Stephen Bannon, conseiller de Trump, est accusé d’antisémitisme. Pour Gilles-William Goldnadel, «la machine à excommunier du camp du Bien a repris du service religieux» sauf quand il s’agit de dénoncer la «judéophobie» de l’islamo-gauchisme.
L’instinct. Une sorte d’intuition. À moins qu’il ne s’agisse d’un réflexe conditionné par l’expérience acquise. Lorsque j’ai lu et entendu les premières accusations d’antisémitisme répandues planétairement sur Stephen Bannon, conseiller principal de Donald Trump, aussitôt une alerte s’est allumée à l’intérieur d’un cerveau devenu rétif à accepter sans vérification approfondie les informations diabolisantes qui font plaisir à ce camp du Bien qui fait tant de mal.
Le mérite de cette intuition prémonitoire doit être relativisé au regard de ce que le traitement particulier d’ores et déjà réservé au président élu était de nature à placer même les plus candides sur le chemin de la circonspection : manifestations de rue encolérées, incantations rageuses, séances collectives d’exorcisme, scènes de déploration publique avec allumage de bougies compassionnelles.
Tout était déjà en place pour que les passions de la déraison dispensent les contempteurs de l’élu des racistes et des analphabètes de la charge de la preuve d’une culpabilité inhérente à son être méprisable par essence.
Par ces indignés, l’élu indigne était immédiatement placé devant une alternative diabolique : soit il maintenait son programme satanique et il était Belzébuth, soit il mettait de l’eau dans son whisky, et à l’égard de ses électeurs bornés et bernés, il devenait Judas.
C’est donc dans ce cadre rien moins que bienveillant et rationnel, que j’examinais le dossier de l’antijuif présumé Bannon avec toute la prudence désormais requise. Et comme je le pressentais, celui-ci est d’un vide sidérant et sidéral.
Pour un examen documenté, je conseille aux lecteurs sceptiques de mon scepticisme, la lecture édifiante de l’excellent article d’Hélène Keller-Lind sur le site judaïque desinfo.com.
À la seule charge du conseiller taxé de judéophobie : les accusations de son ancienne épouse avec laquelle il est mal divorcé et qui prétend qu’il n’aurait pas voulu mettre leurs enfants dans une école fréquentée par des juifs. On m’accordera qu’on a déjà vu des anciens conjoints animés davantage par l’animosité que par le désir de servir la vérité.
Ainsi qu’une accusation péremptoire et gratuite du sénateur démocrate Harry Reid, très engagé dans la bataille électorale perdue, et décrivant l’accusé comme un raciste antisémite.
On m’accordera encore que c’est peu pour noyer son chien de républicain accusé d’antisémitisme rabique.
La lecture du journal Le Monde apporte un nouvel élément censé sans doute définitivement confondre l’individu : il aurait traité Untel de «juif renégat». L’expérience acquise m’autorise à indiquer qu’une telle expression, certainement peu aimable, est davantage utilisée par les juifs que par les gentils pour reprocher à leur congénère ainsi invectivé, non pas d’être trop juif mais de ne pas l’être assez.
On a donc déjà vu reproche plus antisémite.
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Force est donc de constater que le procès diligenté par les gauches américaine et française à l’encontre de Mr Bannon est bien mal engagé. Je ne saurais trop recommander à ces vigies toujours aussi vigilantes des deux côtés de l’Atlantique de surveiller la marée montante et déferlante islamique et gauchiste. Les dossiers sont autrement moins vides. Mais curieusement ces vigies s’obstinent à leur tourner le dos.
Certes, certaines organisations juives américaines, déçues car très engagées derrière la candidate déchue, n’ont pas été les dernières à reprendre avec légèreté mais entrain les accusations précitées.
L’auteur de ces lignes n’est malheureusement pas le plus mal placé pour confirmer que de l’autre versant de l’océan aussi, une bonne partie de la communauté juive française organisée n’avait pas hésité à se fourvoyer de pareille manière en négligeant une judéophobie islamo-gauchiste autrement plus concrète.
On connaît la triste suite pour la sécurité et la dignité de ses membres égarés par de mauvais bergers.
Une décade après l’élection de Donald Trump, la presse américaine bigote, sortie de son état de sidération et de ses rares mea culpa récités sans la foi, a retrouvé le camp du Bien et retrouvé ses anciennes pratiques.
La machine à excommunier a repris du service religieux. Il va falloir s’habituer à tous ses pieux mensonges pour extirper le démon du corps de la bête haïssable.
La démonologie, partie pour quinze jours, est déjà de retour.
Ils voudront lire à tout prix le chiffre de Satan sur sa nuque détestable.
Dieu que je leur en veux de m’obliger à défendre et de rendre sympathique un mirobolant mirifique.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Merci pour cet article.
Ici on sait, mais pas ailleurs et c’est bien que ce soit paru sur FigaroVox.
Le lien vers l’excellent article d’Hélène Keller Lind est faux, c’est http://www.desinfos.com/spip.php?article55584
Zut alors! Les gauchistes étaient tellement ravis d’avoir dégoté un antisémite patenté du côté de chez Trump! Quelle déception pour eux.
Ils vont être obligés de voir que dans leur propre camp l’anti-sionisme/antisémitisme est bien implanté!
Sniff!
Chère amie, cela supposerait qu’ils soient intellectuellement honnêtes. Permettez-moi d’en douter.
Il y a une chose que je n’ai jamais comprise, en France.
Pourquoi, la majorité des Juifs sont plus attirés par le socialisme, voire le communisme, quand c’est dans ces couches de la société que l’on trouve les plus fervents antisémites.
Les noms les plus connus sont BHL, Macias, Bruel, Hanin, Boudjenna, et d’autres encore qui ne me viennent pas à l’esprit.
Ces gens qui accusent les autres d’être antisémites alors qu’eux-mêmes défendent les arabes, les protègent et militent pour les palestiniens qui “seraient occupés” par Israël.
Ces gens précisément que j’ai nommés ayant, tous, vécu la guerre d’Algérie et qui, comme leurs ancêtres, ont déjà souffert de l’exode, de l’exil et de la haine anti juive de la part de tous les arabes.
Est-ce qu’ils pensent qu’ils seront plus aimés par les goys s’ils s’accoquinent avec ces gens de gauche antisémites ? Est-ce qu’ils n’ont pas des yeux et des oreilles et un cerveau pour savoir que, un jour, à leur tour, ils les rejetteront parce que précisément ils sont juifs !
Personnellement, ces gens-là, je les appelle des Juifs-traîtres. Et je suis désemparée parce que, non-juive, je soutiens de tout mon coeur Israël.
Ils seront jugés un jour. Dieu ne permettrait pas de les recevoir comme des Juifs honnêtes.
“Pourquoi, la majorité des Juifs sont plus attirés par le socialisme, voire le communisme”
La majorité des Juifs votent à droite, ne vous déplaise (*), c’est bien pour cela que GW Golnadel, qui attache une grande importance à la précision de ce qu’il dit, parle de la “communauté juive française organisée” et pas de la “communauté juive”.
* premier tour de l’élection présidentielle de 2002 : point marquant, 21.5% pour Madelin qui ne recueillait que 3.9% dans la moyenne nationale. L’IFOP résume les votes juifs comme suit :
* : premier tour de l’élection présidentielle en 2007 : 45.7% pour Sarkozy, soit 14.6% de plus que la moyenne nationale, 28.8 pour Ségolène Royal (25.8 en moyenne nationale)
Malgré une déception plus marquée que la moyenne nationale (la chute de popularité sur 5 ans de Sarkozy est de -19, contre -14 pour l’ensemble des Français comme pour le sous groupe des catholiques pratiquant, résultat du premier tour de la présidentielle 2012 (entre paranthèses les moyennes nationales) :
* Sarkozy 45%(27)
*François Hollande 22.5% (28)
Voilà comment se comporte la “majorité des juifs français”, et certainement pas comme vous vous l’imaginez à regarder quelques célébrités qui sont bien plus représentatives de leur milieu “célébrités” que de la communauté juive.
Parce que l’appât du gain, la proximité du pouvoir et le politiquement correct….
Réponse à Danièle
Il y a un paramètre à inclure dans leur démarche “d’idiots utiles” à la gauche, et aux antisémites, c’est celle de leur carrière, qu’ils pensent pouvoir maintenir ou propulser vers le haut, s’ils s’accoquinaient avec justement cette gauche mal pensante, et à ces antisémites qui se cachent derrière leur soit disante, humanité.
Voilà la réalité, n’avons nous pas connu, lors de la guerre 39/45, les juifs d’Hitler ?
Malheureusement, il y en a encore.
D.ieu reconnaîtra les siens,
Bravo à Gilles-William Goldnadel, pour la qualité et la justesse de ses propos. Heureusement que nous avons des gens comme lui, comme Millière, et beaucoup d’autres, qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, et une bouche pour dénoncer, ou glorifier. Honneurs à eux.
Quant à ceux que vous avez cités, ce ne sont que des saltimbanques, qui ne méritent que des applaudissements aussi fades que leur stupide art.
Et les experts qui préviennent que les élections ont été faussées ..; par les machines dans les swings states !! Clinton serait la gagnante : la mamie !!!!