Le commando, dispersé entre Strasbourg et Marseille, avait prévu de s’attaquer à de multiples cibles, ont découvert les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure.
Selon les informations d’iTELE, un des cinq terroristes présumés strasbourgeois interpellés dans la nuit de samedi à dimanche a livré, lors de sa garde à vue, plusieurs cibles auxquelles le commando comptait s’attaquer, dont un haut lieu de la police. Par ailleurs les enquêteurs ont découvert lors des perquisitions une liste de cibles potentielles, parmi lesquelles figure un parc d’attractions, non mentionné par le gardé à vue.

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Les terroristes avaient-ils déjà parfaitement ciblé leurs attaques ? Trop tôt pour le dire : auditions et investigations doivent se poursuivent. En tout cas, les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont acquis la certitude d’avoir neutralisé une cellule dormante se préparant à perpétrer des actions violentes imminentes sur le territoire français.
Deux des terroristes présumés strasbourgeois, Yassine B., 38 ans, fonctionnaire dans une école, et Hicham M., 38 ans lui aussi, sont partis en Syrie en 2015, en passant par Chypre. Un modus operendi déjà utilisé par d’autres strasbourgeois avant eux.

Allégeance au groupe Etat islamique

Le fonctionnaire aurait profité de vacances scolaires pour éviter d’éveiller les soupçons. Un cours séjour durant lequel lui et son complice présumé auraient été initiés aux techniques de combat et à la Taqiya, l’art de la dissimulation. Un stage qui aurait parfaitement fonctionné à l’écoute des témoignages recueillis par notre reporter auprès des parents d’élèves et l’entourage de l’employé d’école. Tous parlent d’un employé ou d’un ami attentif et charmant.

Les policiers ont pourtant découvert des documents d’allégeance au groupe Etat islamique, plusieurs téléphones et cartes SIM, tout comme un code et mot de passe relatifs à l’application de messagerie Telegram. Et des armes… Trois pistolets automatiques : un “Glock”, un Sig Sauer, le pistolet de la police, une arme de poing démontée, et plusieurs chargeurs de 9 millimètres.

Chez Hicham M, son complice présumé avec lequel il conversait toujours sur la même ligne, 07, les policiers ont découvert une littérature menaçante, souvent bourrée de fautes d’orthographes. Exemple de phrasé : « Nous Etat Islamiste vien a patt en France avec l’épée pour couper les têtes au koufar et au traite »…

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Source : Itele