Publié par Guy Millière le 24 octobre 2016

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Bien que la société américaine ne soit plus ce qu’elle était il y a vingt ou trente ans et bien que les transformations qu’elle subit, et qui se sont accentuées au cours des huit dernières années, risquent fort de s’accentuer encore si, par malheur, et comme c’est probable désormais, Hillary Clinton est élue, la société américaine n’est pas encore aussi détraquée que la société française, et je peux m’y sentir loin de certains miasmes qui ne me donnent guère envie de prendre un billet de retour.

Je constate que le succès du dernier livre d’Éric Zemmour* ne se dément pas, et je m’en réjouis, quand bien même je sais que d’autres livres de qualité sont, eux, impitoyablement boycottés.

Ce succès montre qu’il existe une France des opprimés, des gens qui n’en peuvent plus de subir la destruction et la colonisation de leur propre pays. Je partage les aspirations de cette France-là, qui est aussi celle dont parle Patrick Buisson dans un autre livre, La cause du peuple*.

Je constate aussi qu’au-dessus de cette France-là, il existe une France hideuse, que je ne supporte plus. Cette France hideuse est celle de la nomenklatura de gauche.

Cette nomenklatura tient l’essentiel des médias (elle a laissé Éric Zemmour passer par les interstices et jure qu’on ne l’y reprendra plus) et y fait régner une désinformation faussement douce, qui consiste à occulter les informations qui dérangent son confort mental et à les remplacer, si besoin est (et le besoin se fait souvent sentir), par des mensonges.

Elle tient une bonne part des appareils politiques, des secteurs de l’éducation, de la culture, de l’édition, de la justice.

Elle ignore délibérément les souffrances qu’elle inflige, la pauvreté qu’elle engendre, les violences parfois meurtrières qu’elle fait naître, et qui incluent les violences terroristes.

Elle avance, mue par des dogmes qui prétendent incarner la générosité et l’humanisme et qui incarnent en réalité absolument l’inverse.

Elle a oscillé de causes douteuses en causes frelatées depuis des décennies.

Elle a traîné les ennemis du communisme dans la boue et montré son ignominie vis-à-vis des dissidents soviétiques, avant qu’il ne soit plus possible de dissimuler ce qu’était vraiment le système communiste.

Elle a soutenu le FLN algérien, qui était une organisation terroriste et qui est devenu une organisation totalitaire.

Elle a glorifié la prise de pouvoir par Fidel Castro à Cuba, la chute du Vietnam aux mains de ceux qui en ont fait un goulag asiatique.

Elle s’est enthousiasmée pour la révolution culturelle chinoise et garde sa mansuétude pour Mao.

Elle a toujours chez elle des posters et des T shirts à l’effigie du criminel appelé Ernesto Che Guevara.

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Elle a eu des sympathies pour un autre criminel, l’inventeur du terrorisme moderne, Yasser Arafat, et elle soutient une cause abjecte et antisémite au Proche Orient, la «cause palestinienne». Le «peuple palestinien» est le dernier peuple qui lui reste à adorer, et en imaginant adorer les «Palestiniens», elle adore en fait des brutes sanguinaires dont le pervers antisémite Mahmoud Abbas est la provisoirement dernière incarnation.

Elle a détesté les États-Unis à chaque fois que les États-Unis ont eu un Président se réclamant des valeurs des Pères fondateurs et a traité Ronald Reagan par le mépris, George Walker Bush par la haine la plus fétide.

Elle a beaucoup aimé Barack O­bama, parce qu’il a été le premier Président anti-américain des États-Unis et s’apprête à aduler celle qui va sans doute le remplacer, une femme corrompue et abjecte, mais de gauche.

Elle a montré ces dernières années des penchants très nets pour l’islam. Certains de ses membres traitent Éric Zemmour comme le diable en personne parce qu’il dit la vérité sur la doctrine de l’homme de La Mecque, et des plaintes se sont abattues sur lui en rafale— la plus superbe dans son ignominie est celle l’ayant accusé d’«apologie du terrorisme islamique». À ce degré, l’adjectif ubuesque est bien trop faible.

Pour une émission courageuse, Bernard de La Villardière, qui lui-même a dit la vérité, et en prenant des précautions, se trouve fustigé.

J’ai déjà posé la question. Je la pose à nouveau : y a-il quelqu’un pour sauver la France de la nomenklatura de gauche ?

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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