Publié par Rosaly le 1 décembre 2016

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Norbert Höfer candidat du FPÖ ( Freiheitliche Partei Österreichs), à la présidentielle, pourrait soutenir un référendum pour la sortie de son pays de l’UE.

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Bruxelles retient son souffle jusqu’au 4 décembre prochain.

Non seulement l’éventualité d’une victoire du « non » au référendum constitutionnel italien, qui pourrait signifier la fin du gouvernement Renzi, l’élève modèle de l’UE, mais également le résultat des nouvelles élections présidentielles en Autriche, inquiètent fortement les eurocrates, de plus en plus choqués par la montée des populistes, ces « déplorables », racistes, xénophobes, islamophobes, eurosceptique, ces patriotes figés dans l’amour de leur pays, sentiment décadent, irresponsable, anti-progressiste. Seuls les “aliens» ont le droit d’exprimer leur attachement à leur pays d’origine, leur histoire, leur culture, leurs traditions, leur religion suscitant émotion et émerveillement proches de la pâmoison chez nos forcenés du multiculturalisme, source vive d’une société radieuse, nageant dans un bonheur infini.

Suite au recours déposé en mai dernier par le candidat eurosceptique du FPÖ Norbert Höfer pour irrégularité lors de l’élection présidentielle, remportée de justesse par Alexander van der Bellen, les Autrichiens retourneront aux urnes ce dimanche. Ainsi, un renversement du résultat en faveur du candidat du FPÖ n’est pas à exclure, et cela épouvante Bruxelles, ce nid de nuisibles favorables à la destruction de l’Europe des nations souveraines et au remplacement des peuples européens par une immigration de masse en provenance de pays du tiers monde, majoritairement musulmans.

Norbert Höfer, s’il était élu, n’hésiterait pas à soutenir un référendum pour la sortie de son pays de l’UE et envisagerait même de rejoindre le V4, le groupe de Visegrád composé de 4 pays d’Europe centrale : la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Une sorte de renaissance de l’empire austro-hongrois !

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Les dirigeants du groupe V4

Selon Höfer, un groupe de Visegrád renforcé pourrait amener des réformes urgentes depuis l’intérieur de l’UE.

« Si la réponse au Brexit serait d’opter pour une Europe plus centralisée, avec des parlements nationaux sans pouvoir et une Union gouvernée comme un Etat par Bruxelles, alors nous devrions organiser un référendum » a déclaré le candidat du FPÖ, lors d’une interview à la BBC.

Un autre facteur qui pourrait inciter Höfer, s’il devenait président, à appeler les Autrichiens à se prononcer sur la permanence de l’Autriche au sein de l’UE, serait l’adhésion de la Turquie à l’UE. Dans les deux cas, Höfer serait prêt à soutenir un référendum qui, après Londres, pourrait voir Vienne dire adieu à l’UE.

Lors d’une interview, accordée à Euronew, J.C. Juncker a réagi à propos de l’intention de Höfer de soutenir un référendum sur un Öxit :

« On ne peut enlever aux électeurs de la droite européenne le droit d’exprimer leurs propres opinions. En ce qui concerne le référendum, je ne pense pas qu’il soit opportun de mener un tel débat, car non seulement le résultat final pourrait être inquiétant, mais aussi parce qu’il alimentera encore plus les polémiques au sein de l’UE. Je ne pense pas que le prochain président autrichien, qui que ce soit, implémentera une action de ce genre. »

« Il y a une différence entre la campagne électorale et la vraie politique, mais il faut arrêter de promettre, de dire tout ce qui vous passe par la tête avant les élections. C’est ainsi que l’on nie la démocratie.. »

Il y a, en effet, la période des promesses, des rêves, des mensonges pieux, puis celle du retour brutal à la réalité. Il sait de quoi il parle !

La popularité de l’UE est en dessous du seuil minimum historique. Dès lors, Bruxelles se doit de réagir avec fermeté. Ainsi Juncker a fait comprendre aux leaders des pays membres qu’ils doivent s’opposer catégoriquement, même à la seule idée d’appeler les citoyens aux urnes pour décider de rester ou de sortir de l’Europe. Les référendums du style Brexit ne sont plus souhaitables. Le peuple n’a pas le droit à la parole, c’est la nouvelle démocratie, style Juncker.

Les musulmans qui vivent en Autriche font partie du pays, mais l’islam ne fait pas partie de nos valeurs

Höfer a réitéré l’importance que revêt l’Europe pour son pays. Pour cette raison, a-t-il déclaré à la BBC, son parti défend la nécessité d’améliorer l’UE.

Il a également fait part de ses positions sur l’islam : “Les musulmans qui vivent en Autriche font partie du pays, mais l’islam ne fait pas partie de nos valeurs. »

Lors d’un débat télévisé avec Van Bellen, Norbert Höfer a fortement critiqué la politique migratoire « portes ouvertes” d’Angela Merkel, qui est en train de plonger l’UE dans un chaos sans précédent. Faux réfugiés et jihadistes déferlent sur le vieux continent grâce à l’invitation humaniste irresponsable de Frau Merkel qui, aux dernières nouvelles, semble faire un virage à droite sur la question des migrants … élections à venir obligent.

Chaos qui ira s’amplifiant, si Erdogan met à exécution sa menace d’envoyer les trois millions de « réfugiés » présents sur son territoire en Occident, en représailles à la décision de l’UE de geler temporairement les négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Ce pays islamiste dirigé par un tyran sanguinaire, colérique, à l’esprit revanchard, nostalgique de la puissance conquérante de l’ancien empire ottoman, n’a pas sa place en Europe.

Cette nouvelle invasion – dont les conséquences catastrophique frapperaient non seulement l’Italie et la Grèce, déjà bien meurtries et au bord de l’implosion, mais également par la suite tous les pays de l’UE – pourrait s’opérer au rythme de trois mille personnes par jour.

Menaces voilées, avertissements hystériques de la part d’Erdogan et de son premier ministre, images d’actions immortalisées par les drones confirmant l‘évolution « naturelle » des intentions belliqueuses d’Erdogan inquiètent les services de Renseignement grec.

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Selon un rapport de ce dernier, les trafiquants d’êtres humains turcs et autres s’agitent, tels des nuées d’oiseaux de mauvais augure, à la recherche frénétique de barques, de canot pneumatiques, de hors bords, de vieux bateaux, pour transporter, le cas échéant, les trois millions de migrants actuellement hébergés en Turquie vers la Grèce et l’Italie. Les trafiquants ont leur base logistique sur les côtes occidentales turques, au départ de laquelle ils gèrent leur trafic d’êtres humains. De nombreux « moyens de transport » seraient déjà alignés sur les côtes, prêts à accueillir les « touristes » actuellement présents en Turquie pour une « croisière » en mer Egée et en Méditerranée, avec escale définitive dans les ports grecs et italiens.

C’est le spectre d’une nouvelle invasion qui agite son ombre sur l’Europe, réveillé par le chantage odieux du sultan d’Ankara. Mais J.C. Juncker ne semble pas trop troublé par l’attitude belliqueuse de son ami turc.

Interrogé par Euronews sur la crise des migrants et le rôle de la Turquie, J.C. Juncker reste optimiste, voire admiratif de la politique d’accueil « généreuse » d’Erdogan, abondamment irriguée par l’UE :

« La Turquie est très importante pour vous. Vous essayez de résoudre la crise des migrants. Le ton du président Erdogan est des plus menaçants. Est-il possible pour vous de continuer à négocier avec un tel partenaire ? Est-il encore fiable ? »

Jean-Claude Juncker : “La Turquie n’est pas seulement un partenaire important à cause de la crise des migrants. Elle est importante parce qu’elle héberge plus de trois millions de personnes sur son territoire. Une chose que l’Europe ne fait pas. J’aimerais dire à l’Europe de ne pas chercher des poux à la Turquie. La Turquie fait beaucoup pour les réfugiés, tout comme la Jordanie et le Liban, beaucoup plus que l’Europe, dès lors nous devons rester humbles, quand nous en parlons.

(Les réfugiés et migrants, dans ces pays, ne sont pas aussi choyés qu’en Europe, la preuve, ils cherchent tous à venir dans cette Europe si égoïste … C’est à la Turquie à rester humble, elle n’accomplit que son devoir de pieux pays musulman, obligée d’accueillir ses frères musulmans dans la détresse et la misère.)

Juncker : La Turquie est un partenaire essentiel de l’UE à cause de sa position. Au cours de ces dernières années, elle a accompli de nombreux progrès par rapport à la démocratie, (?) mais au cours des 24 derniers mois, surtout ces derniers mois, après le coup d’Etat manqué, la Turquie a un peu tourné le dos à l’Europe.”  [Un peu ? Encore un, qui a des yeux, mais ne veut pas voir!]

Gageons que Juncker saura comment apaiser le courroux d’Erdogan, et par le verbe et par le geste, ce partenaire si fidèle, si fiable, en qui il peut avoir une confiance totalement aveugle. Entre “démocrates”, on se comprend si bien.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

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