Publié par Atikva le 30 septembre 2016

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Lévi Frunk, étudiant au lycée Sandy High dans l’Oregon, vient d’être temporairement exclu du lycée et ne pourra pas participer au match de football qui aura lieu pendant la fête annuelle de son école : il a utilisé dans l’enceinte du lycée un chargeur de téléphone qu’il avait fabriqué. Il a été puni. Il n’est pas musulman, tiens, tiens…

Aurait-il été puni parce qu’il est juif ? Qui oserait avancer une telle hypothèse, bien que le pourcentage de crimes haineux contre les Juifs est de 60 %, alors que celui concernant les musulmans n’est que 11 %, et que les défenseurs des droits civiques ne s’inquiètent que de « l’islamophobie galopante » ?

La chaîne de télévision KATU a déclaré dimanche que « l’appareil électronique fait à la maison [par Lévi]… ressemblait à une bombe ». 

Mais pour Lévi Frunk et sa famille, il ne s’agissait que de la dernière invention d’un adolescent de 15 ans particulièrement doué : un chargeur automatique pour recharger son téléphone. Lévi « l’avait emporté au lycée, et pendant le cours d’éducation physique l’avait branché au vestiaire. Le professeur l’a remarqué et a appelé la police. »

Et Lévi a été expulsé du lycée pendant un jour et demi.

Comment se fait-il, après cet incident, qu’il n’ait pas été invité à la Maison-Blanche par le Président Obama ?

Vous vous souvenez sans doute de Ahmed Mohamed, surnommé Clockmed — il avait démonté une horloge numérique pour fabriquer quelque chose qui ressemblait à une bombe artisanale, mis les morceaux dans une boîte, et l’avait apportée à l’école pour les montrer aux professeurs.

Ces derniers ainsi que la direction de l’école, inquiète pour la sécurité des élèves, tombèrent à pieds joints dans le piège que leur avait tendu la famille d’Ahmed, qui fut considéré instantanément comme une victime de l’islamophobie.

Il fut félicité par le président Obama, par le pape, 97 leaders mondiaux ainsi que les Nations Unies. Il fut honoré par le maire de New York, Bill de Blasio, qui créa en son honneur la Journée Ahmed, et devint pour les médias un héros, le modèle de sa génération.

Contrairement à Ahmed dont le dossier scolaire est… fluctuant, Lévi Frunk est un excellent élève, reconnu comme l’un des plus intelligents membres de sa classe, et il a réellement inventé quelque chose : un chargeur de téléphone. Clockmed, lui, avait simplement démonté une horloge numérique (et il savait pertinemment, avant de l’emporter à l’école, que l’objet éveillerait la suspicion, puisqu’il a fini par l’avouer lors d’une interview avec le Dallas Morning News). Il avait fait tout cela en parfaite connaissance de cause.

Son père, Mohamed Elhassan Mohamed, déclara : « Je sais que vous connaissez l’histoire et que le monde entier connaît l’histoire. Mais nous la répéterons jusqu’à ce que justice soit faite. » Justice, vraiment ? Du genre de celle-ci, un appel de fonds, qui a rapporté une vingtaine de milliers de dollars ?

Le père d’Ahmed est connu pour avoir tenté à maintes reprises d’atteindre la célébrité par auto glorification. Avec l’histoire de l’horloge, il a gagné le gros lot.

Si Ahmed n’avait pas été musulman, personne ne se serait préoccupé de sa petite histoire.

Ahmed n’est aucunement désavantagé parce qu’il est musulman — au contraire il a été privilégié, comme l’ont prouvé la réaction d’Obama et l’adulation médiatique qui a suivi — contrairement à Lévi Frunk, qui a coopéré avec la direction du lycée et les autorités et répondu à toutes leurs questions.

Contrairement à Ahmed, Lévi et sa famille n’ont pas brandi le spectre du « racisme », de la judéophobie ou de l’antisémitisme. Cela rappelle étrangement la discrétion des 800 000 juifs chassés des pays arabes après 1948, comparée à la vocifération des Arabes qui réclament « leur terre », soi-disant chassés d’Israël — faits que l’histoire ne confirme d’ailleurs pas.

Contrairement à Ahmed, Lévi n’aura pas l’honneur de rencontrer en tête-à-tête le Président Obama, ni les sommités de l’ONU, et encore moins le président de Google. Il ne recevra pas des cartons d’invitation des leaders mondiaux.

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Contrairement à Ahmed, Lévi n’a pas fait de procès à l’école et à la ville.

Et Ahmed a abandonné les USA. Sa famille s’est installée au Qatar depuis 9 mois. Ahmed en a profité pour visiter le Moyen-Orient, particulièrement le lieu saint de La Mecque pour approfondir sa connaissance de l’islam. Il a l’intention de revenir aux USA pour continuer ses études — de préférence à MIT, le prestigieux Institut de Technologie du Massachusetts — et son objectif est de changer le monde. Ben voyons…

Contrairement à Ahmed, Lévi n’a pas intenté de procès à tous les grands journalistes et les médias : Fox News, The Blaze, Jim Hanson, les stations locales de Fox, Ben Ferguson, etc. 

Car Clockmed et sa famille poursuivent en justice ceux qui ont eu l’audace de les critiquer.

Aux Etats-Unis, critiquer ou exprimer son désaccord envers quelqu’un n’est pas répréhensible, mais les promoteurs de la loi coranique sont déterminés à y imposer les lois de la sharia concernant le blasphème : interdiction de critiquer l’islam, interdiction de critiquer les musulmans.

Les procès devraient normalement être rejetés, et lui coûter des pénalités — mais dans l’Amérique d’Obama, on ne sait plus rien.

Lévi Frunk s’est contenté de dire qu’il était déçu de ne pas pouvoir faire partie de l’équipe de football demain, mais que la punition était justifiée.

Ce n’est qu’une nouvelle manifestation du cynisme et de la malhonnêteté des sinistres manipulateurs médiatiques.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © traduction et adaptation Atikva pour Dreuz.info.

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