Comme chaque année, depuis plus d’un demi-siècle, le 17 octobre 1961 revient à la Une de la presse de gauche pour dénoncer les soi-disant 200 à 300 victimes (on n’est pas à quelques dizaines près) de la terrible répression policière, suite à la manifestation « pacifique » du FLN (interdite par le préfet), qui, rappelons-le, était tout de même l’ennemi en guerre contre la France à cette époque.
Ces jours-ci on nous raconte (dans Libération) l’histoire d’une jeune écolière musulmane de 15 ans qui avait souhaité participer à cette manifestation et avait disparu ce jour-là.
Son cartable avait été retrouvé 14 jours plus tard dans le canal Saint-Denis, puis son père, membre actif du FLN, était allé reconnaître son corps à l’Institut Médico-légal, parmi une vingtaine de cadavres repêchés.
On peut poser la question : une jeune fille de 15 ans s’était rendue à cette manifestation, à 21 h, la nuit, avec son cartable d’écolière ?
Toute cette histoire est ressortie 25 ans plus tard en 1986, « présentée » par un journaliste de l’Humanité … comme par hasard !
Je me contenterai de rééditer mon article, écrit en octobre 2014, qui rétablit la vérité sur ce 17 octobre 1961.
- Le 17 octobre 1961, j’étais journaliste d’investigation et chroniqueur judiciaire du quotidien l’Aurore, et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine.
- J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin, et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :
- Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance.
- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés.
- 2 300 blessés en une seule nuit, cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2 300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts !
- L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres, mais aucun riverain n’en a signalé.
Peut-on d’un coup de baguette magique escamoter 300 cadavres ?
Si l’on conteste ces chiffres, que l’on nous donne les noms des 300 morts, et si 2 300 blessés sont passés par les services hospitaliers, les traces existent, qu’on nous les communique.
Le rôle d’un Président de la République est de défendre l’honneur de la France et non de l’avilir.
Alors messieurs nos gouvernants, messieurs les sénateurs, parlementaires, Français et Algériens, voici la liste officielle des cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico-légal entre le 18 et le 21 octobre 1961 :
- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut médico-légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord- Africain dans la terminologie de l’époque).
- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation, un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?
- En dehors du périmètre de la manifestation, seuls 2 morts furent dénombrés, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux, et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre, puisque la manifestation ne se déroulait pas à Puteaux.
- Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan était donc de 3 morts. Nous sommes donc loin des 200 à 300 de morts.
Mais, nous dit-on, les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants…
C’est également faux !
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- Les archives de l’Institut Médico-légal de Paris affirment qu’entre le 18 et le 21 octobre, 4 cadavres de « NA » seulement furent admis à la Morgue :
- Le 18 octobre, Achour Belkacem, tué par un policier invoquant la légitime défense, et Abdelkader Benhamar, mort dans un accident de la circulation à Colombes.
- Le 20 octobre, Amar Malek, tué par balles par un gendarme.
- Le 21 octobre, Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
Mais ceux qui nous gouvernent sont sans doute persuadés que les médecins légistes et les fonctionnaires d’état ont été payés ou ont subis des pressions afin de dissimuler ces 200 à 300 cadavres… et que depuis plus de cinquante ans, ils se taisent !
- Les archives inscrivant les entrées de corps N.A (Nord-africains) par jour nous apprennent également que pour tout le mois d’octobre 1961, les 90 corps enregistrés par l’Institut Médico-légal étaient pour la plupart des victimes du FLN.
- Pour la totalité de l’année 1961, 308 cadavres de N.A sont passés par l’Institut Médico-légal, la plupart exécutés par le FLN dans sa guerre contre les Messalistes.
- Sur ces 308 cadavres N.A, 34 retrouvés dans la Seine ou la Marne notamment, étaient des harkis, des partisans de la France, ou des membres du Mouvement non aligné, une des méthodes d’assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants.
Et surtout que ce sont ces mêmes assassins du FLN qui étaient les organisateurs de cette manifestation « pacifique ».
⇒ Ces chiffres cités dans mes livres et mes articles n’ont jamais été contestés.
Monsieur le Premier ministre, vous êtes, je le pense, un homme sincère. Votre ministre de l’Intérieur possède tous les documents officiels concernant la manifestation interdite du 17 octobre 1961.
Ne pensez-vous pas que votre devoir est de tenir informé le Président de la République, les parlementaires, les sénateurs et, bien sûr, les Français, sur le nombre véritable de victimes lors de cette manifestation de 1961 ?
Et que, par la même occasion, les Algériens en prennent connaissance ?
On les trompe, on vous trompe. On ment à la France et aux Français et, forcément, on ment aussi aux Algériens qui ne demandent qu’à croire les informations volontairement erronées qu’ils reçoivent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Désolé mais la phrase : “Ne pensez vous pas etc…” ne peut entraîner
qu’une seule répons : NON (c’est mécanique)
Il aurait été mieux d’écrire : “Pensez vous que votre devoir est bien de tenir informé etc…”
@Lelia
Non, la phrase “ne pensez-vous pas…” n’entraîne absolument pas automatiquement le NON comme réponse. Le non n’est pas la réponse du tout. Elle entraîne plutôt un “si, bien sûr que je le pense.”
Est ce si important au vu de cette grosse imposture, une de plus d’ailleurs!
Pensez vous que Manolo Valls a un intérêt quelconque pour la vérité à 7 mois d’une élection présidentielle qui l’intéresse personnellement ?
Ce dossier est à transmettre à tous les candidats en leur demandant comment ils le traiteront quand ils seront élus .
Il faudrait une fois pour toute DIRE LA VERITE aux français. Qui est responsable? en premier les journaleux qui comme toujours (pas tous) de raconter TOUT sans savoir le début de l’histoire! Les scoops c’est super pour augmenter les ventes de torchons… Et les gouvernements qui laissent dire sans démentir (c’est pourtant leur rôle!) Eviter de confondre le FLN avec le FN… car si le FLN est à l’origine de bien des horreurs commises pendant la guerre d’Algérie, le FN lui n’a jamais commis le moindre méfait! Qu’on le dise et le répète , et puis que ce gouvernement arrête de faire repentance pour tout et n’importe quoi, ce qui colporte des fausses informations dans l’esprit primaire de certains.
Cela aurait donc été ainsi de tout temps ! Le “On ne nous dit pas tout”, d’Anne Roumanoff n’est pas exagéré et peut-même être au-dessous de la réalité.
Il est vrai que le FN a été diabolisé et utilisé par les deux Partis.
– La gauche qui tout de même a préféré le faire monter au dépend de la Droite
– La Droite, il est vrai qui n’a jamais voulu pactiser.
Seulement ce qui pouvait être utile et licite à un moment donné – aujourd’hui change de visage. Et qu’importe même si je suis juive, la portée de la phrase toute de même grave, de JM Le Pen…(je pense au “détail”), quand il s’agit de sauver SON pays ?
Après tout, même si les mots font mal, si la démocratie donne les moyens de les contester (ce qui a été largement fait), c’est toujours mieux que des actions agressives et létales.
Et de toutes façons il y a des mensonges qui sont insupportables – car dissimuler la mort de 200 ou 300 personnes, quelques soient leurs opinions ne devrait jamais être permis à une déontologie quelconque. Et n’oublions pas la jeune-fille.
Alors pour des différences d’opinions des êtres humains pour les Gouvernement et leurs Officines médiatiques, ne seraient que des poussières qui retourneraient à la poussière dans l’indifférence générale et sans compter et imaginer la douleur des familles ?
Si c’est cela la démocratie dans laquelle nous vivons avec une fierté déplacée…
Le gouvernement devrait également donner les vrais chiffres (des morts pour l’exemple) de 14/18 puisqu’on en fête les 100 ans! On parle officiellement de 600 victimes, je ne peux pas croire un chiffre aussi modeste! On été massacré, entre autre, de jeunes troufions à qui ont avait donné des godillots tous neufs, rigides et lourds, mais sans chaussettes. Ils n’arrivaient plus à marcher, les pieds en sang, assis au bord des routes, on les a fusillés pour refus d’obéissance!
Et Jacques DUTRONC : “On nous cache tout , on nous dit rien”
Autre anomalie:La presse communiste;l’Humanité,á l’époque á été d’une trés étrange discrétion…!!!
De tels mensonges, de telles dissimulations = De quoi aller cracher sur leurs tombes demain !
J’étais un jeune ado lorsqu’eurent lieu ces événements et je m’en souviens parfaitement. Habitant avec mes parents à Courbevoie, vers 19 h, nous avons entendu comme un grondement lointain de foule et un voisin à sa fenêtre a hurlé – excusez-moi si je retranscris ses paroles exactes car à l’époque pas de politiquement correct – “Ce sont les ratons qui descendent sur Paris”. Moi, je pensais à des hordes de rongeurs avant qu’on m’explique… Effectivement, une foule descendue du bidonville de Nanterre venait d’envahir l’avenue du Général de Gaulle depuis la place de la Défense. Mon père qui rentrait de son travail à Levallois arriva très en retard ce soir-là car la circulation avait été détournée et il expliqua : “On m’a dit qu’il y avait eu le “contact” au pont de Neuilly et ils ne sont pas passés !”. Je ne peux évidemment pas parler de morts, ni même de blessés mais, le lendemain midi, revenant de mon lycée situé à Neuilly, sur les trottoirs centraux de l’avenue de Général de Gaulle (il y avait à cette époque des contre-allées, j’ai pu apercevoir au sol, parmi papiers et vieux chiffons, des dizaines de chaussures et un vieux parapluie cassé : il y avait bien dû se passer quelque chose !
Comment la droite ne retablit-elle pas la “vérité”en cette période pre-électorale propice ? Certes il ne faut pas l’attendre de Juppé !
Ce serait pourtant une opportunité pour dénoncer les contre-vérités de la gauche pour s’attirer les voix des français d’origine maghrébine.
Ce qui est dramatique, c’est la contrition permanente des gauchos sur la soit disant criminalité du passé du pays. Jusqu’à salire son histoire pour que le français de souche en ait honte. Pour celà Belkassem oeuvre à fond.
Dans ces conditions, comment voulez vous que ces jeunes des cités perdues puissent ne pas avoir de la rancoeur envers la France : nous sommes coupables des pires atrocités à l’égard de leurs ancêtres.
on ne peut qu´avoir honte
T’as l’air de suivre toi !
RIEN N’ A CHANGE….les musulmerdes ont tous les droits et attention ……mais ATTENTION, la St Barthélémy approche, la coupe est pleine, et les vrais faux migrants véritables déserteurs avec….à coup de pompe dans le cul ;: DEHORS !
Amen !
La messe est dite.