Publié par Gaia - Dreuz le 26 septembre 2016

Un père de famille a menacé d’égorger la directrice de l’école maternelle Henri Wallon à Nîmes. Il a été interpellé vendredi matin avec sa fille aînée.

Tout est parti d’un signalement sur des suspicions de maltraitance d’une élève. Elle avait des traces de brûlure sur le visage. Les services de police ont été alertés, jeudi, sur le cas de cette fillette scolarisée en maternelle. Lorsque la mère de famille est venue récupérer sa fille à l’heure du déjeuner jeudi, la direction de l’établissement ne pouvait pas la lui remettre puisque la justice avait ordonné une expertise de la fillette. Un examen médical a rapidement rassuré tout le monde, il ne s’agissait en fait que d’un accident domestique.

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La famille de l’enfant a elle souhaité avoir des explications sur ce signalement. Un rendez-vous a été fixé le lendemain matin vendredi avec la directrice accompagnée pour la circonstance d’une inspectrice de l’éducation nationale. Le vendredi matin donc, les explications ont rapidement dégénéré en propos menaçants. Les parents de la fillette ont été reçus par la directrice. La soeur aînée de la gamine scolarisée en maternelle qui voulait assister à l’entretien n’a pas été invitée dans l’école.

Devant les grilles de l’établissement la soeur aînée, âgée de 22 ans, a manifesté son mécontentement devant des policiers municipaux. Des propos menaçants auraient été tenus devant des témoins, notamment des paroles visant à “brûler” l’école… et la directrice! La police nationale a été appelée rapidement en renfort. à l’intérieur de l’établissement la situation n’était pas meilleure, puisque le dialogue a été suspendu lorsque le père de famille a fait face à la directrice et à la représentante de l’inspection d’académie. Le père a menacé de “l’égorger” en mimant le geste. La police a interpellé la soeur aînée et le papa. Ils ont été placés en garde à vue vendredi matin, et présentés au Parquet de Nîmes dans la soirée. “En fonction de la gravité des faits et des propos tenus, les deux personnes ont été déférées. Nous avons requis des mandats de dépôt contre le père et sa fille “, souligne le vice-procureur, Patrick Bottero, en charge des conflits dans les établissements scolaires. En soirée, le juge des libertés et de la détention a décidé d’écrouer le père de famille qui nie “les menaces de mort”. Sa fille d’une vingtaine d’années est sous contrôle judiciaire. Elle a avoué partiellement les menaces de mort indiquant qu’elle avait ciblé l’école mais pas la directrice. Elle aurait expliqué qu’elle avait agi sous la colère.

Les deux complices sont renvoyés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour “menaces de mort sur des personnes chargées d’une mission de service public”. La fille en outre est poursuivie pour des “outrages”. Ils seront jugés dès la semaine prochaine.

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Objectifgard

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