Le premier débat présidentiel vient de s’achever. Si je devais écouter mes impressions à chaud, je dirais que Donald Trump a échoué ce premier test.
Donald Trump a beaucoup été sur la défensive. Il a pris des coups. Et il n’a pas vraiment contre-attaqué, ou mollement, contrairement à ce que sa réputation et les débats précédents laissaient présager. Il n’a cessé d’approuver Clinton par-çi, d’être d’accord avec elle par-là comme s’il voulait s’attirer un capital de sympathie et effacer sa mauvaise réputation de bulldog.
Hillary Clinton, elle, n’y est pas allée de main morte. Elle a lancé de multiples flèches contre Trump, elle l’a attaqué sur à peu près tous les fronts possibles. Elle l’a accusé de corruption, de racisme, de sexisme, de fraude fiscale, d’incapacité à diriger un pays et j’en passe. Et lui semblait jouer la carte “je vais vous montrer que je suis un gentleman, et non le détestable personnage offensif que j’ai été pendant la primaire républicaine.” Donald Trump a voulu être gentleman tandis que Hillary Clinton l’étripait.
Elle l’a accusé de rendre inquiets les alliés de l’Amérique alors que pourtant le Premier ministre israélien, principal pays allié et plus proche ami des Etats-Unis, a passé plus d’une heure en compagnie de Donald Trump cette semaine et est sorti ravi de cette rencontre. Mais Trump n’a pas réagi, il n’a pas contre attaqué.
Parce qu’il aurait insulté l’islam, elle l’a accusé de s’être mis à dos tous les pays musulmans du Moyen-Orient dont les États-Unis ont impérativement besoin pour endiguer la menace terroriste. Trump aurait pu répondre que le nombre d’attentats n’a jamais été aussi important, malgré sa politique (et celle d’Obama) d’apaisement de l’islam, mais il ne l’a pas dit.
Hillary Clinton a accusé Donald Trump de mépriser les femmes, de les traiter comme des objets, de les insulter, de ne pas leur offrir les mêmes salaires que les hommes à responsabilités égales. Trump aurait pu répondre qu’elle a couvert les coucheries de son président de mari, qu’elle a traîné dans la boue les femmes qui ont déclaré avoir été violées par Bill Clinton. Trump aurait pu dire que Hillary Clinton reçoit sans les avoir jamais dénoncés, des millions de l’Arabie saoudite où la femme n’a pas le droit de conduire une voiture, de sortir sans un chaperon, de disposer de ses biens, ou de son passeport pour voyager. Trump aurait pu rappeler que c’est dans la fondation Clinton que les femmes sont sous-payées, mais il ne l’a pas fait, car il était sur la défensive.
Hillary s’est adressée aux chefs d’État du monde entier, durant le débat, pour les rassurer et leur dire que l’Amérique n’avait qu’une parole et qu’elle comptait. Son message était que celle de Donald Trump n’était pas fiable. Donald Trump aurait pu lui répondre que les alliés trahis par elle : Kadhafi qui a été assassiné, Moubarak qui a été sommé de démissionner, Ben Ali dont la tête a été réclamée, seraient ravis de l’entendre. Mais il n’a pas répondu. Il aurait pu lui répondre que si sa parole était d’appuyer sur le bouton Reset avec la Russie pour qu’ensuite elle envahisse la Crimée et déclenche la guerre en Ukraine, on pouvait se passer d’une telle parole. Mais il ne lui a pas répondu. Il aurait pu lui demander si ce qu’elle appelle respecter sa parole, c’est menacer Assad de représailles s’il dépasse la ligne rouge en usant de gaz chimiques contre son peuple, puis de se coucher quand Assad utilisa les gaz chimiques contre son peuple. Mais ça non Donald Trump ne l’a pas dit.
Hillary Clinton a suggéré que si Donald Trump n’a pas publié sa déclaration d’impôt, c’est qu’il a des choses à cacher au peuple américain. Peut-être ne gagne-t-il pas autant qu’il dit, peut-être doit-il énormément d’argent aux banques, peut-être qu’il fraude et qu’il ne paie pas d’impôts comme il devrait, ou peut-être même qu’il a fait des investissements illégaux, de l’évasion fiscale. Donald Trump aurait pu répondre que la fondation Clinton a encaissé des millions de dollars quand Hillary Clinton était Secrétaire d’État, et que miraculeusement plus de la moitié des gros donateurs privés de la fondation ont eu accès au gouvernement. On appelle cela “pay for play”, qui pourrait se traduire par « si tu veux en croquer, tu dois cracher au bassinet. » Mais il ne l’a pas fait.
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Hillary Clinton a accusé Donald Trump de vouloir une réforme fiscale pour que lui et sa famille payent moins d’impôts. Il aurait pu répondre qu’elle ne peut pas d’un côté l’accuser de ne pas payer d’impôt, et de l’autre l’accuser de vouloir payer moins d’impôts. Il aurait pu lui répondre que la fondation Clinton n’a jamais été auditée par un organisme indépendant et que c’est louche, il aurait pu évoquer certains faits de corruption choquants mis en lumière par le reportage Clinton Cash, mais il n’a rien répondu.
Donald Trump aurait pu parler des nombreuses casseroles de Hillary Clinton. Il y en a tant qu’il n’avait que l’embarras du choix : la somme astronomique qu’elle a reçue pour une conférence à Wall Street dont elle refuse de révéler le contenu, ce qui se cache derrière la décision d’avoir installé un serveur privé d’email, sur le fait qu’elle disait avoir un seul BlackBerry pour des raisons pratiques et un seul ordinateur, alors que le FBI en a recensé 14 et qu’ils ont tous disparu de la circulation – où ont été détruits à coups de marteau, sur le fait qu’elle a déclaré qu’aucun message top secret ou confidentiel n’a transité par ses emails non sécurisés, et que le directeur du FBI a dit qu’elle a menti. Ou que sous le coup d’une commission d’enquête, elle s’est rendue coupable de destruction de preuves au point que cinq de ses collaborateurs ont plaidé la protection derrière le 5e amendement ou l’immunité contre la fourniture de renseignements gênants pour ne pas terminer en prison, mais Donald Trump l’a à peine évoqué.
Oui, je pourrais dire que selon mes impressions, Donald Trump a échoué lors de ce premier débat devant près de 100 millions de personnes, et surtout devant les indécis et les indépendants dont l’élection dépendra.
Je pourrais le dire, mais je ne le ferai pas pour une simple raison : lors du premier débat, l’été 2015, qui a réuni un record de 25 millions de téléspectateurs, mon impression était que Donald Trump n’avait pas été à la hauteur. Et les Américains ont massivement contredit mon impression en le propulsant en haut des sondages, et jusqu’à la présidentielle.
Le dernier sondage national publié avant le débat, le sondage de Blomberg, donnait à Trump un avantage de 2 points sur Clinton à 43 contre 41.
Mon conseil : ne tenez pas compte de ce que j’ai écrit ci-dessus. Demain, les sondages diront qui a remporté ce débat, c’est cela qui vaut.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Une véritable déroute… A se demander s’il s’était préparé sérieusement.
Clinton, elle, était au sommet de ce qu’elle pouvait produire.
Une fois de plus le vice l’emporte sur l’honnetete. Dans le domaine politique, mentir effrontement est payant.
Donald a perdu le premier débat qu’il n’a pas préparé comme son adversaire
en revanche, il ne s’est pas abaissé comme elle à remuer la merde (muckraker selon l’expression de Theodore Roosevelt) et cela peut faire pencher la balance
j’espère que Donald va préparer sérieusement son second débat en s’astreignant une pause dans sa campagne débridée
Merci pour ce compte-rendu. Trump n’en vaut peut-être pas la peine? Il en fait peut-être un combat personnel et ne se sent pas responsabilisé, investi, par la chose publique? comme nous le sommes…
Peut-être, mais si par malheur la Clinton est élue, elle sera
largement pire que Merkel, Taubira et Ahmadinejad réunis.
Certains observateurs ont fait remarquer que, plus Clinton parle, moins on entend Trump, et plus Trump monte dans les sondages.
C’est un peu pareil en France : ceux qui ne se font pas remarquer sont généralement plus haut dans les sondages.
Il y a peut-être un peu de ça, et puis, laisser parler Clinton, c’est la laisser déverser sa haine et se placer au niveau de la fange; on ne parle jamais que de soi, alors…
Le peuple américain a besoin d’une personne responsable, ayant envie de construire, disposant d’une vision (et non de simples vues et d’idéologies) et capable d’entendre ses aspirations.
Je suis impatient de voir les sondages.
Merci J-P. Grumberg pour vos impressions que je partage, hélas. Avais mis mon réveil à sonner pour qu’il me dise “au troisième top il sera exactement 2H 45”, j’ai écouté et n’ai pas été emballée par la gentillesse de Trump face à une harpie qui ne l’a guère épargné. L’absence de virulence de Trump face à la déjantée a fait que je me suis rendormie. (Effet berceuse). Je n’ai pas reconnu le fougueux Trump. Je n’ai aucun avis à donner si ce n’est que d’après CNN la dame qui chancèle l’aurait largement doublé. Mais CNN étant du genre de BFM chez nous … Je m’abstiendrai d’adhérer à leur annonce qui peut être un méga coup de bluff.
Je continue de croire en la Victoire prochaine de TRUMP ! Il a peut-être joué sa première carte “cause toujours tu m’intéresses” pour lui foutre une raclée XXL à la deuxième et çà j’y crois dur comme fer !
Excellent !
Non, il est resté stoïque, clair et maitre de lui en expliquant les problèmes que rencontre les USA face à une accusatrice complètement délurée et qui a parlé de beaucoup de choses qui n’avaient rien à voir avec le fond même du débat essentiel . Elle est restée figée sur des attaques personnelles et Trump a eu l’intelligence de ne pas se laisser embarquer dans ces provocations. Il est resté poli et courtois et a parlé essentiellement de ce qu’il compte faire pour son pays et le peuple.
J’ajouterai que j’ai de gros doutes sur l’impartialité du temps de parole attribué aux candidats , car il m’a bien semblé que Clinton a bénéficié d’un temps nettement supérieur. D’autre part le journaliste qui posait les questions a bien souvent coupé la parole à Trump avant que celui-ci ne termine ses réponses .
Clinton a déversé sa bave et sa haine, c’est tout ce qu’elle a fait. Nous verrons la suite au prochain débat.
Je partage avec vous pour la durée respective du temps de parole.
le combat historique de Cassius Clay contre George Foreman, à Kinshasa, ça ne vous dit rien comme stratégie ?
J’ai suivi le débat cette nuit (heure Europe) et tout ce qui est retracé par Patrick est parfaitement exact. Pour quoi n’a t-il pas réagi ? En politique étrangère ? Sur sa feuille d’impôts ? Sur Poutine et les cyberattaques où là la réparti aurait pu être très cinglante. J’aurai dit “Madame vous citez directement la Russie comme Etat voyou , est ce que par hasard vous venez à la Maison Blanche pour nous préparer une guerre ? Est ce que les désastres eu Moyen Orient qui sont votre oeuvre ne vous suffisent pas ?
J’ai trouvé une Clinton dure, violente et qui n’a cessé de pratiquer des attaques personnelles. Attaques qui auraient du être relevées en prenant une posture présidentielle pour Trump. Il ne l’a pas fait.
Alors il y a le reste. Le ressenti. Le ressenti c’est que l’on a affaire à une garce. Le ressenti c’est que Trump a surtout parlé de ce qu’il a vu sur le terrain ici et là. Là on retient les usines fermées,les jobs qui partent, les minorités victimes de la pauvreté et la violence, les milliers de morts à Chicago. Le ressenti c’est qu’au pouvoir ils (les démocrates) n’ont rien fait. Le ressenti c’est que les Etats-Unis payent beaucoup pour les autres. Le ressenti c’est que les USA sont très endettés et les infrastructures délabrées (ex des aéroports qu’il a cité quand il dit que on a l’impression d’être dans un pays du Tiers Monde) Le ressenti, c’est que j’ai trouvé un Trump gentil et sympathique qui dénonçait les pubs sales contre lui et il a dit “ça c’est pas gentil ce que vous faites”. Le personnage paraissait autre que l’extrémiste que les médias dénonçaient .
Je pense qu’il s’adressait plus aux américains qu’à Hillary dans ce débat.
Maintenant nous allons savoir quel a été le ressenti des américains.
Merci pour vos observations tout à fait objectives qui nous informent mieux que la presse dont nous nous méfions …
peut-être l’équipe de campagne de Trump est elle encore trop inexpérimentée et pas assez cynique ?
cette équipe devrait suivre vos conseils, si elle vous lit pour le match retour !
il est toujours plaisant et instructif de vous lire …
A présent je croise les doigts pour que les électeurs américains se méfient encore davantage de la perfidie et la capacité de nuisance de Clinton
Je ne vous comprend pas cher M. Grumberg, il est évident pourtant que Donald Trump s’adressait exclusivement à l’électorat féminin. Ne pas heurter les sensibilités en attaquant violemment Hillary. Le pari était risqué mais il a payé à mon humble avis et vous en aurez bientôt la preuve dans les sondages détaillés. S’il réussit à gratter ne serait-ce que 3 à 4 points dans l’électorat féminin, il remportera cette élection, ça ne fait aucun doute. Pour moi, il a fait montre de maitrise et de puissance, pendant qu’Hillary se perdait dans des ragots de bas étages, les électeurs la aussi auront fait la différence. Une personne sur d’elle ne se perdrait pas dans ce genre de comportement, se vautrer dans la fange, n’est jamais bon en politique. Réponse bientôt, mais pour moi les jeux sont fait, Hillary a fait l’erreur de trop…
@Jackturf : Je suis entièrement d’accord avec vous. Je crois que M. Grumberg ne tient pas compte du fait qu’il très difficile pour un homme de débattre contre une femme sans paraître brutal ou paternaliste.
Les Américaines détestent les hommes qui leur crient après. Trump ne devait pas démolir Hillary et ce n’était pas son plan de match parce que s’il avait gagné en répliquant comme l’aurait voulu M. Grumberg, il aurait perdu l’électorat féminin.
Hillary a été ennuyeuse, avec son sempiternel ton monocorde et son faux sourire. Elle avait l’appui de l’auditoire et du modérateur!
Souvenez-vous de Sarkozy contre Royal. Comment il a fait le gros minet et elle a fait la «bitch». Les commentateurs donnaient Royal gagnante du débat mais qui a gagné cette élection?
Nous sommes d’accord et pour confirmer le tout, le dernier sondage (tout chaud) les donnent au coude à coud 12 Etats étant encore indécis.
Trump aurait pu facilement cogner dur et là où ça fait mal sur Hillary Clinton.
Et si il ne l’a pas fait, c’est pour une bonne raison.
Dans les sondages, les sondés sont catalogués suivant leurs catégories socio-professionnels et surtout leur sexe.
Et clairement, l’électorat féminin est contre Trump (plus de 60% à la louche).
Donc, il lui faut absolument ménager les femmes en évitant de se comporter avec Hillary comme par exemple un mari brutal, vulgaire, méprisant vis à vis de son épouse.
Pour caricaturer, il s’est comporté en “gentleman” en mettant l’accent plus sur le devenir des Usa que sur les faiblesses et casseroles de Hillary.
Je suis plutot d’accord avec Jackturf.
En 2002, Ségolene aussi s’était comportée comme un char d’assault. Nicolas Sarkozy l’attendait au tournant. Sur ce débat, elle avait quasiment perdu son élection.
Quelques jours plus tard, Sarkozy était élu.
Trump si il est élu va révolutionner ce pays. Il va réindustrialiser le pays. Les américains ont intérêt à élire Trump. Oui Clinton a été très bien préparée pour ce speach, elle n’a laissé aucune chance à Trump. Mais les faits sont la. Crise économique, guerres incessantes, violences raciales, voilà où en sont les USA. Qui peut changer la donne ? DU SANG NEUF, DE NOUVELLES IDEES, DU PRAGMATISME: TRUMP.
Je dois leur reconnaître une certaine intelligence politique à ces gauchistes américains corrompus avec leur exploitation du filon “minorités opprimées/discriminées” : En 2008 et 2012, ils nous ont servi Obama, l’afro-américain et en 2016, ils nous refont le coup avec une femme, Hillary. Le prochain candidat démocrate sera un hémiplégique en chaise roulante. Pourquoi changer une formule gagnante ?
Plus sérieusement, si Trump commence à souffrir du “syndrome de Mitt Romney”, il est mal parti et il lui faudra un véritable miracle pour battre Hillary en novembre. Si Trump veut être le prochain président des EUA, il ne peut pas faire l’économie d’une attaque en règle du bilan démocrate catastrophique des ces huit dernières années. On peut dénoncer un bilan démocrate calamiteux sans s’adonner à des attaques ad hominem contre les personnes de Hillary et/ou Obama. Je trouve même que Trump a une chance inespérée : les démocrates américains lui ont servi sur un plateau l’adversaire politique rêvé en la personne de Hillary, un des candidats les plus corrompus de l’histoire politique américaine. Trump n’a qu’à se baisser pour ramasser les preuves de la corruption et de l’incompétence de Hillary Clinton.
Si j’étais à la place des conseillers de Trump, je lui dirai ceci :
M. Trump, vous avez une chance historique pour devenir le 45ème président des EUA, une qui ne se présente qu’une fois tous les 100 ans. Vous avez en face de vous l’adversaire idéal, un adversaire parmi les plus corrompus et les plus incompétents de l’histoire politique des EUA, qui de surcroit est malade et fait tout pour le cacher. Tout ce que vous avez à faire, c’est révéler la vérité factuelle, tout ce que vous avez besoin de faire, c’est d’aligner, d’empiler, d’additionner, mettre en avant, les faits délictuels et criminels dont cette femme s’est rendue coupable, avec la complicité passive et active de la Maison-Blanche. Ensuite, comme tout pédagogue le sait, il faut marteler, répéter, ce message de manière incessante – la répétition fixe la notion. Un conseil, ne le faites pas sur le ton du reproche pur et dur (on vous accuserait de sexisme, de machisme, de misogynie – surtout ne le leur rendez pas ce service, ils n’attendent que cela); ne le faites donc pas sur un ton sèchement et brutalement réprobateur/accusateur mais sur un ton gentiment interrogateur. Autrement dit M. Trump, prenez les Américains à témoin et exposez-leur la vérité factuelle passée et présente sur la vie et les agissements corrompus de Hillary en leur posant directement les questions qui dérangent. Une des clés de votre succès, M. Trump, résidera dans votre capacité à mobiliser la réflexion, l’esprit critique, d’un maximum d’Américains. Beaucoup parmi ces derniers subissent, depuis des années, un véritable lavage de cerveau, un formatage, un conditionnement psychologique et médiatico-culturel comparable à celui d’une secte. Une des techniques les plus efficaces pour tenter de déconditionner l’adepte de la secte gauchiste démocrate, c’est de poser des questions. Posez des questions sur des faits délictuels et criminels de Hillary, reposez-les sans cesse et demandez aux Américains : Voudriez-vous d’une telle personne comme votre prochain président ? Si oui, alors allez-y, mais je vous aurai prévenus.
God bless America ! Go Trump and make America great again !
Ce que vous suggérer est excellent j’approuve a 100%
Mais cela prend beaucoup de concentration a un candidat pour enchainer tout cela dans un débat sans en perdre le fil tout en laissant son adversaire lui répondre sans paraître celui qui lui coupe continuellement la parole et que les médias vont ensuite présenter comme une victime ce qui risque de lui attirer un certain un capital de sympathie des indécis mous
ça pend aussi un candidat qui est capable d’avoir le ton juste ¸la répartie facile avec les bons mots et ne pas s’emporter émotivement ..juste l’indignation qu’il faut dans le regard, la gestuelle et le ton qu’il utilise
bref ça prend l’expérience d’ un avocat habituer a plaider devant un jury et qui sais comment plaider une cause pour avoir la sympathie d’un jury et de la cour
Les preuves sont accablante contre Hillary mais un bon avocat qui sais comment plaider pourrait la faire acquitter devant un jury en larme après avoir entendu l’avocat parler de tout sauf de la cause
Même si la cause qu’un ‘avocat défend est en béton ,un déchet du barreau peut la perdre s’il ne sais pas comment la plaider et s’y prendre devant le jury
Trump ne doit pas se laisser distraire par le bruit de fond fait par Hillary Clinton et Trump doit marteler que c’est son bilan pitoyable a tout point de vue et celui des démocrates et d’Hillary Clinton qui est l ‘objet du débat et de l élection tout en continuant a parler des argumenta en sa défaveur dont vous citez
Trump doit lui demander de répondre en lui disant que les américains vous demandent des réponses madame Clinton …vous refusez de les donner ..c’est bien ça vous refusez ?
Et si elle en donne Trump doit semer le doute en laissant entendre subtilement qu’elle as souvent menti
S’il doit se dire d’accord avec elle parce qu’il ne peut faire autrement ,il faut que ce soit sur des points mineurs et sans importance ce qui lui donneras la position de l’homme du compromis mais bon sens il ne faut pas qu’il soit d’accord avec elle toute la soirée
Parce qu’ici le jury ce sont les électeurs qui auront a rendre le verdict
Il parfait de la place des USA dans le monde, et de résoudre les problemes des Américains ,alors que sans programme Elle ne faisais que l’attaquer de Peur qu’il ne soulève sa merde.
Il a gagné, elle était nerveuse, elle a tout déballeé ses angles d’attaque, plus qu’à peaufiner le dernier débat, celui qui restera dans les mémoires pour le vote.
Trump est un grand stratège.
il est clair que contrairement à Hilary , Trump ne s’est pas préparé du tout comme il l’a affirmé.
Merci, cela s’est bien vu et entendu !
Désolé , ce n’est pas une déroute , s’en faut même de beaucoup .
Cette femme est une professionnelle de la politique , des confrontations , des débats et du sophisme , fût elle américaine où le métier d’avocat a encore de beaux jours devant lui .
Pensez vous qu’avoir vécu huit ans avec le Président ne lui a servi à rien ? Elle a été secrétaire d’Etat pendant des années , a rencontré les plus grands de ce monde , a dû se dépêtrer de situations personnelles pour le moins tordues , c’est une femme de pouvoir POLITIQUE , expérimentée qui rencontrait un néophyte de la politique , politique A CE NIVEAU et il était normal qu’il prenne quelques coups . Pour un premier round , il s’en est bien sorti car diabolisé comme il se sait diabolisé , il ne peut être que sur la défensive , la meute le surveillant de près .
Attendons les prochaines échéances . La superbe et l’arrogance de cette sorcière ne la serviront pas mais , en profondeur, devraient , plutôt , la desservir au siècle et dans le contexte d’insécurité actuel où nous nous trouvons.
Cher Jean-Patrick GRUMBERG, ce qui compte ce n’est pas l’impression laissé par un débat sur le moment mais ce qu’il en restera dans quelques temps , c’est pourquoi j’estime que TRUMP a gagné la 1ère manche; en effet, il a mis l’accent sur des points essentiels qui préoccupent les gens tels que le chômage à cause de la délocalisation des emplois vers d’autres pays , l’insécurité qui règne dans les villes avec des millers milliers de meurtres comme à Chicago et New-York, les Alliés qui ne versent pas leur participation financière à l’OTAN pour bénéficier du parapluie nucléaire, les guerres au Proche-orient qui ne servent à rien, l’immigration illégale …etc…
Pendant que Hilary Clinton s’est cantonnée à parler de choses anecdodiques , comme la feuille d’ impôts de Trump, de son comportement vis à vis des femmes , ce qui me paraît un peu léger dans un débat présidentiel.
Lors du prochain débat Trump sera donc obligé se sortir toutes les casserolles sur Hilary Clinton, le Peuple américain saura que cette femme n’est pas faite pour la Maison Blanche,Trump sera élu et elle devra rendre des comptes à la Justice.
En réalité, IL NE S’AGISSAIT PAS D’UN DéBAT, DU TOUT,en tout cas de la part de cette chiffonnière d’Hillary. Elle confond tout simplement débat et dispute ordurière d’invective et d’insultes. A part d’insulter et de proférer des accusations mensongères, elle n’a apporté aucune argumentation. On voit bien que Donald TRUMP était venu pour échanger des points de vue, tandis que cette voyoute ne faisait qu’asséner des accusations mensongères et de la diffamation vile.
Il est clair que, dans un tel débat, il est difficile, voire impossible, à un homme de se battre à armes égales avec une femme, idem pour un Blanc avec un Noir. Sexisme et racisme sont, de nos jours, les deux mamelles de la politique.
Les gauchos ont parié là-dessus avec Obama, deux fois avec succès, et ils essaient de remettre la mise avec Clinton. Pour la prochaine fois, je leur suggère une femme noire, qui cumule les deux avantages. Les ficelles sont grosses, certes, mais invisibles pour la grande majorité.
De même, Trump ne peut attaquer Clinton de front sur sa santé précaire, il obtiendrait l’effet inverse de celui escompté : on ne tire pas sur une ambulance.
De manière générale, on peut dire que la gauche joue sur l’affect, sur le pathos. Et ceci dans tous les pays du monde. Ce chantage fonctionne si bien que ses adversaires politiques doivent s’y plier peu ou prou, sous peine d’excommunication et d’élimination. La droite, au contraire, a plutôt tendance à donner des arguments, à s’appuyer sur des faits. Hélas ! l’homme (homo) n’est pas un animal rationnel, il est plus souvent guidé par ses passions (son idéologie) que par sa raison. Et ce n’est pas un hasard. La raison réside dans les cortex, périphérie du cerveau, d’acquisition récente dans l’évolution, alors que les passions résident dans le cerveau reptilien, plus ancien. C’est le cas, par exemple, de la pulsion sexuelle (cf. son womanizer de mari) qui reste souvent intacte chez le patient souffrant du dernier degré de la maladie d’Alzheimer.
Reste qu’il était visible que Trump était sincère, alors que Clinton non seulement ne l’était pas, mais récitait la leçon apprise, enseignée par ses conseillers.
Avoir l’air parfaitement naturel quand on joue un rôle demande bcp de métier, c’est là que l’on reconnait les grands acteurs.
Un autre aspect est que Clinton, faisant feu de tout bois, a épuisé une grande partie, sinon la totalité de ses munitions. Alors que Trump a à peine entamé sa cartouchière. Les sondages diront s’il doit ou non en user lors du prochain débat.
Tout au contraire, Trump a gagné le débat haut-la-main dans tous les sondages sauf CNN qui a sondé majoritairement des démocrates.
Neuf fois sur dix, Hillary ment ou pratique la distorsion. Les Américains le savent.
Les gens se fichent de ce qui s’est passé il y a vingt ans. Ils regardent vers l’avenir dans l’espoir de régler les problèmes du pays.
Aujourd’hui, Trump a fait un rallye en Floride alors que quelque 20 000 Américains s’y soient présentés. Atmosphère de joie et beaucoup d’énergie.
Finalement, dans les débats, Trump est naturel dans sa présentation. Ceci, les gens apprécient.