Publié par Rosaly le 23 octobre 2016

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L’abstention italienne à la résolution anti-israélienne de l’UNESCO, avant le revirement de Matteo Renzi, était une faveur du gouvernement italien au Qatar, financier de l’Etat Islamique, en échange d’investissements.

Certains appellent cela «soumission», d’autres «corruption» ou encore «trahison» de la part d’une nation dite chrétienne. L’Italie aurait dû voter «NON» sans hésitation à cette résolution honteuse niant les racines juives du Kotel, tout comme la France et l’Espagne. Mais les investissements qataris valent bien une trahison, pour ces gouvernements sans honneur, sans dignité, prêts à accepter la falsification de l’histoire d’Israël, prêts à vendre leur âme pour un contrat.

Le 16 janvier dernier, Matteo Renzi, en compagnie de la ministre de l’Éducation Stefania Giannini, présida l’accord de collaboration entre l’université de Tor Vergata et l’émirat du Qatar. Un accord qui permit à l’émirat wahhabite, grand inspirateur et soutien de la motion anti-israélienne de l’UNESCO, de pénétrer dans le monde académique italien.

Immédiatement après cet accord, le gouvernement Renzi devint le sponsor d’Hamad bin Abdulaziz al Kawari, diplomate et ex-ministre de la Culture du Qatar, candidat au futur poste de directeur général de l’UNESCO, le mandat de l’actuelle directrice Irina Bokova venant à échéance l’année prochaine.

Suite à ce soutien, Al Kawari se rendit à Rome en septembre, et déclara vouloir commencer sa campagne pour le poste de directeur général de l’UNESCO au départ de l’Italie.

Une décision immédiatement suivie par un hommage : l’Université de Tor Vergata lui décerna le titre de Docteur honoris causa. De nombreux académiciens trouvèrent la remise de cette distinction plutôt suspecte. Les plus malicieux s’interrogèrent sur la pertinence d’octroyer un prix aussi prestigieux à un personnage accusé par le centre Simon Wiesenthal d’avoir parrainé les publications antisémites distribuées par Al Kawari lui-même, en qualité de ministre de la Culture, lors de la foire du livre à Doha.

Le soutien inhabituel accordé à Al Kawari, et l’abstention à la résolution antisémite de l’UNESCO (avant le revirement de M. Renzi il y a 3 jours) peuvent aussi être interprétés à la lumière de la pénétration de l’économie italienne par le Qatar. Cette ingérence remonte à l’époque du gouvernement Monti et aboutit à la constitution en mars 2013 d’une Joint venture appelée «IQ Made in Italy Investment Company S.p.A.», contrôlée à 50 % par le Fond stratégique italien Spa, la Holding de la Caisse des Prêts et Dépôtset par le Qatar Holding LLC.

Le Qatar transféra ensuite 25 millions d’Euros destinés à la construction de 33 mosquées et centres islamiques

Initiative suivie par des investissements massifs du Qatar, qui après avoir acheté les immeubles de Milano Porta Nova, de nombreux hôtels de luxe, une grande partie de la Costa Smeralda, prit le contrôle du groupe Valentino et celui de Cremonini, un important groupe alimentaire, à concurrence de 25 %.

Parallèlement à ces investissements, le Qatar transféra 25 millions d’Euros destinés à la construction de 33 mosquées et centres islamiques.

Et certains se demandent encore pourquoi l’UNESCO ne défend plus Israël!

Sous la direction de la Bulgare Irina Bokova, le caveau des patriarches juifs à Hébron et le tombeau de Rachel, la mère de tous les Juifs, à Bethléem, ont été déclarés sites islamiques.

À propos de Rachel, j’aimerais citer ce très beau verset du prophète Jérémie :

«Ainsi a parlé l’Éternel : Une voix a retenti à Rama, une voix plaintive, d’amers sanglots. C’est Rachel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus! Or, dit l’Éternel, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l’Éternel, ils reviendront du pays de l’ennemi. Oui, il y a de l’espoir pour ton avenir, dit l’Éternel : tes enfants rentreront dans leur pays.» (Jérémie 31, 15-16)

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Et le Kotel pourrait désormais être renommé en Place Al Burak, du nom du cheval ailé céleste de Mahomet, un Pégase coranique.

Pour les “grands spécialistes” musulmans de l’UNESCO et leurs larbins occidentaux, le Kotel serait une invention biblique, le Temple de Salomon-Hérode n’ayant jamais existé, son mur de soutènement n’ayant rien à voir avec le Temple ni avec l’histoire du peuple juif, malgré les vestiges archéologiques. Par contre, les mythes et légendes coraniques sont une réalité historique, scientifiquement prouvée…

Imaginez quelles décisions encore plus iniques, historiquement fausses et désastreuses, seraient prises à l’encontre d’Israël si cette institution, supposée dispenser le savoir, l’éducation et la science, déjà islamisée jusqu’à la moëlle, était un jour dirigée par un Qatari antisémite!

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « Ma l’astensione italiana era un favore al Qatar in cambio di investimenti » Il Giornale.it

 

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