La nouvelle offensive djihadiste, relayée par les fanatiques dits BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions contre Israël exclusivement), offensive au couteau qui voit -une fois de plus et une fois de trop- les agitpropistes de l’AFP prendre fait et cause pour les collègues des tueurs envoyés par Daesh, nécessite de remettre les pendules à l’heure.
En qualifiant les tueurs de victimes, les écervelés fanatiques se positionnent comme de purs et simples compagnons de routes du djihad.
Il m’a semblé à ce propos qu’il n’était pas inutile de rappeler ce que déclarait le journaliste arabe israélien Khaled Abu Toameh il y a un peu plus de deux ans et demi (mars 2014)
Retour sur des vérités niées
La diplomatie française fait dans la surenchère. Elle intrigue. Elle fait du lobbying. Elle veut obtenir une mise en demeure d’Israël, débouchant sur une quatrième expulsion collective des Juifs de Jérusalem (après celle de l’an 135, consécutive à l’écrasement de la révolte de Bar Ko’hba, après celle qui suivit la révolte judéo-samaritaine contre la Rome byzantine au tout début du 6e siècle et celle qui suivit la grande tuerie que produisit la prise de Jérusalem par les chevaliers Francs de Godefroy de Bouillon en 1099).
Nos Godefroy de Bouillon modernes sévissent aujourd’hui au Quai d’Orsay.
Ils s’y agitent et vibrionnent ; ils y fabriquent des rapports, tous conformes à une vérité a priori : Israël n’est pas chez lui en terre de Judée, une terre qu’il faut, coûte que coûte, appeler Palestine, même lorsqu’il s’agit de lire un passage des évangiles où il est écrit : que Jésus va d’un point à l’autre de Judée et se rend en Galilée…
La diplomatie française veut employer les grands moyens, des moyens qui ressortissent de ce que faute d’autres termes -plus précis et correspondant aux buts stratégiques et aux moyens qui en résulteraient si ce but était atteint- j’appellerai : un pogrom diplomatique.
C’est pour répondre à ces appels diplomatiques au meurtre, démentant tous les discours officiels présidentiels, qu’il m’a semblé utile de redonner aujourd’hui la parole à Khaled Abou Toameh, un journaliste arabe israélien.
Khaled Abu Toameh
Ce jeudi, la salle de réunion du groupe centriste au sénat a été le lieu d’un événement.
En effet, le journaliste israélien, arabe, musulman, Khaled Abu Toameh, vint apporter un peu d’air frais, et même beaucoup, sous nos cieux pollués par le message convenu d’une presse française qui ne sait parler d’Israël et des Juifs ayant restauré leur État national qu’autant qu’elle peut trouver un angle d’attaque pour les dénigrer.
À la question : “êtes-vous, vous le fils d’un arabe du nouvel Israël de 1948 devenu citoyen de ce pays et d’une Arabe des parties du pays qui auraient dû en 1948 aussi voir se proclamer, symétriquement, un État national pour les populations arabes ou arabisées qui s’y trouvaient, êtes-vous pro-Juif ou pro-Palestinien”,
Khaled Abou répondra : “je n’entre pas dans l’une ou l’autre étiquette, je suis pour les faits, je suis pour la vérité.»
Par quoi commencer, pour résumer, sans le trahir, un propos d’une heure de conférence, suivie d’une seconde destinée aux réponses aux questions posées…
- Peut-être est-ce mieux de commencer par la fin :
Dans ses conclusions, Khaled indiqua, de manière concentrée et convaincante, pourquoi il ne partageait pas le point de vue de Caroline Glick. Cette dernière défendant la perspective d’un seul État, d’un État commun aux deux nationalités, la juive et l’arabe.
C’est une question à laquelle je suis d’autant plus sensible, qu’ayant mené presque quatre décennies de ma vie consciente dans les cadres politiques de ce que je croyais alors être le marxisme, je n’étais pas favorable à la restauration nationale juive.
J’ignorais Trotski en croyant en être un élève fidèle
Trotski, répondant en 1938 aux arguments de Glotzer – un dirigeant poalé-tsionist sympathisant avec les positions de l’organisateur de l’armée rouge, président du Soviet de 1905 et 1917 à Petrograd et fondateur de la Quatrième internationale- ne condamnera pas la démarche «sioniste» des Juifs voulant restaurer l’ancien État-nation du peuple juif là où il avait existé ; Trotski critiquera à ce moment ce qu’il estimait être un combat politique n’étant pas à la hauteur des enjeux humains du moment.
Pour Trotski, la guerre mondiale approchait à grands pas, et selon lui, les premières victimes en seraient les Juifs, directement menacés d’extermination.
L’objectif sioniste proposé par Glotzer et le Poalé Tzion d’offrir un retour à la terre ancestrale à un peu plus de 5% des Juifs directement menacés ne lui paraissait par conséquent pas être la réponse adéquate.
Il demandera à son interlocuteur : vous me dîtes que vous allez pouvoir faire venir six cent mille Juifs, et les autres ? Comment vont-ils réchapper à la destruction physique programmée, sachant aussi que même dans la libre Amérique, on ne peut exclure l’émergence du pogromisme aggravé ?
La guerre est venue
La guerre a, malheureusement, confirmé le diagnostic de Lev Davidovitch, qui l’assortissait de la volonté de tout faire : pour que le mouvement ouvrier sorte des terribles ornières du stalinisme qui le rendait impuissant, et qu’il inverse la situation, en pesant sur la lutte des classes dans le sens de victoires décisives du prolétariat en Europe ; victoires ouvrières qui – pensait-il- ne permettraient pas à la machine de guerre, mise sur les rails de la confrontation, de parvenir aux fins qu’il indiquait, à savoir : une saignée plus terrible qu’entre 1914-1918, une saignée humaine dont le peuple juif, en tant que tel, serait la première victime.
Le peuple juif, amputé de pas loin de la moitié de ce qu’il était en 1940, a pu obtenir en novembre 1947 que son Foyer national proclamé par la SDN et le traité de San Remo (1920-1922) devînt un État national juif libre et indépendant, sur un tiers de l’espace du territoire national qu’il devait partager – à égalité de droits politiques, culturels et religieux- avec les populations arabes ou arabisées, avec les circassiens, les Arméniens et les ottomans restés après la fin du califat, et avec les descendants de soldats ou d’esclaves africains.
Solution à deux ou un seul État ?
Pour être deux nations au sein d’un même État politique, il faut être deux à le vouloir, ou au moins être deux prêts à accepter de vivre les uns avec les autres.
… (suite page suivante)
Que pèse aujourd’hui la Mosquée d’Orsay au niveau international ?
Rien… Peanuts… même pas un pet de tortue.
Donc elle gesticule, elle a peur qu’on l’oublie.
ISRAEL est pour la PAIX et a su le prouver dans le passé !
Le deux en UN ne marchera jamais sauf dans les produits ménagers.
Ceci est aussi à verser dans la coupe ignorée par la plupart des lecteurs:
“« Des Groupes de ” Palestiniens ” ont été créés. La création de ces groupes palestiniens, parfois appelés ” Groupes juifs homogènes “:
Les groupements de travailleurs
étrangers (GTE)
En application de l’article 1er de la loi du 27 septembre 1940, relative aux groupements de travailleurs étrangers, « les étrangers de sexe masculin, âgés de plus de 18 ans et de moins de 55 pourront aussi longtemps que les circonstances l’exigent, être rassemblés dans des groupements
d’étrangers s’ils sont en surnombre dans l’économie nationale et si, ayant cherché refuge en France, ils se trouvent dans l’impossibilité deregagner leur pays d’origine.
Sous réserve des formalités réglementaires, ils conservent la faculté d’émigrer
dans un pays étranger ».
Les groupements sont donc constitués d’étrangers résidant en France, appartenant à plusieurs nationalités, des Espagnols notamment.
Des Juifs étrangers y seront eux aussi incorporés. Dans ce cas, les GTE ont pu constituer un vivier où les occupants et Vichy ont eu la possibilité de puiser pour remplir les camps de concentration.
Le sort des Juifs
Le 2 janvier 1942, le gouvernement de Vichy décrète que « tous les Juifs résidant sur l’ensemble du territoire et entrés en France après le 1er janvier 1936 seront, selon les cas, groupés dans des Compagnies de Travailleurs Étrangers ou dans des Centres spéciaux. Cette mesure vise non seulement les Israélites étrangers, mais encore ceux qui, depuis leur
arrivée dans notre pays, y ont acquis notre nationalité ». Cette mesure s’appuie sur la loi citée ci-dessus.
Dans la zone libre, les instructions du 2 janvier 1942, signées par le ministre de l’Intérieur, G. Pucheu, sont extrêmement précises. Le recensement des intéressés et de leurs familles est effectué sous peine de sanctions rigoureuses. Il est expressément indiqué que « les Israélites visés ne doivent pas être placés dans des Compagnies “diffuses ” mais dans des groupes homogènes ». Immédiatement après, le 10 janvier 1942, le colonel Tavernier, chef du Service national des formations d’étrangers donne des directives aux chefs de groupement : « Les groupes encadrés palestiniens seront composés uniquement de Palestiniens. Ces groupes sont, soit existant déjà, soit à créer. Chaque groupement me fera d’urgence de propositions, compte tenu de ce que l’effectif d’un groupe encadré ne devra pas être d eplus de 300. »
Ainsi, les autorités vichystes ont recensé les Juifs étrangers, les ont regroupés eux et leurs familles, les ont contrôlés, les ont fait travailler sous surveillance policière et les ont gardés à leur disposition dans ces groupes palestiniens dont la formation a concentré les menaces sur ceux qui en faisaient partie. Un rapport de la Commission des camps indiquera d’ailleurs incidemment :
« Des Groupes de ” Palestiniens ” ont été créés. La création de ces groupes palestiniens, parfois appelés ” Groupes juifs homogènes ” nous donne les plus vives inquiétudes, l’expérience nous ayant prouvé que les dits groupes juifs homogènes sont très souvent en fait de petits camps de
concentration infernaux et dont on ne sort pas. »
Les conditions particulières des Juifs
La particularité des GTE est le régime disciplinaire plus que draconien qui en fait un véritable camp de travail. Certains camps ont même adopté un régime d’une extrême dureté. Le groupe de travailleurs étrangers de Ruffieux est de ceux-ci. Un dénommé Max Meyer qui se trouve
au camp écrit au Comité International de la Croix-Rouge à Genève le 15 mars 1942 pour dénoncer les conditions de vie :
« Le soussigné, formant partie du Camp de travailleurs étrangers à Ruffieux (Savoie) uniquement réservé aux israélites victimes des idéologies racistes, désirerait par la présente porter à votre connaissance les conditions arbitraires, vexatoires et inhumaines, auxquelles sont soumis
un groupe d’environ 150 hommes.
Administration générale.
Le camp de Ruffieux, qui fut déjà mal dirigé l’année dernière, vient de se trouver en face de changements depuis la mi-février qui en ont fait une sorte de bagne. Tandis qu’auparavant les membres du groupe, tout en étant affectés à un travail journalier, possédaient certaines libertés
de circulation qui leur permettaient de se ravitailler à leur propre compte auprès des fermiers du canton dans la mesure du possible – et la population rurale, dans sa forte majorité, ne leur est point hostile – les nouveaux dirigeants en fonction depuis la mi-février nous ont contraints
à abandonner ces libertés essentielles.
Nous sommes donc au régime suivant : lever à 6 h 30 Déjeuner consistant de la ration journalière de pain (officiellement 350 grammes, mais rarement
plus de 300 gr.) et d’un quart de jus de café. Départ au travail : 7 h. 15 (travaux de force tel que bûcheron, marais, routes). Rentrée vers midi. Le repas du midi consiste en une soupe à base d’eau et de navets, râves ou topinambours cuites à l’eau et servis sans appréciable addition
de graisses. Trois fois par semaine : un morceau minuscule de viande ou
.) de poisson. Départ au travail : 13 h. 15 Rentrée vers 18 h. Repas du soir :même chose qu’à midi à l’exception des matières grasses.
Le ravitaillement susdit, est, comme vous en jugerez vous-même, totalement insuffisant pour des travailleurs deforce, et il me paraîtrait inutile d’insister sur le fait que la population française, elle aussi, manque de ravitaillement. Car le chef de groupe détient tous nos tickets d’alimentation délivrés mensuellement par la mairie et ces tickets comprennent, même en quantité supplémentaire légale pour travailleurs de force des rations de beurre, de fromages et d’autres denrées, dont nous ne voyons que les caisses entreposées au magasin sans que leur contenu soit proprement distribué. Il est un fait, que les dirigeants français du groupe vivent sur nos rations et récemment ces cadres français ont même obligé certains de nos membres à leur trouver au marché noir certaines denrées introuvables sous menace de leur retirer des permissions de week-end pour Aix-les-Bains, Lyon, etc.
Sous ces conditions, j’ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance, de vouloir bien désigner un délégué de la Croix-Rouge pour but d’amorcer une enquête et une amélioration des conditions désastreuses, sous lesquelles les membres de ce groupe, simplement parce qu’ils sont de religion
israélite, et contrairement à ce qui se passe dans d’autres camps de travail, hébergeant des étrangers de religion catholique ou protestante, sont obligés de vivre aux dépens de leur santé.
Il est difficile de déterminer avec exactitude le nombre de Juifs internés dans les GTE. Toutefois, «à la mi-mai 1942, l’aumônerie générale (Juive) connaissait l’existence de 31 compagnies ” palestiniennes “. Dans les prévisions de budget pour 1942, la Commission (juive) des Camps précisait avoir en charge 12 000 internés israélites dans les Centres d’hébergement, camps d’internement et hôtels de Marseille sans compter les quelques 15 à 20 000 travailleurs étrangers israélites disséminés dans de nombreuses formations de travailleurs étrangers en France libre ».
La liste des GTE répertoriés par département, où sont regroupés les travailleurs juifs en zone libre a été dressée dans Le calendrier de la Persécution des Juifs en France à la date du 26 août 194244.
Le traitement aggravé réservé aux Juifs se confirme donc. « Au sein de la panoplie des GTE, à tous les égards, ce sont généralement les groupes dits ” palestiniens ” où l’on constate les conditions lesplus mauvaises.
» 45 Les groupes qualifiés « d’homogènes » – c’est-à-dire exclusivement constitués de Juifs – « sont envoyés aux travaux les plus dangereux et les plus pénibles, aux poudrières, aux usines d’arsenic à Auzon (Hte-Loire). Des ouvriers réguliers y avaient droit à des vêtements spéciaux, à des douches et à un litre de lait par jour. Les T.E. furent évidemment exclus de ces avantages. Beaucoup y moururent. Quant à ceux qui osèrent se révolter, ils furent envoyés dans des camps disciplinaires où l’on ne travaillait pas mais où, en revanche, on ne mangeait pas non plus » 46.
Les durs travaux ne procurent pas de « privilèges » aux Juifs puisqu’ils ne sont ni mieux logés, ni mieux nourris que les autres internés.
Sans compter que pour les tâches épuisantes qu’ils sont contraints d’exécuter, il n’est pas obligatoire de leur verser un salaire, mais uniquement une prime dite de rendement qui s’élève à trois francs par jour.
Cependant, la réalité est parfois bien différente et rares sont les travailleurs qui reçoivent cette somme. Ainsi, « au GTE 302 à Septfonds (Tarn), où vit un groupe presque exclusivement composé de Juifs allemands et d’Europe centrale, les50 centimes ne sont pas versés. L’administration sur place se réfère à un ordre qui serait venu du groupement n° 5 à Toulouse. Dans tous les groupes, il est pourtant indispensable d’acheter de la nourriture pour améliorer l’ordinaire. Ceux qui sont obligés de vivre avec l’alimentation délivrée par les cuisines des camps perdent leurs forces en
l’espace de quelques mois » 47. Posséder quelque argent ne peut aucunement améliorer les
conditions de vie des travailleurs étrangers « car il était interdit à ces hommes qui travaillaient durement pour la France, de faire des achats, par égard pour la population française. D’autre part, les colis envoyés par la famille étaient confisqués par le capitaine si ce n’est par l’adjudant, et le censeur s’emparait des tickets de pain contenus dans les lettres » 48. Les Juifs internés dans certains GTE étaient contraints de payer une certaine somme qui correspondait aux frais d’internement.
« Ces Israélites ne doivent pas se disperser et sont obligés de travailler en groupes, ils n’ont pas de liberté, sont sous régime quasi militaire et à la merci du Commandant du Groupe entre les mains duquel passe tout leur argent, ainsi que leur matériel. En outre, depuis 18 mois, chaque ouvrier est tenu de verser une certaine somme pour frais d’administration, assurance sociale, nourriture, etc. Les personnes qui emploient cestravailleurs doivent payer au minimum 2 fr. – par jour, à part les
280 francs qu’elles doivent verser chaque mois pour le privilège d’avoir les ouvriers en question. Cet argent est en principe destiné à la caisse de la compagnie. » 49
Ces diverses circonstances génèrent une dégradation sanitaire.
« Dysentrie, cardiopathie, phtisie galopante, oedème de carence, hernies, lésions cutanées infectées. En loques, sans chaussures, les pieds entourés de chiffons ou de morceaux de vieuxpneus, les hommes peinent aux besognes malsaines. Ils sont en proie aux poux. On ne leur donne pas de désinfectants, mais l’administration veille aux intérêts de l’État. Ainsi, nous avons eu sous les yeux la note administrative suivante d’un G.T.E. : ” Les travailleurs étrangers porteurs de poux seront rasés sur le corps entier. Les poils ainsi obtenus seront conservés, soigneusement triés et remis au dépôt…”. » 50
La documentation Française : La Spoliation dans les camps de province / Mission d
,étude sur la spoliation des Juifs de France ; présidée par Jean Mattéoli ; Serge Klarsfeld, André Delahaye, (et al
Très juste cette analyse qui reflette la réalité sur le terrain. A croire que nos élites sont aveugles et elles le sont… à moins qu’en dessous de “table” elles en tirent avantages. Aujourd’hui vu la situation, l’Occident va être de plus en plus dépassé par son “collaborationnisme” cupide. La “collaboration” n’annonce pas un règlement des conflits.