Publié par Dreuz Info le 26 octobre 2016
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Crédit photo: Washington Post photo by William Booth William Booth, The Washington Post

Mercredi 19 octobre, des Palestiniens de villages voisins se sont rendus chez Oded Revivi, le maire de l’implantation d’Efrat en Judée Samarie. Revivi les avait invités chez lui pour la fête juive de Soukkot, qui est célébrée dans une cabane symboliquement édifiée pour l’occasion (voir photo).

Après la fête, ils ont tous été arrêtés par les forces de sécurité palestiniennes et mis en prison, selon le témoignage de leurs familles.

Imaginez deux secondes la situation inverse : un groupe d’Israéliens est invité chez un maire palestinien pour débattre de problèmes et défis communs et tenter de les résoudre ensemble. Quelques heures plus tard, ces Israéliens sont arrêtés par la police israélienne et jetés en prison. Ils y restent plusieurs jours et rien n’indique quand ils seront libérés.

Vous imaginez le scandale international ?

Sauf que c’est le contraire qui s’est passé. C’est un maire israélien, Oded Revivi, de la ville d’Efrat, qui a invité des notables palestiniens dans sa Soucca pour une réunion qualifiée par tous les participants «d’ultra enrichissante» (imaginez au passage le nombre de stéréotypes que cette réunion entre «colons» et Palestiniens a balayé…)

Quelques heures plus tard donc, les notables Palestiniens étaient jetés en prison. Le motif ? Pas très clair, officiellement. Officieusement, c’est clair comme de l’eau de roche.

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Par contre, niveau échelle de Richter du séisme international, on est carrément au niveau zéro.

Tout le monde s’en fout. L’autorité palestinienne peut faire absolument ce qu’elle veut, elle est absoute par ceux qui n’attendent rien d’elle.

Un racisme d’un genre nouveau prend place depuis des années. Un racisme qui établit deux échelles de valeurs pour deux sortes d’êtres humains.

Un racisme qui fait que c’est devant le bureau du Premier ministre israélien que des Israéliens manifestent pour exiger un retour à la table des négociations au lieu de manifester devant le bureau du Président de l’autorité palestinienne pour exiger qu’il libère ceux qui ont osé négocier…

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