Publié par Salem Ben Ammar le 5 décembre 2016

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Certains admirateurs de Marine Le Pen n’apprécient guère mes critiques de leur icône alors que je croyais que la parole est libre et que la censure est un sacrilège.

Ils prétendent que je n’ai pas le droit de critiquer ses propos favorables à l’islam et aux musulmans, ni sa visite au Temple de la Haine d’al-Azhar, ni le palestinisme dogmatique de Philippot pour ne pas les froisser, alors qu’ils sont bien ravis quand je fais passer l’islam, Juppé, Sarkozy et Hollande dans la moulinette de ma critique.

Personne n’est au-dessus de la critique.

Peut-être un jour viendra en France où la parole sera bâillonnée à tout jamais et l’on internera dans les camps les libres-penseurs pour avoir cherché à ôter le carcan de l’infaillibilité du tyran.

Mon problème avec leur égérie et tous les autres, est justement leur manie à prôner la compatibilité de l’islam avec la République, et de se faire les avocats de l’islam soi-disant défiguré par le fondamentaliste islamiste, comme si l’islam n’était pas lui-même islamiste et fondamentalement radical et totalitaire.

Je m’appelle Salem Ben Ammar. Je suis fier d’être autant Français que ceux qui se prennent pour ses seuls enfants

Il m’est insupportable que ces thuriféraires marinistes s’attaquent à ma personne plutôt qu’à mes idées, et qu’ils se livrent à de véritables spéculations délirantes sur mon intégrité morale, ce qui relève de la pure calomnie.

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Au point que je ne fais plus guère de différence entre eux et les fanatiques musulmans.

Il y a en effet des similitudes troublantes, même si la finalité n’est pas la même. Je conçois et comprends la légitimité de leur combat, mais pas au point de faire passer leur passion sourde et aveugle, l’étendard de leur combat, l’image de leur chef, sacralisée comme le font de vulgaires mahométans.

Je ne suis à la solde d’aucun parti, de quelque bord que ce soit.

Libre je suis né, libre je vis, et libre je mourrai, et l’histoire est mon meilleur tribunal. Ne perdez pas votre temps à me faire des procès en inquisition. Attendez au moins d’être un jour au pouvoir. Là vous pourrez jouer à l’avocat général contre moi.

Mais de vos préjugés ne faites pas des preuves.

Je m’appelle Salem Ben Ammar. Dr Salem Ben Ammar. Je suis fier d’être autant Français que ceux qui se prennent pour ses seuls enfants.

J’ai choisi la France pour ses valeurs et pour le sang des miens tombés sur le champ d’honneur pour elle.

Les mêmes qui me diffament peuvent circuler en toute liberté dans les enclaves islamiques de France ou se rendre dans un pays dit musulman. Je n’en ai guère la possibilité. Ils ne sont ni condamnés, ni menacés de mort comme je le suis pour mes idées, à cause de mon amour pour l’humain.

Mais je suis un homme libre, et ils sont des serfs acceptant tout de leur seigneur.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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