Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 octobre 2016

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Dans le Los Angeles Times, Cathleen Decker and Noah Bierman écrivent : « cette élection est beaucoup plus que Trump vs Clinton. C’est l’Amérique d’hier vs la nouvelle Amérique. »

Ces journalistes ont raison, mais pas dans le sens que la dictature bien pensante veut imposer.

Il y a l’Amérique d’hier qui célèbre l’homme plus que le groupe, l’Amérique géniale et créative, vibrante et inventive, libre et extravagante, flamboyante et fière, capitaliste et généreuse, dont l’apport à l’humanité n’a aucun équivalent dans l’histoire contemporaine, vs une nouvelle Amérique dont les vertus ne sont que suppositions.

La nouvelle Amérique, la nouvelle société, l’homme nouveau, n’existent que dans l’abstrait, le cerveau d’une élite qui ne cesse de déchanter à ne point arriver à imposer à l’hominis vulgares et stupidos son monde transformé de fond en comble pour satisfaire la microscopique minorité LGBT, un monde sans genre, sans mâle masculin et femme féminine, où « il » et « elle » seront remplacés par « el » et « ille », un monde sans frontière et sans nation (sauf pour le football), une culture sans passé ni religion (sauf pour l’islam), sans délicieuse famille normale avec un papa et une maman, sans gagnants et sans perdants (sauf aux élections), sans victimes des criminels car il n’y aura que des criminels/victimes, sans imbéciles et génies, sans faibles ni puissants (sauf eux), sans sécurité car le terrorisme devra être accepté comme le mineur inconvénient du bonheur de vivre dans un monde de diversité, et surtout, surtout, un monde qui punit la détestable race blanche dominante et polluante.

La société de demain meilleure que celle d’hier appartient au narratif superficiel de ceux qui considèrent l’expérimentation sociale jamais pratiquée comme aussi tangible que la réalité concrète.

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Personne ne connaît l’issue de leur vision progressiste, et pourtant, ils n’ont aucun mal à marteler qu’elle est sans faille, qu’elle est obligatoirement meilleure que le monde tel que des milliers d’années d’humanité l’ont naturellement et magnifiquement formé.

Dans leur monde relativiste, l’existant et le peut-être ont strictement le même poids.

Le petit mot progrès, ils l’ont gonflé à l’hélium communautariste pour lui faire entrer dedans la promesse indiscutable qu’il porte en lui la fin des maux dont souffre l’humanité. Alors qu’ils n’en savent rien. Personne ne sait ce que réserve l’avenir.

Le présent, ils l’ont rangé avec le passé passéiste. Il est pourtant le formidable résultat du bon sens et du progrès naturel — même s’il est imparfait comme l’homme.

Et si le progrès qu’ils veulent imposer sème la mort et tourne à la tragédie, ils s’en trouvera toujours un pour vous expliquer que l’homme et non le progrès a perverti leurs magnifiques théories ; l’homme et non le communisme a tué 100 millions d’hommes ; le loup solitaire radicalisé et non l’islam est terroriste, mais à l’inverse, c’est le capitalisme et le libéralisme qui ont dénaturé l’homme.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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