Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 septembre 2016

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Le site Rue89 a enfin trouvé sa place : la poubelle d’internet.

Rue89 a été lancé en 2007 sur un concept dont personne ne veut plus, mais avec les aides à la presse, les journalistes l’ignorent : le politiquement correct des médias traditionnels. Sur internet, l’intox, l’insulte « fachosphère » contre ceux qui ne pensent pas comme ils doivent penser, et la désinfo ne fonctionnent pas trop, et sans les aides de l’État, la loi du marché a joué et a éjecté cet acteur inutile, sans idée, sans talent, sans originalité, et dont le baratin n’intéressait pas les internautes.

Malgré ses polémiques à deux balles — ses seuls faits d’armes — et ses coups bas (on se souvient de son stupide acharnement contre Philippe Karsenty, puis de son hystérique obsession contre Ulcan), Pierre Haski n’aura pas tenu une décennie.

Le Monde avait déjà sauvé Rue89 de la faillite, il jette l’éponge.

Rue89 n’avait déjà plus que quatre journalistes (au lieu de vingt il y a encore un an), mais c’était encore quatre de trop : pour servir la même soupe de gauche que les autres médias, à quoi bon.

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Rue89 devient donc un simple onglet du site de l’Obs. Et l’Obs lui-même est en train de suivre le même chemin.

L’hebdo a été repris par le Monde, qui a décidé de se séparer d’une trentaine de journalistes inutiles (ils se contentent de reprendre les dépêches AFP, et de déformer ou enterrer les mêmes infos que les autres) d’ici à la fin de 2016.

L’Obs va donc aussi devoir revoir sa copie, moins de deux ans après avoir lancé l’actuelle, qui a fait un gros flop.

Son directeur, Matthieu Croissandeau, est provisoirement en poste malgré son triste échec, et selon les bruits de couloir, le climat délétère à la direction, où les arrivistes gauchistes se tirent dans les pattes, n’arrange rien.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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