Publié par Rosaly le 19 octobre 2016

mossoul

Si l’opération contre le califat est nécessaire, elle ne sera pas sans conséquence pour la sécurité des Européens.

C’est l’effet ballon. Si vous le comprimez d’un côté, il se gonfle de l’autre. Et quand le ballon mis sous pression à Mossoul est l’État islamique, alors le risque majeur est de voir revenir en Europe les jihadistes originaires du vieux continent, plus déterminés que jamais à faire payer à l’Occident son arrogance.

« Même une infime partie de ces gens représente un problème sérieux » a expliqué au quotidien allemand Die Welt le commissaire européen pour la sécurité, Julian King.

Selon les estimations des services de renseignements européens, environ 2 500 jihadistes en provenance d’Europe seraient en train d’opérer autour de la capitale irakienne du califat. Ces 2 500 fanatiques d’Allah représentent une double menace.

Certains de ces jihadistes pourraient avoir déjà été sélectionnés pour rentrer dans leurs pays d’origine et mettre au point des attentats en représailles de l’assaut de Mossoul par les forces de la coalition.

D’autres pourraient revenir à la maison après la chute du bastion irakien du califat et donner vie à de nouvelles cellules terroristes islamistes à l’intérieur du continent. Le problème le plus imminent est l’infiltration de groupes opérationnels prêts à frapper les capitales et villes européennes dans les prochaines semaines.

Le centre de contrôle de ces opérations ne se trouve pas à Mossoul, où les commandants du califat sont occupés à affronter la coalition, mais à Rakka, la capitale syrienne du califat. C’est là qu’opère la cellule chargée d’exporter la terreur, connue sous l’oxymore arabe d’« EMNI ».

  • C’est l’EMNI qui a guidé les attaques de Paris et de Bruxelles et organisé l’infiltration de nombreux jihadistes parmi les « réfugiés » de retour en Autriche et en Allemagne.
  • C’est encore l’EMNI qui a coordonné l’exploitation médiatique des attaques perpétrées par des soi-disant loups solitaires en France et en Allemagne. Dernièrement, toutefois, elle n’était plus au mieux de sa forme, suite à l’élimination début septembre du porte-parole de l’EI, Abu Mohammad Al Adnani, considéré comme le cerveau de toutes les opérations externes. Sa disparition semble avoir ralenti la machine de la terreur.

Les « déséquilibrés » de l’islam vont refleurir et les hôpitaux psychiatriques risquent d’être débordés

Non seulement Adnani était le seul, au sein de l’organisation, à connaître les noms de tous les militants infiltrés en Europe, mais également l’un des rares à contrôler la mosaïque opérationnelle composée de cellules, d’appartements, d’arsenaux et de dépôts d’explosifs disséminés à travers les pays européens. Cette diminution de l’efficacité opérationnelle de l’EMNI pourrait être compensée par un appel aux loups solitaires à entrer en action.

La diffusion d’images du siège de Mossoul pourrait déclencher leur envie de passer à l’action et de mourir pour le califat en entraînant dans leur mort des dizaines, voire des centaines d’innocents, coupables à leurs yeux d’être des infidèles. Un siège décrit dans les messages de propagande comme une lutte inégale entre une armée de coalition d’« infidèles » forte de 50 000 soldats appuyés par des avions, des hélicoptères, des chars et par l’artillerie, et une poignée de 5 à 6 000 jihadistes, pris au piège dans Mossoul.

Les « déséquilibrés » de l’islam vont refleurir et les hôpitaux psychiatriques risquent d’être débordés. C’est la seule « religion » qui rende ses fidèles aussi psychologiquement perturbés. Ce n’est pas flatteur pour l’islam… cette douce et belle « religion » de paix, d’amour, de tolérance.

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Après la chute de Mossoul, nous devrions nous inquiéter du retour des jihadistes ayant survécu à la bataille. Les plus tenaces et les plus irréductibles pourraient essayer de constituer des cellules terroristes islamistes dans les zones d’origine. D’autres pourraient admettre la défaite et essayer de se réintégrer dans la société, aux frais des contribuables, sans aucune garantie de réussite.

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Dans tous les cas, l’alarme lancée par le commissaire européen à la sécurité laisse entendre qu’une éventuelle défaite du califat ne signifiera pas sa fin.

À l’instar de ce qui se passa après la chute d’Al-Qaïda en Afghanistan, le califat continuera à opérer grâce à sa branche syrienne et à la composante asymétrique et invisible, constituée de cellules dormantes et de ramifications virtuelles créées sur les réseaux. Sans oublier les réseaux denses de partisans et de soutiens financiers basés en Arabie saoudite et au Qatar, qui contribuèrent toutes ces années au financement de l’État islamique.

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge terroriste islamiste. Merci aux dirigeants de l’UE et à leurs collabos.

En Suède, le drapeau noir de l’EI n’est pas illégal, il peut flotter aux fenêtres des « nouveaux » Suédois. De même en Grande-Bretagne, la bannière des égorgeurs d’Allah ne doit pas être interdite, selon Boris Johnson, car la Grande-Bretagne est un pays libre. Mais pour combien de temps encore ?

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Les jihadistes savent très bien comment infiltrer un pays libre, qui en se soumettant doucement à la charia pour complaire à l’Oumma au nom du respect des droits de l’homme, de la liberté de culte et de la tolérance, ne sera bientôt plus libre. Déjà les Occidentaux sont muselés, car la seule « religion » et le seul personnage religieux qu’ils ne peuvent critiquer, sans craindre pour leur liberté et leur vie, c’est l’islam et Mahomet. La charia progresse subrepticement… mais il est interdit de le faire remarquer. Ils sont si susceptibles, les membres de la meilleure communauté qui soit.

Nos stupides politiciens ont abandonné leur responsabilité qui est celle de défendre les lois de la démocratie face à un véritable danger, l’islam, menaçant non seulement les droits, mais aussi la sécurité des citoyens européens.

Quand des musulmans, considérés comme bien intégrés à leur pays d’accueil, chantent devant le Parlement suédois : « Puisse Allah accroître notre nombre ! Nous devons tous les islamiser », c’est une démonstration de force de la loyauté de la cinquième colonne islamique, non envers leur nouvelle patrie, la Suède, mais envers l’islam, Allah et sa loi, la charia.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « La caduta di Mosul porterà a un’invasione di jihadisti in Europa » Il Giornale.it

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