Publié par Magali Marc le 19 octobre 2016

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Le flot d’attaques continuelles de la part des Démocrates et de leurs idiots utiles dans les médias de masse concernant les supposées inconduites de Donald Trump sont la preuve qu’ils n’ont rien à offrir de substantiel.

On en vient à se demander où étaient ces «accusatrices» pendant toutes ces années où Trump était une des personnalités médiatiques les plus connues aux États-Unis et dans le monde, alors qu’elles auraient pu faire un fric fou en traînant en cour The Donald – à condition de pouvoir prouver qu’elles étaient réellement victimes de ses inconduites !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte de Michael Goodwin paru le 16 octobre dernier dans le New York Post.

En attaquant Trump, les Démocrates exposent leurs propres problèmes

Michael Goodwin (New York Post)

« Le discours émouvant, la semaine dernière, de Michelle Obama dénonçant Donald Trump pour ses inconduites sexuelles présumées a obtenu des critiques dithyrambiques de la gauche. Elle a déclaré que les mots et les actes dont Trump est accusé, sont «choquants» et «dégradants», et en-deçà des «normes élémentaires de la décence humaine.»

C’était bien dit, et elle a donné un spectacle touchant – mais il aurait été plus efficace si la première dame avait osé dire les mêmes choses sur l’inconduite sexuelle avérée de collègues démocrates tels Bill Clinton ou le défunt Ted Kennedy. Ou si elle avait dénoncé les paroles assez crues des rappeurs qu’elle invite à la Maison Blanche et qui ne se gênent pas pour utiliser des expressions humiliantes envers les femmes.

Mais elle ne l’a pas fait, et cela met en lumière le talon d’Achille de son argumentation. À savoir que l’indignation sélective au service de la politique partisane n’est ni morale, ni convaincante.

La politique, on l’a déjà dit, ce n’est pas de la tarte, et il n’y a rien de plus exigeant qu’une campagne présidentielle qui s’étire comme celle-ci.

La seule règle semble être qu’il n’y a pas de règle.

Parce que le sexe fait vendre de la copie, et parce qu’elle est sérieusement entravée par son passé, Hillary Clinton est maintenant en train de baser sa campagne électorale presque exclusivement sur des accusations selon lesquelles son adversaire est un porc et un prédateur sexuel.

Les accusations déferlent sans arrêt en unes des journaux et sur les ondes dans un effort coordonné pour porter un coup fatal au candidat républicain.

Cette vague d’indignation sélective à échelle industrielle a été calculée de manière à arriver simultanément avec les dernières révélations de WikiLeaks concernant les e-mails du camp Clinton et sur l’enquête bâclée du FBI concernant son serveur privé.

De nombreux électeurs en savent beaucoup plus sur les allégations contre Trump que sur la dernière preuve des tromperies de Clinton, pour ne pas parler des attaques de ses aides concernant les Chrétiens, les Latinos et Bernie Sanders.

Les révélations des e-mails, y compris de nombreux exemples de médias biaisés en faveur de Clinton, mériteraient d’avantage d’attention.

Au lieu de cela, l’accent est mis sur Trump de façon disproportionnée et incline, au moins temporairement, le momentum vers une victoire de Clinton.

À moins que Trump ne revienne sur des questions de fond nationales et renverse la vapeur, il est fini.

Mais seraient également finis les espoirs de millions d’Américains qui ont des préoccupations plus importantes que les reportages fiévreux concernant les mœurs sexuelles de l’un des deux candidats.

Bien qu’il existe des raisons parfaitement sensées de voter pour Clinton et contre Trump, les présumés comportements offensants qui se seraient produits, il y a de cela plusieurs années, et qui n’ont jamais été signalés à la police, ne devraient pas être le seul facteur décisif dans le choix d’un président.

Il ne s’agit pas de dire que toutes les accusations portées contre Trump sont fausses. Sachant ce que nous savons à propos de son mode de vie et de son ego, je crois qu’au moins certaines sont vraies.

Mais elles étaient vraies aussi la plupart des accusations encore plus graves concernant les mœurs sexuelles dépravées de Bill Clinton alors qu’il détenait le pouvoir comme gouverneur de l’Arkansas, et ensuite dans le Bureau ovale avec une stagiaire qui avait l’âge de sa fille.

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Et là, Hillary Clinton, après avoir traîné les accusateurs de son mari dans la boue, a sauvé sa présidence en demeurant à ses côtés.

Clinton et Trump se sont limitées à essayer de rendre l’autre plus toxique et moins acceptable.

Pour cette raison, le bilan des deux Clinton doit compter quand on porte un jugement sur les accusations portées contre Trump et qu’on décide si elles doivent servir à le disqualifier de la présidence.

Lorsque cette campagne a commencé, nous savions que les personnalités des deux candidats – au sens large – allaient façonner le résultat.
Les deux candidats des grands partis, les plus détestés et suscitant la plus grande méfiance des temps modernes, Clinton et Trump, ont échoué à améliorer leur propre position, et sont maintenant limités à tenter de se salir mutuellement.

C’est un combat dans la boue, sans joie et sans âme, qui est décourageant et laisse peu de temps pour les questions vitales auxquelles le prochain président devra faire face dans seulement trois mois.

Pour n’en citer que quelques-uns: l’effondrement de l’ObamaCare, l’érosion des revenus de la classe moyenne et l’épidémie d’assassinats, d’incendies criminels et de pillages dans les grandes villes, la métastase du terrorisme islamique, les agressions en expansion de l’Iran et une confrontation croissante avec la Russie.

Et puis il y a la Cour suprême (NDT: la nomination de nouveaux juges).

Le régime de Barack Obama est en mode d’atterrissage forcé, ce qui rend impératif que le prochain président soit prêt dès le premier jour.

Des défis et des crises énormes attendent le gagnant, nous devons donc choisir judicieusement, et pour les bonnes raisons.»

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Conclusion

Le troisième est dernier débat aura lieu mercredi soir. Il sera décisif.

Trump doit éviter de rester sur la défensive ou de s’excuser pour ses inconduites réelles ou supposées.

Le fait que son épouse Mélania se soit portée à sa défense hier devrait l’aider à marquer des points auprès des femmes en dépit (ou grâce) aux photos suggestives de l’époque où elle était mannequin qu’on dégotées les médias à sensation.

On ne peut pas reprocher à Trump sa misogynie, pour ensuite suggérer que son épouse est forcément une idiote parce qu’elle est belle…

Les sondages ne sont pas encourageants en ce moment: Hillary aurait une avance de 7 points (2 points selon Rasmussen). Je demeure sceptique concernant ces sondages surtout parce que les médias ont très peu parlé des révélations les plus récentes de Wikileaks qui sont très dommageables pour Hillary.

Je suis optimiste. Je fais le pari que dans trois semaines, les Américains auront eu le temps de prendre connaissance des révélations qui montrent qu’Hillary ne devrait en aucun cas devenir présidente.

L’establishment républicain a encore le temps de décider de se rallier à Trump pour faire barrage à Hillary et faire échec à la stratégie démocrate qui consiste à diviser le GOP pour dissimuler les divisions au sein du Parti démocrate et occulter le bilan désastreux d’Obama.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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