Décidément, il n’y a pas que Jimmy Carter qui radote ! John Kerry, bien décidé à faire sa marque au Moyen-Orient, a réglé ses comptes avec Netanyahou lors d’un discours prononcé au Saban Forum du Brookings Institute à Washington.
Magali Marc (les 4 premières lettres de son prénom sont ceux de la campagne de Trump: Make American Great Again) a traduit pour les lecteurs de Dreuz ce texte de Jonathan S. Tobin paru sur le site du Commentary Magazine le 5 décembre dernier et signalé par Honest reporting.
«L’amère réalité alternative de Kerry»
Pour ceux qui croyaient que l’Administration Obama allait s’effacer de la scène moyen-orientale en catimini dans les dernières semaines de son mandat, sans infliger un coup de grâce à Israël, le secrétaire d’État John Kerry a un message : il n’a pas encore fini.
Hier, lors d’une allocution prononcée au Forum Saban de l’Institut Brookings à Washington, Kerry s’est laissé aller à une harangue au cours de laquelle il a blâmé uniquement Israël pour l’absence de paix au Moyen-Orient.
Il a donné à l’Autorité palestinienne et à son leader non-démocratique, Mahmoud Abbas, un traitement de faveur malgré son refus de négocier sérieusement.
Il a concentré son tir sur le Premier ministre Netanyahou et d’autres membres du gouvernement israélien pour avoir «ignoré tous nos avertissements concernant les colonies» et avoir réduit à néant les perspectives d’une solution à deux États.
Mieux encore, Kerry a spécifiquement laissé entendre qu’il y avait encore une possibilité d’initiative des États-Unis au Conseil de Sécurité des Nations Unies avant que Donald Trump ne prête serment, ce qui saperait la position de négociation d’Israël et éventuellement le marquerait comme un État hors-la-loi sur la scène internationale.
Kerry a indiqué que, malgré un rapport de l’Associated Press de la semaine dernière selon lequel le président avait déjà indiqué que ce serait une erreur d’attaquer Israël de cette façon pendant cette période de «lame-duck» (NDT la période de «canard boiteux» est appelée ainsi quand un nouveau président a été élu et que le président sortant est encore au pouvoir pour quelques semaines), de nombreux responsables de l’Administration (selon Haaretz) auraient désespérément tenté de le persuader du contraire.
Manifestement, Kerry est l’un de ceux-là. Ses remarques au Forum de Saban, qui ont suivi presque immédiatement le discours de Netanyahou à la même conférence, est un signe que sa campagne contre Israël est loin d’être terminée.
Le secrétaire d’État a raison de dire qu’un grand nombre de membres du Likoud de Netanyahou et certains de ses ministres sont de solides partisans du mouvement [pour les implantations en Judée Samarie].
Il est tout aussi vrai que, bien que Netanyahou ait exprimé à maintes reprises son soutien à une solution à deux États et démontré sa volonté de parler avec Abbas, la plupart des membres de son gouvernement et une nette majorité d’électeurs israéliens ne la considèrent plus comme une politique viable pour un avenir prévisible.
Ce n’est pas parce que la plupart des Israéliens ne veulent pas la paix. Ils la veulent, mais, contrairement à Kerry et le reste de l’administration Obama, ils ne sont pas dans le déni en ce qui concerne les Palestiniens.
Bizarrement, Kerry a fait référence à Abbas comme étant «engagé en faveur de la non-violence», même si le leader palestinien a continué de donner des signes plutôt mitigés de son appui à la paix.
Abbas a fait quelques gestes diplomatiques, mais il continue de louer les terroristes comme des héros et des martyrs, paie des pensions aux tueurs et à leurs familles, et permet à ses médias officiels de répandre la haine contre les Juifs et les Israéliens.
Parfois, il s’implique en personne, comme lorsqu’il a contribué à l’intifada des couteaux en répandant de fausses rumeurs sur les soi-disant intentions d’Israël de nuire aux mosquées du Mont du Temple.
Plus important, Abbas a refusé de négocier sérieusement avec Netanyahou même lorsque le Premier ministre a offert d’abandonner la plus grande partie de la Cisjordanie. Il n’a pas non plus reconnu la légitimité d’un État juif, peu importe où ses frontières seraient tracées, signe qu’il n’a pas vraiment l’intention de mettre fin à la guerre centenaire contre le sionisme qui est devenu une partie inextricable de l’identité nationale palestinienne.
Pour Kerry, rien de tout cela ne compte à cause des «colonies».
Le secrétaire d’État refuse de comprendre que la construction de quelques maisons de plus dans les communautés existantes ne signifie pas qu’Israël ne voudrait pas ou ne serait pas capable de quitter le territoire si Abbas devait un jour accepter l’offre qui lui a été faite.
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Il ne tient pas compte du fait que les Palestiniens ont refusé à plusieurs reprises les offres israéliennes de former un État.
L’accent mis sur les colonies n’est qu’une faible excuse palestinienne pour ne pas faire la paix— et n’est pas l’obstacle principal faussement prétendu par Kerry.
Kerry avait raison quand il disait que les États arabes n’accepteraient pas de paix formelle avec Israël sans un accord avec les Palestiniens.
Mais Netanyahou a aussi raison d’affirmer que les Arabes sont beaucoup plus inquiets au sujet de l’Iran envers lequel Obama et Kerry ont pratiqué l’«appeasement» qu’ils ne le sont au sujet des Palestiniens.
Les relations formelles [NDT avec les pays arabes] vont peut-être devoir attendre, mais, en dépit des avertissements de Kerry, la position diplomatique d’Israël n’est pas aussi faible qu’il le prétend.
Depuis les premiers instants d’Obama au pouvoir, son administration était convaincue que le fait d’établir une certaine distance entre Israël et les États-Unis ouvrirait la voie vers la paix.
Huit ans de mésententes avec Netanyahou et le fait d’incliner le terrain diplomatique dans leur direction a seulement encouragé les Palestiniens à être plus intransigeants.
La stratégie de maintenir une distance a été un échec abyssal, et, typiquement, Kerry est plus porté à redoubler ses efforts en dépit du désastre plutôt que d’admettre qu’il a eu tort.
Poignarder Israël dans le dos aux Nations Unies n’apportera pas non plus la paix, mais Kerry préfère quitter le Département d’Etat avec un geste qui porterait préjudice à Israël et paralyserait son successeur plutôt que de simplement rentrer chez lui.
On espère qu’Obama écoutera son bon ange ainsi que ceux qui lui disent qu’agir de cette manière ne ferait que provoquer le président élu Trump à se lier d’amitié avec Israël encore plus étroitement, et non pas les conseils amers et stupides de Kerry.»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Ma chère Magali, vos efforts pour défendre Israël sont louables et nous vous en remercions du fond du cœur, mais ce n’est pas le pays tel que nous le projetons dans l’avenir que vous défendez, mais, excusez-moi de vous le dire si crument, c’est votre vision du pays que vous défendez. Dans notre Israël, tel que nous le construisons depuis deux siècles (les premiers émigrants juifs sont arrivés en 1862) il n’y a pas de palestiniens (inexistants, éphémères, inconsistants, des mensonges vivants) et il n’y aura jamais de paix signée avec les Arabes ni d’arrangements quelconques avec ceux qui occupent notre terre, et il n’y aura jamais de palestine ou tout autre pays arabe en Eretz Israël, et la Judée-Samarie, que vous appelez communément territoires disputés, seront à tout jamais intégrés à l’Etat d’Israël. Ce n’est pas parce que les compromis territoriaux font partie des fantasmes de la gauche et que le centre droit s’y soumet que cela est la vision du peuple juif.
Détrompez-vous, cette position n’est pas une forme de mysticisme irréaliste, c’est justement la constatation d’une réalité que vous ne discernez pas car vous êtes dans un schéma classique dans lequel vous percevez les événements comme étant purement politiques et vous n’envisagez que des solutions pragmatiques pour les résoudre. Mais Israël est un gigantesque miracle… je ne vous ferez pas l’injure de vous demandez de revoir l’Histoire juive, ancienne et contemporaine, mais les 3.500 ans qui viennent de s’écouler nous incitent à avoir un peu moins confiance en notre raison et à élargir notre horizon… ne croyez-vous pas ?
Cher Ilan S: Vous avez à la fois tort et raison.
Vous avez tort de confondre mon point de vue avec celui de l’auteur du texte, Jonathan S. Tobin que j’ai traduit de l’anglais.
Vous avez raison quand vous dites que ma vision personnelle du conflit israélo-palestinien est politique. Je sais que Nétanyahou défend encore la solution à 2 États mais à mon avis il n’y croit pas vraiment et les Israéliens dans leur ensemble (je ne peux pas parler en leur nom) n’y croient probablement pas non plus.
Sur ce plan politique donc, je crois qu’il ne sert à rien de dire que les «Palestiniens» n’existent pas, qu’ils sont un peuple inventé. Même s’il y a du vrai à cela (ce sont des Arabes installé tardivement pour la plupart), si l’on doit négocier c’est avec ceux qui s’imposent comme leurs leaders même s’ils le font d’une façon qui n’a rien à voir avec la démocratie! Évidemment discuter avec de faux leaders d’une fausse «Palestine» n’est pas la situation idéale!
Aussi, je comprends ceux qui disent qu’Israël devrait simplement reprendre la Judée et la Samarie au grand complet et laisser les «Palestiniens» faire de la Jordanie leur État.
Je me demande simplement si c’est faisable dans le contexte actuel et si Donald Trump sera prêt à aller jusque là.
Kerry est un fantoche sans consistance mais dangereux on l’a constaté avec l’Ukraine c’est un incapable pédant et arrogant à l’image d’Obama!!Comme nos gauchistes, lui et ses complices ont provoqué l’anarchie au Moyen Orient, et sont responsables de la mort d’innocents!!il faudrait que Trump s’en charge il peut encore faire des dégâts Heureusement que Donald Trump va changer les relations avec Israël !!Il faudra aussi que Israël reprenne ce qui lui appartient et virer les indésirables puisqu’ils ne veulent que sa destruction!!
Magali, vous avez cent fois raison quand vous dîtes que le moment est mal choisi, beaucoup de Juifs authentiques le pensent. C’est pour cette raison, me semble-t-il, que Netanyahou ruse et qu’il endort le monde avec cette théorie vaseuse de deux Etats pour deux peuples alors qu’il sait qu’il n’y en a qu’un. Mais je ne suis pas certain du stratagème de Bibi et j’ai peur qu’il ne se laisse emporter par ses propres “fausses” convictions pour garder le pouvoir ou dessiner sa gloire, laisser son nom comme étant le premier homme d’Etat israélien à avoir fait la paix avec les Arabes…
Bibi est le fils d’un grand historien de droite et le frère d’un militaire mort au combat contre le terrorisme . Toute son attitude face à Obama ,à l’ONU ,au congrès témoignent d’un esprit clair et conséquent . Je pense que son honneur il l’a mis à servir Israel et non sa gloire . C’est un grand politique qui a gardé un sens moral.
C’est drôle, quand j’ai vu dans le titre le nom du titre, j’ai tout de suite pensé à Carter.
Je n’avais pas vu que ce nom suivait…
Tout comme Carter, ce type a une obsession sur Israël – et il ne cessera de radoter, même sorti du Gouvernement. Je crains son pouvoir de nuisance allié à Obama – car vraiment ce type nous garde une belle rancoeur, d’avoir échoué.
Je fais confiance aux gouvernements de Droite en Israël, et tant que le peuple ne cède pas, des fois pris par une lassitude, en ramenant des centristes ou des gauchistes, par des votes, il faut leur faire confiance, avec la grâce de Dieu.
Et ce John Kerry, il ne faudra guère beaucoup de temps pour qu’il tombe dans les oubliettes. Bien sur de temps en temps, pour sortir de son néant, il sortira ou tentera de faire une crasse à Israël, mais il est si nul, que sa place est de retourner toujours dans les ténèbres, d’où il n’aurait jamais du sortir.
“Make America Great Again” is a campaign slogan used in American politics that originated with the Ronald Reagan campaign of 1980
Méfions nous de Kerry. Sa bêtise, comme celle de Carter, est à l’échelle de son pouvoir de nuisance. Une bête blessée est très dangereuse, et on peut prévoir qu’il y aura beaucoup de coups fourrés avant le 20 janvier. Lesquels??????
Le co heritier des ketchup sevira encore longtemps a vendre son poison dans toutes les grandes surfaces de la planete ( heinz ) pour les connaisseurs .Rouge comme le sang qu il repend avec tous ces conflits qu il a fait naitre , lui et son maitre hussein obama.
Et ce n est pas encore fini !
Kerry l`hypocrit espere arranger Israel comme le “fantastique Deal” avec l`Iran de son gendre? Oubliee que le Duck musulman n`a presque pas la meme force? Encore qque 40 jours, il va aller se f….. et Trump decideras les deux pays de mon c…. et Kerry peut prendre l`Abbases avec lui
Ce John Kerry incarne tout ce que je déteste, la lâcheté, la méchanceté, l’hypocrisie…
Ne dit-on pas, qui se ressemble s’assemble…?!
Tout le contraire de Benjamin Netanyahu !