de nouvelles réglementations.

Le nombre de gens en âge de travailler et qui ne travaillent pas approche les cent millions. Tous ne sont pas inscrits au chômage. Certains ont renoncé à chercher un emploi, d’autres sont des assistés à temps plein. C’est une situation très alarmante.

Les coupes dans les budgets militaires ont été profondes et font que l’armée américaine est de moins en moins à même de remplir ses tâches.

La police à tous les niveaux est en proie à des difficultés immenses, prise entre les incitations à la haine d’organisations révolutionnaires gauchistes, les meurtres de policiers qui en résultent, et les émeutes qui se déclenchent désormais à chaque fois qu’un policier en état de légitime défense tire sur un criminel noir, ce même si le policier est aussi noir que le criminel sur qui il a tiré.

Dans plusieurs villes du pays, la police se place en retrait, et le nombre de crimes et de délits s’accroît.

Le nombre d’immigrants clandestins monte, tout comme le nombre des villes sanctuaires, ces villes où même les immigrants clandestins capables d’actes criminels ne sont pas arrêtés : il y en a plus de quatre cent aujourd’hui.

Les émeutes deviennent monnaie courante : on le voit à Charlotte, comme on l’avait vu à Ferguson, à Baltimore, à Oakland, à Baton Rouge et dans des dizaines d’autres lieux.

Les actes terroristes djihadistes se font plus nombreux, et les services de renseignement et de sécurité sont impuissants, tant il leur a été demandé depuis 2009 d’éviter tout ce qui pourrait ressembler à une action susceptible d’offenser les organisations islamiques.

A l’échelle internationale, la décision de l’administration Obama d’abandonner la gestion d’internet aux Nations Unies pourrait déboucher sur la fin de la liberté de communication telle que nous la connaissons encore.

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Les fruits amers des années Obama sont un recul sans précédent de l’influence américaine sur tous les continents, l’avancée de la Chine vers l’hégémonie en Asie, le passage de l’Iran en position de puissance hégémonique au Proche-Orient, la création de l’Etat Islamique, avec pour conséquence une recrudescence d’activités djihadistes partout sur terre et des flots de centaines de milliers de migrants musulmans vers l’Europe, le renversement de plusieurs régimes alliés des Etats Unis, le glissement de la Turquie vers un fonctionnement de république islamique, le renforcement de la Russie annonce le cadre d’une alliance Russie-Iran-Chine.

Comment avec un bilan aussi catastrophique, Barack Obama peut-il garder une once de popularité ? Parce que ce bilan n’est jamais énoncé et que ses données sont presque toujours occultées.

Comment dans ces conditions Hillary Clinton peut-elle garder des chances d’être élue ? Parce que nombre d’électeurs votent pour recevoir un chèque d’assistance en fin de mois, et parce que d’autres électeurs votent pour des motifs strictement idéologiques et sont imprégnés de haine vis-vis des Etats Unis qui sont pourtant leur pays, et vis-à-vis de l’ordre américain du monde, sans voir que sans cet ordre le chaos s’installera.

De quoi sont faites les chances de Donald Trump ? De l’immense colère des Américains qui aiment l’Amérique, qui veulent qu’elle reste puissance de la liberté, et qui assistent impuissants à la destruction en cours et veulent qu’elle s’arrête. Ces Américains sont de toutes races et de toutes professions.

Ils ressemblent á une marée immense, et quiconque n’est pas allé à une réunion publique de Donald Trump n’a aucune idée de ce que sont ces gens. Ils sont très éloignés des portraits méprisants que la gauche “bien pensante” trace d’eux.

Donald Trump est lui-même très éloigné de ce que la même gauche “bien pensante” dit de lui.

Il n’est pas vulgaire : il lui arrive de décrire férocement ses adversaires et ses ennemis, et très significativement, la gauche “bien pensante” ne le trouvait pas du tout vulgaire quand elle pensait qu’il était un homme de gauche. il s’est remarquablement bien entouré, et ses conseillers, tant en matière d’économie que de politique étrangère sont quelques uns des meilleurs parmi ceux que comptent les Etats-Unis. Il a un programme, et ce programme est cohérent, pensé, porteur d’espoir de redressement. Pour le savoir, il faut aller au delà des insanités publiées chaque jour par la grande presse en délire.

Hillary Clinton n’a pas de programme. Toute sa campagne consiste à déverser sa bile contre Donald Trump et à tenter de faire peur aux électeurs potentiels de Trump. Je l’ai déjà dit : elle incarne la suite d’Obama en pire.

Si elle est élue, les émeutes feront partie du cours normal des choses, les attentats islamistes aussi. Le chaos sera l’état normal du monde.

Que des gens votent pour elle pour toucher leur chèque en fin de mois est, hélas, logique. Que d’autres votent pour elle pour des motifs idéologiques et par appétit de destruction est, hélas, logique aussi.

Que des journalistes se transforment en propagandistes est totalitaire. Que les données soient occultées au point ou elles le sont en France montre que la France va décidément très mal : quand bien même tous les grands médias savent que mon livre Apres Obama Trump? existe, il fait l’objet d’un boycott quasiment complet. Il est pourtant le seul à offrir les données occultées ailleurs.

Que les démocrates et la gauche en général soient furieux et déchaînés contre Trump, et que la panique règne au sein de l’état major d’Hillary Clinton est très bon signe.

Si mardi matin les tendances dessinées aujourd’hui se poursuivent et si Trump survit au débat de lundi indemne, ce sera un excellent signe.

Une révolution Trump est possible trente six ans après l’enclenchement de la révolution Ronald Reagan.

En son temps, Ronald Reagan était traîné plus bas que terre par les “bien pensants” de son époque.

L’Amérique et le monde ont un besoin urgent d’une révolution Donald Trump.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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